CHAPITRE 50

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— Je comprends mieux votre empressement les filles. Cet appartement est superbe ! explose mon homme à la vue du lieu dans lequel je vais vivre. Où dois-je mettre tes valises ? me demande t-il après avoir repris ses esprits.


J'ouvre la porte de la chambre que je vais partager avec Silvia et lui indique :


— Par ici !

— Waouh ! Très belle pièce !


Mais son enthousiasme est de courte durée. Son visage se décompose petit à petit au fil des secondes. Plus il en voit, le dressing puis la salle de bain privative, plus je le sens contrarié mais j'ignore pourquoi...


— Alors comment vous trouvez notre nid, Gil ? demande Silvia en entrant précipitamment dans notre chambre.

— Je constate que vous avez des goûts de luxe... lui révèle t-il.

— Et vous constatez bien ! Qui ne rêverait pas d'un tel endroit ? Moi je suis ravie d'habiter dans un tel appartement, lui répond t-elle avec un énorme sourire.


Je remarque que mon amant n'est pas très enjoué par le faite que je réside ici. Il croit peut être que je suis quelqu'un qui aime le luxe ? Et me prend pour quelqu'un de vénal... Mais il se trompe royalement ! J'aime les belles choses comme tout le monde, mais ça ne fait pas de moi une fille intéressée. Ce lieu s'est présenté à moi et j'aurais été folle de refuser la proposition. C'est un rêve qui se réalise !


— Je dois vous laissez, je dois aller me préparer, j'ai un déjeuner d'affaires dans moins d'une demie heure, nous annonce t-il.

— Déjà ? je proteste.

— Oui ma belle ! Mais on se voit ce soir ? me confirme t-il en me prenant dans ses bras.

— Oui, je sais ! J'aurais préféré...

— Je sais ! Moi aussi ! me coupe t-il avant de m'embrasser d'un long baiser plein d'émotion.

— Eh ! Il y a des chambres pour ça ? réplique Silvia.


Mais Gil n'y prête aucune intention et amplifie notre étreinte. Ce qui énerve mon amie qui sort de la pièce en claquant fortement la porte.


— Je crois que ta copine nous en veut ?

— Ça lui passera ! Elle est simplement jalouse...

— De moi ?

— Non ! Elle se sent seule et aimerait rencontrer quelqu'un...

— Bastien me semble intéressé ? m'indique mon homme avec un sourire narquois.


Veut-il caser Silvia ou bien Bastien ? Je voterai plutôt pour mon beau coloc. Je crois que Padre a peur... Sa jalousie parle pour lui !


— Bastien est un séduisant jeune homme et il sait parfaitement bien en jouer, ce n'est pas un homme pour mon amie ! j'atteste.

— Ne me dis pas qu'il te fait de l'effet à toi aussi ? s'inquiète t-il.

— Il est très attirant et il a un fessier bien rebondi comme je les aime... je le taquine un peu avant de le tranquilliser. Mais non, il ne m'attire pas ! Seul un monsieur au regard émeraude me fait de l'effet !


Je ne mens pas. Bastien a beau être un bel homme, je ne me sens pas du tout attiré. Alors que Padre m'a tout de suite rendu dingue. Il n'est peut être pas la copie conforme de l'homme que je m'imaginais parfait pour moi, mais il me fait chavirer la tête en moins d'une seconde chrono. Il me fait me sentir heureuse seulement par son regard tendre qu'il pose sur moi. Et me donne également sans aucun doute possible les meilleurs orgasmes de toute ma vie. C'est Dieu qui me l'a envoyé pour me dire qu'il n'y a pas d'homme parfait en soi, mais il y a Padre, un homme tout à fait banal avec une envie et le désir de me faire plaisir et de m'aimer... Car oui, avec lui, je me sens réellement aimée, adorée et plus encore !


— Et à quel point ? me demande t-il curieux de savoir l'emprise qu'il a sur moi.

— Tu n'avais pas un déjeuner ? je change de sujet.


Je ne veux pas lui avouer qu'aucun homme avant lui n'a eu cette portée sur moi.


— Mariana ? Viens voir ? me crie Silvia de l'autre côté de la porte.


Gil m'embrasse chastement avant de me dire :


— Je dois m'en aller mais je compte bien savoir ce qui se trame dans cette jolie petite tête et encore plus dans ce merveilleux cœur, me désigne t-il du doigt mon anatomie.


Puis on se dirige vers la grande pièce à vivre où je suis emmenée de force devant la télévision par les bras de mon amie. Padre restant en retrait.


— Qu'est ce qui se passe ?

— Regarde ? me pousse t-elle à voir ce qu'il y a à l'écran.


On parle de Madeira. Il est dit qu'avant la fin de cette année, le mystère autour de cet homme sera dévoilé. En effet, les actionnaires de son groupe a imposé au milliardaire de se faire connaître du grand public. Il était temps pour lui de se montrer afin de servir au mieux les intérêts de l'entreprise familiale qui est devenu en vingt ans l'une des plus riches sociétés dans le domaine de l'hôtellerie de luxe. Plusieurs visages nous sont montrés mais un seul je reconnais, Julio Madeira, l'homme qui occupe la suite Grande au Océana. Est ce vraiment lui le grand milliardaire ? Rien est sûr, les médiats eux préfèrent un autre homme moins appétissant que notre Madeira mais tout aussi charmeur à voir son sourire.


— Je dois vraiment y aller. Je passe te chercher à 18h30 ce soir ? me souffle Gil à l'oreille tout en me la mordillant.


Je me retourne et l'embrasse d'un doux baiser.


— Bye tout le monde ! salue t-il les autres avant de quitter l'appartement et me laissant seul avec des abrutis.

Oui vous avez bien entendu, car mes amis, du moins c'est ce que je pensais qu'ils étaient, se sont donnés à cœur joie de se moquer de moi avec des citations comme, « je t'aime ; bye mon amour ; non ne t'en vas pas, reste ; j'ai envie de toi... ».

Énervée, je me suis enfermée dans ma chambre où je suis restée une bonne partie de la journée. J'ai lu, défais mes valises, pris un bon bain puis je me suis préparée pour mon dîner avec mon homme qui ne doit plus tarder maintenant...



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Et voilà, me revoilà !

J'espère que vous êtes heureux de me revoir et que ce chapitre vous a plu ?

N'hésitez pas à voter et à me laisser un petit commentaire cela me ferait très plaisir !

La suite est pour mercredi...

D'ici là, je vous souhaite une très bonne semaine à tous ! Bisous.

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Where stories live. Discover now