DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 127

— Allez poussez !, me crie pour le centième fois la sage femme.

— Je n'en peux plus !

— Encore un petit effort ! Vous y êtes presque !

Et je mets toutes mes dernières forces dans un énième cri de soulagement. Des pleures se font entendre et la dame me glorifie.

— Félicitations, c'est un petit garçon !

Non ? Pas possible ! Je ne le savais pas ! J'ironise la situation.

Après l'avoir légèrement nettoyer, elle me le dépose dans mes bras. Ce petit bout de chose me regarde avec les yeux grands ouverts, c'est affligeant ! Mais je ne peux m'empêcher de sourire, il est beau, c'est le plus adorable des bébés ! Il ressemble tellement à son père, c'est déroutant !

— Vous vous sentez bien ?

— Oui ! Pourquoi ?

— Car vous pleurer !

Maintenant, une mère n'a plus le droit de verser une larme en voyant sa petite crevette qui s'est transformée en un trop mignon nourrisson. Une vraie poupée ! Du même genre avec lesquelles je jouais étant enfant, mais en plus ravissant ! Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais je deviens un peu trop fleur bleu à mon goût. Je tente de détacher mon regard du sien mais cela m'est insupportable. Je dois le voir c'est plus fort que moi, je ne peux que le dévisager sous toutes ses coutures. Je vérifie bien qu'il a deux jambes, deux pieds, deux bras, deux mains ainsi que cinq orteils à chaque pieds et cinq doigts à chaque main. Puis, je m'attarde sur son joli minois, où j'admire avec attention ses fines lèvres, son minuscule nez et ses oreilles. Mais tout cela me ramène à ses yeux, et lorsque qu'une infirmière vient me le reprendre.

— Nous devons faire ses petits soins ! Nous vous le ramenons au plus vite !

Mes yeux se mettent à pleurer comme jamais. Pas, parce qu'on emmène mon bébé loin de moi mais car je suis revenu d'un coup à la réalité. Julio ! Où est-il ? Comment va t-il ? Est-il sorti du bloc opératoire ? Est-il réveillé ? Est-il conscient ? Se rappelle t-il de moi, de notre amour ?

Je suis complètement hystérique.

— Je dois partir ?, je me lève d'un bond du brancard dans lequel je suis.

— Vous ne pouvez pas ! Mais où voulez-vous aller ? On vous l'apporte dès qu'il aura passé tous les examens de routine... Soyez patiente !

Elle ne comprend rien ! Je ne suis pas inquiète pour mon bébé mais pour son père... Il faut que je sache ! Sinon je vais devenir folle !

— Madame ! Vous devez vous tenir tranquille le temps que je finisse de vous nettoyer !, m'assène t-elle de ne pas bouger.

— Non ! Je dois le retrouver !

— Je crois qu'elle délire ! Appelez moi un médecin ?, dit la sage femme à une autre dame.

Non, je suis très lucide ! Mais pour ne pas aggraver mon cas, je décide de me taire et de la laisser finir son boulot. Je garde pour moi ma détresse et ma douleur. Et quelques minutes plus tard, après la visite du gynécologue, je me sens partir vers le monde de Morphée. Je pense qu'ils ne m'ont pas cru quand je leur ai avoué que j'étais la femme de l'homme le plus riche du Brésil...

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Et voilà, encore un minuscule chapitre, mais vous a-t-il plu ? 

Le prochain sera deux fois plus grand, promis ! LOL

A très vite pour la suite ! Bon week-end !

Je viens de reposter le chapitre en espérant que vous receviez tous la notification, vu que ce n'était pas le cas hier...