CHAPITRE 104

1.7K 206 4
                                    


Ma nuit a été chaotique ! Je n'ai pas réussi à fermer l'œil. Je revoyais sans cesse la même image dans mon esprit, Madeira et Angela devant l'autel d'une église s'embrassant et heureux.

J'ai beaucoup de mal à croire ce qui m'arrive ! Mais combien de fois encore, il va me falloir pour comprendre que je ne suis pas faite pour être en couple ! Mon destin est de finir toute seule, sans attache et sans personne à mes côtés. Je ne comptes plus tomber dans le piège de l'amour ! Non ! C'est bien trop dur pour mon petit cœur !

Après avoir déversé toutes les larmes de mon corps, j'ai pris la décision de tout quitter une fois encore ! Je retourne au Portugal, lieu que je n'aurais jamais du quitter ! Mais avant, je veux qu'il me dise droit dans les yeux pourquoi il m'a fait ça ? Il me doit une explication ! Même si je sais pertinemment que rien ne pourra soulager la souffrance qui règne en moi.



Je suis devant la maison mère du grand empire Madeira. Je n'y suis entrée qu'une seule fois et c'était avec lui, il voulait me montrer la magnifique vue qu'il a de son bureau. Quand je me remémore cette journée où j'étais la femme la plus heureuse de la terre, je ne peux m'empêcher de verser une petite larme. Ce jour là, jamais je n'aurais cru pouvoir un jour être sur le point d'aller là-haut pour lui dire que c'est fini entre nous ! Et il n'y aura pas de troisième chance ! Il peut toujours aller se faire voir !

Je m'avance vers la réceptionniste qui m'accueille avec le sourire.


— Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?

— Je veux parler avec Julio Madeira !

— Vous avez rendez-vous ?

— Non ! Mais c'est urgent !

— Je suis désolée ! Mais notre patron ne reçoit personne sans rendez-vous !


Vous allez voir après tout ce chemin, elle va m'empêcher d'aller voir son crétin de supérieur !


— Appelez le ! Et dites que Mariana est ici ! je lui ordonne.


Ça lui fait ni chaud, ni froid ! Elle n'en fait rien !

Je décide alors de me précipiter vers les ascenseurs et d'entrer dans une cabine qui est en train de fermer ses portes.


— Attendez ! Vous n'avez pas le droit ! j'entends au loin mais trop tard le monte charge commence sont ascension.


J'arrive à l'étage souhaité et j'aperçois que le lieu est plein de monde qui y travaillent. Quand j'y étais venue, seuls deux employés traînaient dans les parages. Je me faufile derrière une tierce personne afin d'échapper à la personne de l'accueil car oui, ici, il a plusieurs endroits où vous devez vous présenter avant d'avoir droit d'approcher votre interlocuteur et surtout si il s'agit du roi de la société.

Je me dirige vers le secteur tant désiré sans grande difficulté mais un barrage de gros muscles m'attend devant sa porte. Et merde ! Tout ça pour en arriver là !

Je ne vais pas faire machine arrière, non ! Je fonce dans le tas !


— Mademoiselle ! me stoppe un balaise de quatre tonnes. Vous ne pouvez pas entrer dans cette pièce !

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Where stories live. Discover now