*Chapitre 35*

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L'air froid s'empare de mon corps tandis que nous avançons vers l'Impala noire qui se tient à quelques mètres de nous. Je relève la tête quelques secondes et remarque le ciel sombre qui laisse apparaître plusieurs belles étoiles scintillantes de toutes leurs forces. Je souris bêtement voyant la beauté que peut nous offrir la simple nature humaine. Le frisé, marchant quelques mètres devant moi, s'approche de la porte du côté passager et me l'ouvre. Je métonne passant près de lui. Je m'installe sur le siège commun, entendant ensuite la porte près de moi se refermer dûrement. Harry passe devant et vient rapidement s'assoir face au volant.

Seulement quelques minutes plus tard, nous embarquons sur la route éclairée par de simples lamparaires argentés. Je fixe le paysage qui passe par la fenêtre givrée de la voiture.

"Mon cheeseburger était totalement infecte!" Lance le garçon près de moi.

Je me retourne vers lui souriant de toutes mes dents. "Et tu m'as laissée l'offrir à ce pauvre homme?" Lui dis-je me moquant, plaçant ma main contre ma bouche riant.

"Je me suis dis qu'il allait pas s'en rendre compte!" Il fixe la route, mais j'apperçois son petit sourire en coin, il se retient pour ne pas rire de son geste.

"J'arrive pas à y croire!" Je ne peux m'empêcher de rire, regardant Harry essayer de ne pas se moquer. "Il va me prendre pour une hypocrite!" Lancais-je m'accotant dans le fond du siège, baissant la tête vers l'arrière. Mon regard est placé vers le toit de la voiture.

"Tu ne le reverras probablement jamais de ta vie! Tu n'as pas en t'en faire pour sa, l'important c'était ton intention." Il retourne son visage blanc vers moi, mais je continue de regarder le toit.

"C'est facile à dire!" Je soupire essayant de reprendre une respiration normale.

La voiture s'arrête brusquement, je baisse le regard et vois que nous sommes précisémment arrêtés devant la maison de mes voisins, plus clairement, à trois maisons de la mienne, comme à l'habitude. Je reniffle me préparant à sortir dans le froid, j'installe mon capuchon et détache ma ceinture.

"J'ai vraiment apprécié." Je fronce les sourcils, me retournant vers lui.

"De quoi parles-tu?" Lui demandis-je.

"De la petite heure que nous avons passée ensemble." J'hoche la tête, me trouvant naive de ne pas y avoir pensée.

"Moi aussi." Il eut quelques secondes avant qu'il reprenne la parole.

"Je sais que je blague depuis le début du trajet sur ce sujet, mais se que tu as fais pour cet homme, c'était vraiment généreux..." Je lui souris, voyant sa tendresse.

Je sens mon corps se rapprocher du siens, lentement. Je me retrouve près de lui, tandis que son visage se tient près du miens. Je souris regardant ses iris émeraudes me regardant. J'apperçois son sourire, à son tour, se placer sur sa bouche. Nos lèvres s'entrechoquent tandis que je sens sa main me tirer vers lui. Je ne bouge pas, je ne réagis pas, je reste assise sur le siège le laissant m'embrasser. Je glisse mon index et mon majeur sous son menton avant de lentement me reculer, perdant le douce chaleur qui s'installait entre nous. Je me déplace à ma place initiale et installe ma main contre la poignée, ouvrant la porte grincante.

"Je pense qu'il faut que je rentre..." Je sors rapidement de sa voiture et referme la porte. Me retrouvant seule à l'extérieur, prise de panique par se qui vient de se passer, je me met à courir jusque chez moi. À toute vitesse, je monte les escaliers de béton et ouvre la porte d'entrée laissant un bruit sec résonner dans la maison. Je me place contre la porte, les mains contre mes genous, plier en deux, à bout de souffle. J'enlève difficilement mes bottes et mon manteau, je m'avance vers le salon, toujours essouflé, où se tient Liam, les bras croisés avançant vers moi.

"Pourquoi tu es essouflé?" Me demande t'il s'arrêtant brusquement à moin d'un mètre de distance. "Te faissais tu pourchasser?" Je fronce les sourcils, secouant la tête. "Si il arrive quoi que ce soit, avec n'importe qui!" Je ne m'étonne pas à savoir qu'il parle très probablement d'Harry. "Tu m'en parles et je règle sa." J'hoche la tête.

