CHAPITRE 93

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— Allez Nina ! C'est la belle ! Si on met ce but, on a gagné ! je l'encourage à faire de son mieux.


On menait deux à un quand leur père m'a dévié de la trajectoire avec son charme. Ce qui est de la pure tricherie ! Mais je ne me suis pas encore avouée vaincue ! On va le faire et monsieur le milliardaire n'a qu'à bien se tenir.

Je passe le ballon à ma coéquipière qui se donne à cœur joie et évite de justesse le tacle fait par son frère qui essaye de toutes ses forces de lui enlever l'objet qu'elle traîne à ses pieds et me le relance à nouveau mais celui-ci est rattrapé par l'homme qui dit m'aimer mais qui fait tout son possible pour que je perde ! J'essaye de lui enlever le ballon mais monsieur est très doué et m'évince très facilement mais sa fille Nina prend la relève.

Et pendant qu'elle fait de son mieux pour reprendre le ballon moi je me mets en face de lui et soulève délicatement ma jupe, si vous voyez ce que je veux dire, pas trop haut non plus car je ne veux pas attiser la foudre sur moi, mais assez pour que Julio me fixe et oublie l'accessoire tant convoité. Nina me fait la passe et je tire un but magistral en direction de la cage fictive de mes adversaires !


— Et c'est le but ! je crie haut et fort.

— On a gagné ! charrie la petite fille son frère qui n'est pas très content.


Il ne doit pas être habitué à perdre ce grand gaillard. Quant à mon amant, il ne dit rien et part s'allonger sur notre serviette. Je le rejoins et l'embête un petit peu.


— Alors qu'est ce que ça fait de perdre monsieur Madeira ?

— Qui t'a dit que j'ai perdu ?

— Tu n'as visiblement pas assister au même jeu que moi !

— Ah ! Celui où tu as fait exprès de me séduire ouvertement ?

— Oui ! En effet ! Mais dois-je te rappeler que c'est toi qui a commencé !

— Je ne vois aucune défaite ! Pour moi on a tous gagné !

— Vraiment ?

— Oui ! me prend t-il la main pour me faire tomber à ses pieds.

— Eh ! je proteste avant qu'il confesse :

— Ton sourire et celui de ma fille valent plus que n'importe quelle victoire !


Cet homme sait vraiment parler aux femmes ! Il trouve toujours les mots qu'il faut pour me faire fondre littéralement à ses pieds.


— Tu devrais le dire à ton fils ! je proclame.

— C'est un mauvais perdant ! Il va finir par passer à autre chose, laisses le ! Il est seulement déçu que sa sœur l'est gagné !

— Déçu ? Je dirais qu'il est en colère !

— C'est un petit mec !

— Aussi capricieux que son père !

— Eh ! proteste t-il à son tour. Je ne suis pas capricieux !

— Si tu l'es ! Et surtout me concernant ! Tu ne lâches jamais l'affaire !

— Ce n'est pas être capricieux ça !

— Ah non ? Comment appelles tu le faite de chercher toujours à avoir de moi un oui ?

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant