CHAPITRE 18

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Ça vous est déjà arrivé de vous réveiller la tête dans la cuvette des toilettes ? Je parie que non, ces choses là, n'arrive qu'à moi ! J'ai passé plus de la moitié de la nuit accroupie devant ce truc, vidant mon estomac... Lorsque Silvia s'est levée pour partir travailler elle m'a conseillé de rester sagement au lit aujourd'hui, mais n'ayant pas la force de me lever je suis restée dans la salle de bain où j'ai fini par m'endormir quelques minutes sur ce maudit engin... Cela doit rester entre nous...


Je me lève doucement et regarde ma tête dans le miroir...


— Ah ! Je suis affreuse ! je prends peur en me voyant.


Je vais pouvoir camoufler ça avec une énorme couche d'anti-cerne et de fond de teint... Je jette un coup d'œil à ma montre et je panique soudainement, je vais être en retard ! J'ai moins de vingt minutes pour arriver au boulot, oui, je ne veux pas m'absenter dès les premiers jours... Donc j'enlève mon pyjama rapidement, m'asperge de déodorant à défaut d'une douche, j'enfile un pantalon noir et pioche dans la valise de mon amie un chemisier en mousseline, des ballerines aux pieds et me voilà fin prête pour affronter la journée... Prête ? C'est un grand mot ! Je fais peur à voir, je n'ai pas le temps de me maquiller, même pas de me coiffer, je peigne mes cheveux du mieux que je peux avec l'aide de mes doigts en sortant de l'hôtel.

Je cours jusqu'à l'arrêt de bus, quand soudain une envie de nausée me reprend. Je m'arrête dix secondes pour verser à terre tout le contenu de mon organisme et reprends la course malgré la fatigue...


— Oh ! Non ! C'est pas vrai ! Le monde est contre moi aujourd'hui ! je pouffe en voyant le bus filer loin de moi.


Et les vomissements reprennent de plus belles...

Quand je me sens un peu mieux, je retourne à mon hôtel pour appeler un taxi, la prochaine navette pour Vilamoura n'étant que dans une demie-heure.


— Vous allez bien Mariana ? me demande un client de l'hôtel dans lequel je séjourne, sur le départ, avec qui j'ai sympathisé lejour de mon arrivée.

— Oui ! Vous partez ?

— Mon vol est dans trois heures, je rentre en Angleterre.


J'en profite pour lui demander :


— Vous pouvez me déposer à Vilamoura ?

— Avec grand plaisir ! me sourit il.


Je me jette dans ses bras et lui fait un gros bisou. Il m'ouvre la portière passager et je m'y assois. Pendant le trajet, je lui annonce que je suis très en retard et il appuie un peu sur l'accélérateur.

Que vous le croyez ou pas, il me dépose devant l'hôtel à 8h59. Je n'ai pas le temps de le remercier comme il se doit mais je lui envoie des milliers de bisous de la porte de service. Il me salue et fonce vers sa destination première, l'aéroport de Faro.

J'ai eu une chance folle de le rencontrer, il m'a permis de pointer juste à temps. J'ai enfiler tant bien que mal ma tenue d'hôtesse, et je me suis dirigée vers le distributeur de boissons mis à notre disposition, pour acheter un cola.



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Je sais il est court, mais drôle non ?

Je vous mets la suite...

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Where stories live. Discover now