Je passe près de lui, tapotant son épaule. "Aucun soucis."

Je monte à ma chambre, ramassant mon sac qui se tenait au centre du corridor. Je m'installe sur le bureau pâle installé dans ma chambre, pour justement faire des dévoirs et étudier, mais je ne suis jamais assise sur cette chaise dur. Cette fois, j'ai réellement besoins de me concentrer pour terminer ma production en français, chose que je ne suis pas capable de finir convenablement. Je regarde l'heure sur ma montre, je travaille sur ceci encore une heure et ensuite, j'irai au lit. Demain, j'ai cours et je dois absolument dormir plusieurs heures pour reprendre toute ma tête...

-Harry-

Je m'installe sur le même stationnement sur lequel je suis toujours, repensant au moment qu'Amber et moi nous sommes échangé hier. Le fait qu'aucun de nous n'ai reculé me fait enfin comprendre que tout se met finalement en place. Les progrets ne font que s'accumulés se qui me soulage de tout un poid.

J'attrape mon sac et ouvre la porte de ma voiture qui m'offre un magnifique grincement qui me donne la chair de poule chaques fois. Je sors de mon véhicule et marche rapidement vers l'établissement neutre devant moi. Je croise le regard de certaines connaissances et entre finalement à l'intérieur. Je me dirige vers mon casier, je baisse la tête voyant que Louis est accoté contre sa case, celle qui est adjacente à la mienne. J'attrape mon cadenas et entre ma combinaison ne le regardant pas.

"Alors Harry... Comment sa se passe?" J'ouvre mon casier rangeant mon sac, je lui lance un regard rapide.

"De quoi tu parles?"

"Comment sa avance?" Lance t'il d'un tont plus autoritaire.

"Dans deux semaines, tout sera sous parfait contrôle." Il soupire bruillament.

"C'est aussi se que tu m'as dis il y trois semaines." Je retourne mon visage vers lui, découragé.

"Je suis allé au restaurant avec elle hier et j'ai été impécable." Il fronce les sourcils, ne semblant pas être convaincu de mon histoire. "Elle a même donné mon dernier cheeseburger à un vieux sans abrit."Je n'évoque pas le sujet du baiser, sa ne le concerne pas. Jereferme brusquement mon casier le choquant encore plus. Je me place face à lui, le dépaçant légèrement. "S'est pas toi qui fait le sale boulot, alors laisse moi le temps qui me faudra!" Il soupire se rapprochant de moi.

" Deux mois Styles." Il me bouscule malgré le fait que nous sommes amis. "C'est tout se que je te donne." Il me tourne le dos et tourne vers la gauche, m'empêchan de le suivre du regard. Fuck! Je donne un coup dans le casier de Louis, fessant sursauté deux filles dos à moi.

Je me dirige vers la section A, et avance vers la case d'Amber. Elle enlève son sac à dos et l'accroche doucement sur le crochet. Je m'approche d'elle et m'accote contre le casier voisin.

"Je ne suis pas surprise de te voir ici ce matin." Lance t'elle me souriant gentilment. Elle aggripe son ordinateur, suivit de son agenda.

"Bien dormis?" Lui demandais-je croisant le regard de Liam plusieurs mètres plus loin. Il croise les bras contre son torse me regardant, les yeux en feu. J'apperçois sa machoire se contracter, je lui souris. Elle me répond, mais je n'écoute qu'à moitier ses paroles.

La cloche résonne, je détourne les yeux vers Amber qui referme son cadenas. Nous avançons vers les escaliers.

"Tu as terminé ta production?" Nous montons les premières marches.

"Oui attend." Elle ouvre son agenda et me sors un paquet de feuilles brochées. Je me rend dans les dernières pages et lis ses phrases en diagonale, chose que j'ai facilement développé avec le temps.

Nous arrivons au troisième étage tandis que je termine la dernière phrase. Je lui redonne. "C'est bien." Elle hoche la tête me souriant.

Elle s'arrête devant une classe. "C'est mon cours."

Je m'avance vers elle, la serrant dans mes bras. Elle semble surprise quelques secondes, mais son corps devient tendre, une ou deux secondes plus tard. Je la tient fermement contre moi tandis que je sens ses mains froides dans le milieu de mon dos. La chaleur entre nos deux corps, est une chose que je ne me tannerai probablement jamais...

HUNTEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant