DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 21

Enfin ! Je rentre dans la cabine et appuie sur le premier étage, les portes se ferment, puis se ré-ouvrent et se referment...

— Que se passe t-il avec cette machine ?

Elle descend d'un étage avant de stopper à nouveau, puis reprend sa descente et s'arrête encore, ce manège me donne le tournis, les portes s'ouvrent et un homme s'affiche devant celles-ci... Il est très beau ce matin, rien à voir avec sa tenue d'hier, non, il est habillé d'un costume gris anthracite qui fait ressortir la blondeur de ses cheveux et la couleur de ses yeux.

— Non ! Pas lui ! je marmonne.

— Mademoiselle Mariana ! me salue t-il.

— Monsieur Padre !

Il ne faut pas que ce machin tombe en panne maintenant... Résiste encore un peu ! Moi enfermée là-dedans avec ce mec... Non impossible ! J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure rien que d'y penser et soudainement j'ai très, très chaud...

Vite ! Qu'on en finisse avec ce calvaire ! Entrez pour que cette machine infernale descende une bonne fois pour toute à destination.

Il monte dans l'engin mais pas sans me regarder... La honte ! C'est à ce moment là que je me suis dit que Silvia et Patricio avaient peut être raison, j'aurais du rester au fond de mon lit au lieu d'affronter de tels regards...

Je détourne mes yeux et reste figée pendant des secondes sur mes mains pendant que l'ascendeur continue son manège, je n'ose pas relever ma tête.

— Comment se passe votre début de journée ? m'interroge t-il.

— Bien ! je mens sans vraiment mentir en faite... Et la votre ?

Je n'ai pas encore eu de vomissements depuis que je suis dans l'enceinte de mon travail. C'est déjà une bonne chose !

— Pas trop mal ! Je suis en charmante compagnie en ce moment même ! me confesse t-il.

Ce qui provoque en moi, en plus des bouffées de chaleur et une gène incontrôlée, des fourmillement dans le bas de mon ventre...

Et c'est à ce moment là que la cabine de torture termine sa course dans une secousse. Ne tenant pas sur mes jambes je me retrouve dans les bras de mon client plus qu'attirant... Je lève ma tête pour m'excuser mais aucun mot ne sort de ma bouche, tellement je suis éblouis par son magnifique regard enjôleur. Je suis sous le charme !

Et ne contrôlant plus rien je sens les fourmillements s'accroître en moi, alors c'est ça les papillons dans le ventre ? Je pense à tort avant que mon corps se lâche, et que je vomisse sur la personne que j'aurais voulu éviter à tout prix aujourd'hui.

Oh mon Dieu ! Qu'est ce que je viens de faire ? Plus jamais, au grand jamais, je ne pourrais plus regarder cet homme droit dans les yeux... Hier soir, il me surprend dans une tenue plus que dévergondée et aujourd'hui je lui fait ça... Je suis vraiment maudite !

Ne sachant pas quoi faire et étant toujours enfermée dans cette machine, je m'excuse du mieux que je peux avec le regard baissé, je ne veux pas savoir à quel point il est furax contre moi...

— Pardon !... Je suis désolée... Je ne sais pas ce qui m'ar... Pardon ! Je suis confuse...

Dès que les portes de l'ascenseur s'ouvrent, je me faufile à travers sans même un regard de compassion vers monsieur Padre et file direction les toilettes car les haut le cœur reprennent de plus bels... J'y reste un laps de temps, peut être un peu trop car Patricio vient m'y rejoindre.

— Tu ne vas toujours pas mieux ?

— Non ! J'aurais du vous écouter toi et Silvia, et rester au lit...

— Aller vient ! Il m'aide à me relever.

Je nettoie ma bouche et mes mains et j'en profite pour prendre un maximum de papier essuie-mains.

— Tu ne penses pas que tu en as assez ? me dispute t-il.

Alors que je vide presque la boite entière sans en avoir pris conscience.

— Oui ! j'arrête mes bêtises !

Puis nous sortons des sanitaires vers l'accueil qui est restée vide de personnel, heureusement que les clients ne sont pas nombreux...

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Coucou,

J'espère que ce chapitre vous a plu ? La pauvre Mariana... Elle n'a pas vraiment de chance !

A très vite pour la suite... certainement Mercredi pas avant désolée...

Bisous