CHAPITRE 48

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A mon retour dans la chambre. Je le somme d'aller prendre une douche car je dois rentrer. En effet je viens de recevoir un message de Silvia me demandant où j'étais et si elle devait faire nos valises toute seule. Je l'ai prévenu que je serais à l'hôtel dans moins d'une heure. Mais mon homme n'a pas vraiment l'intention de me facilité la tâche. Il reste très sagement couché en attente je ne sais quoi...


— Alors ?

— Alors quoi ? je lui demande impatiente qu'il se décide enfin à se lever.

— Tu m'aimes ?

— Gil ! Je n'ai vraiment pas le temps pour tes enfantillages, pas maintenant !

— Tout d'abord ce ne sont pas des gamineries, je te parle de sentiments et toi tu veux à tout prix t'en échapper !


Bon, je ne sais pas comment il fait pour lire en moi... Je suis foutue ! Comment je vais pourvoir me déguerpir de cet situation ? Je l'aime, un peu trop même, ça j'en suis sûr ! Mais je ne veux pas, je ne peux toujours pas lui avouer ce que je ressens, ça serait un moyen pour lui de m'avoir toute à lui et ça je ne le souhaite pas, il ne faut pas que je m'attache de trop.


— Mariana ! Qu'est ce qui te fait peur ?

— Toi ! Dépêches toi ! Silvia va me tuer si je la laisse faire tout le travail ! j'essaye de le convaincre qu'il y a plus important à faire à l'heure actuelle que de parler d'amour.

— Silvia attendra ! Moi, en revanche pas !

— Gil Padre !

— M'appeler par mon nom de famille ne t'aidera pas ! Je veux savoir ce qu'il y a dans ta petite tête et j'en démordrais pas ! insiste t-il.


C'est bien ma veine ! Monsieur est très têtu ! Quand il a une chose en tête, il ne la pas ailleurs. Que dois-je faire ? Tout lui avouer ou lui dire ce qu'il veut entendre...


— Mariana ! Je ne te demande pas la lune, seulement que tu me confirmes tes propos d'hier... A moins que ce n'était que du vent ?


Non, comment peut il penser une telle chose ? Je l'aime ! Il n'y a aucun doute là-dessus !


— Pas du tout ! Je pensais chaque mot, y compris ceux parlant de ton derrière ! j'essaye de plaisanter un peu mais c'est l'inverse qui se produit.

— Ça par contre tu aurais pu dire que ce n'était pas vrai ! se sent-il vexé. Je ne sais pas ce que tu reproches à mon fessier ?

— Rien en particulier. Je les aime un peu plus rebondi, c'est tout !

— Oui, comme celui de Bastien ou de ton cher client fortuné...

— Serais tu jaloux ?

— Non pas du tout ! Mais je ne comprends pas ce que les filles peuvent trouver de charmant à un derrière...

— Les fesses ne font pas tout ! C'est pour ça que je suis avec toi et non avec eux ! je tente de le rassurer.


Oui, j'adore les beaux fessier ! Où est le mal ? Je ne vois pas pourquoi il est si fâché par mon aveu. Je ne sors pas avec un mec seulement pour son derrière, il faut qu'il est d'autres qualités, comme savoir danser... Et dans mes souvenirs, Gil ne se débrouille pas trop mal dans ce domaine.

En désespoir de cause et pour éviter que cette conversation se prolonge, je l'embrasse tendrement. Baiser qui se transforme par l'ardeur de mon partenaire en une merveilleuse et langoureuse embrassade. Il me fait tournoyer dans tous les sens, pour que je finisse sous son corps très ferme et très sensuel, je dois admettre. Il me regarde droit dans les yeux comme si il cherchait une réponse à l'intérieur.


— Je t'aime ! finit-il par déclarer.


Son regard est si intense et si sérieux que je peux m'empêcher de l'embrasser pour enfin terminé dans un chuchotement à peine inaudible :


— Je t'aime aussi !


Son sourire me va droit au cœur. Jamais en toute mon existence, un sourire m'a fait autant de bien. Heureux, il se lève et file prendre sa douche mais pas sans une remarque à mon encontre.


— Tu vois, ce n'était pas si compliqué !


Réflexion qui aurait du m'atteindre et me faire monter sur mes grands chevaux mais non, je suis restée très calme et heureuse d'aimer à nouveau. L'avenir je m'en fous ! Je veux profiter de l'instant présent !

Vous vous demandez où est passée la femme de tout à l'heure qui avait peur de souffrir et de ses sentiments ? Je peux seulement vous dire qu'elle n'est pas très loin, mais je préfère me laisser aller au rythme de la vie, vivre avec Gil ce que j'ai à voir sans penser à demain...



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Et non je n'ai pas encore terminé la première partie de cette histoire. J'avance un peu mais pas assez vite à mon goût mais bon, on ne peut pas aller plus vite que la besogne.

J'espère que ce chapitre vous a plu et vous fera attendre patiemment la suite...

A très vite... Ah ! Et bon mercredi à tous !


DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Where stories live. Discover now