CHAPITRE 68

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Avant de rentrer à l'hôtel. Nous sommes allé faire un petit tour dans un parc très mignon où l'on a dégusté un cachorro, une sorte de hot-dog à la portugaise, délicieux ! Puis sur les coups de 16 heures, nous arrivons enfin à destination. Je me précipite à l'intérieur du lieu dans lequel je travaille tandis que mon client parle avec le portier depuis près de dix minutes maintenant.


— Ah te voilà ! m'accueille Patricio surpris de me voir arrivée. Je ne pensais pas te revoir aujourd'hui et surtout pas avec autant de paquets ! Dis moi que tu n'as pas tout dépensé ton argent en petits futilités ?


Je pose tous les sac à terre. Ils ont beaux n'être pas très lourds, le tout réunit ensemble pèse son poids. Je m'accoude au comptoir en attendant que monsieur le richissime apparaisse et me dise ce que je dois en faire...


— Ce n'est pas à moi ! C'est à Madeira ! Je pense qu'il a quelqu'un mais qu'il ne veut pas l'admettre...

— Vous avez fait du shopping toute la journée ?

— Je n'ai pas arrêté de m'habiller et de me déshabiller, tu veux dire ?

— Non ! Il t'a fait essayer tous ces fringues ?

— D'abord ce ne sont pas des fringues, ce sont de sublimes robes de luxe ! je proteste. Je ne pourrais jamais me payer l'une d'elles. Mais avec mon petit pactole que j'ai gagné hier, je crois que je vais pourvoir me faire plaisir. J'ai vu une jolie petite tenue d'un montant plus que satisfaisant, j'irai certainement me l'acheter !

— Ne dépenses pas ton argent là-dedans. Profites-en pour réaliser ton rêve ! Avec les treize mille euros qu'il te reste, tu peux aller découvrir une belle partie du monde... L'Inde, l'Indonésie, le Brésil, l'Australie, la Chine, l'Angleterre, les États-Unis...

— Il a raison ! Vous devriez venir visiter mon si joli pays ! me suggère Madeira.

— Je ne sais pas... Je ne sais pas ce que je vais faire de cette fortune venue du ciel.

— Moi je sais ce que je ferais... murmure mon collègue de boulot pensant que personne ne l'entend.


Ce qu'il ignore, c'est que j'ai l'intention de le faire profiter de ce capital.


— Je dois vous laisser ! A demain Mariana ! se congédie mon client mais il en oublie tous ses achats.

— Attendez ! Dois-je vous les monter ? je lui demande en lui montrant toutes les boîtes à mes pieds.

— Que voulez vous que j'en fasse ?


Comment ça ? Il a perdu l'esprit ? Je ne vois pas d'autres explications à son comportement.


— Les offrir à votre amie, celle qui vous a aidé ! je mentionne.


Il se met à rigoler et je ne peux m'empêcher de le trouver craquant mais complètement frappé aussi ! Que lui passe t-il par la tête ?


— Je crois qu'ils sont pour toi ! me souffle mon ami à l'oreille.

— Non ! je crie de stupéfaction. Impossible !

— Il n'y a rien d'impossible belle demoiselle et votre compère à tout à fait raison ! C'est en remerciement pour votre disponibilité, votre travail et surtout de me supporter, je sais que je ne suis pas facile à vivre !


Il y a plus difficile que lui je dois l'avouer ! Au moins lui, si il a quelque chose à me dire il le fait et il sait ce qu'il veut, ce n'est pas le cas de tout le monde !


— Je ne fais que mon travail ! je stipule haut et fort.

— Je vous en demande parfois un peu trop ! Et vous le faites même si cela vous déplaît !


Oui ! Car je ne veux pas me retrouver à la rue ! Je n'ai pas besoin d'une autre galère en ce moment, ma vie est déjà assez compliquée comme ça ! Comment refuser, sans le vexer ?


— Mariana ! Acceptez, s'il vous plaît ?


« Non ! » J'entends dans mon fort intérieur. Mais en même temps, comment rejeter une telle intention ? Personne ne m'a jamais remercier de la sorte, non jamais ! Je suis perdue !


— Prenez ça en gage de votre travail bien fait ! continue t-il tout naturellement du monde.

— Monsieur Madeira ! Je ne peux pas...

— Bien sûr que si ! Et de toute façon vous n'avez pas le choix et appelez moi Ji... Julio ! se reprend t-il ému par la situation.


J'ai presque les larmes aux yeux. Pourquoi ? Car je suis tellement touchée par son geste que je ne peux retenir mon émotion. N'arrivant pas à dire un mot, je me tourne vers lui et lui fait une bise sur la joue. Sa réaction est étonnante ! Son regard s'assombrit ce qui m'inquiète, j'aurais peut-être du m'abstenir, c'est un client. Puis il reste fixé par ce qui se trouve à l'entrée de l'hôtel, c'est à dire derrière moi. Je pivote sur moi même pour savoir ce qui interpelle à ce point là Madeira, Julio ! Je ne sais plus comment l'appeler... Et là mon cœur bat la chamade, pas d'amour mais de peur ! Il n'a pas l'air ravi d'être là, non pas du tout !




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Un petit chapitre qui j'espère vous a plu ? A moi beaucoup mais c'est normal, c'est moi qui l'ai écrit LOL

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La suite mercredi !

En attendant vous pouvez découvrir ma nouvelle histoire De surprise en surprise dont je viens d'ajouter deux petits chapitres ou mes autres écrits qui sont entièrement terminés...

Bonne lecture et bonne semaine à tous et à toutes !

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon