DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 130

— Non ! Julio !

Je me réveille en sursaut. J'ai passé une bonne partie de la nuit essayant de ne pas dormir. C'est la deuxième fois, que je fais cet horrible cauchemar. Rien que d'y penser, tout mon corps est en émoi. Je ne comprends pas pourquoi je fais ce genre de rêve. Non ! Il n'est pas mort ! Il est seulement endormi, attendant paisiblement le bon moment pour se réveiller. Le médecin a été très clair avec moi hier soir, certains patients ont besoin de plus de temps pour se remettre d'une telle opération. La patience est le meilleure remède !

Mais alors pourquoi je le vois dans un cercueil entouré des gens qu'il aime ? C'est affreux ! Je suis terrorisée à l'idée que cela puisse arrivé un jour !

Toc, toc, toc... après que l'infirmière de nuit est toquée, elle entre dans ma chambre sans y être invité.

— Vous ne dormez pas ?

— Non !

Elle s'approche de moi à petit pas sans faire de bruit. Mon fils étant dans les bras de Morphée.

— Vous allez bien ? Vous tremblez de tous vos membres ?

— Tout va bien ! J'ai juste mal dormi !

— Si vous préférez la nuit prochaine, nous mettons bébé à la nursery pour vous laissez, vous reposer un peu ?

— C'est gentil mais je préfère l'avoir auprès de moi.

Puis, elle s'en va me laissant seule avec mon désarroi. Quoi qu'il en soit, elle ne peut rien pour moi ! Elle ne peut pas m'affirmer avec certitude que le père de mon enfant va se rétablir... Non ! Elle ne le peut pas ! Personne ne le peut ! Et je sanglote à nouveau en silence.

Une heure plus tard alors que je donne la téter à mon enfant, et que les larmes ont laissé place aux sourires envers mon fils, Gil fait son apparition.

— Que me vaut une visite si tardive ?, je plaisante en constatant l'heure qu'il est, à peine sept heure du matin.

Il faut dire qu'il n'est pas du genre très lève tôt...

Mais il n'a pas l'air de vouloir rigoler. Ce qui m'inquiète instantanément.

— Ne me dis pas qu'il... je m'arrête les larmes ayant pris le dessus sur moi.

— Eh ! Non ! Ne pleures pas ! Il s'est réveillé !

Je pleurniche de plus belle.

— Mariana ! Il est enfin parmi nous !

— Oui mais à ta tête, je comprends qu'il y a quelque chose qui ne va pas !, je renifle négligemment.

— Je ne serais te dire ce qui se passe. Je ne l'ai pas encore vu. Quand Madalena m'a appelé, il y a une heure, j'ai accouru à l'hôpital, mais je n'ai pas pu accéder à sa chambre.

— Que t'a dit sa mère exactement ?

— Qu'il s'était réveillé mais qu'il était un peu désorienté... J'en sais pas plus ma belle !

— Bonjour !, entre une nouvelle infirmière alors que je m'apprêtais à quitter ma chambre pour deux étages plus haut.

Elle ouvre les rideaux afin de faire entrer un peu de lumière naturelle dans la pièce. Je me rassieds sur mon lit, en couchant délicatement mon bébé dans son berceau.

— Comment allez vous ? Ma collègue m'a informé que vous avez eu une nuit mouvementée ?

— Bien !, je mens légèrement.

Elle me prend ma température et mon pouls.

— Vous n'avez pas de fièvre mais le rythme de votre cœur est élevé. C'est peut-être monsieur qui vous donne des soucis ?, fait-elle un petit clin d'œil à mon ami.

Pourquoi toutes les infirmières tombent sous le charme de Gil ? Ok ! Il est beau ! Mais vous n'allez pas me dire qu'aucune femme de ce service n'est fiancée ou bien mariée. Ça serait étrange !

— Je n'y suis pour rien ! Je n'étais même pas là cette nuit !, se défend le seul homme de la pièce se sentant menacé.

— Alors elle aurait sûrement préférée que vous restiez ?

— Non !, nous crions à l'unisson Gil et moi. Pas du tout !, je poursuis.

— Je vais informer le médecin. Il viendra vous ausculter dans l'heure qui vient. Ne sortez pas de votre chambre !, m'oblige t-elle à rester enfermée ici et ne pouvant pas aller m'informer de l'état de santé de mon homme.

— Bien !, j'accepte car je sais pertinemment que l'ami fidèle de Julio n'acceptera jamais que je quitte cet endroit sans l'accord de mon médecin.

La jolie infirmière s'en va et je pousse Gil à partir.

— Tu devrais également sortir d'ici !

Je ne veux pas qu'il soit là quand mon gynécologue arrivera. Il est impossible pour moi de confier mes problèmes au docteur, s'il est présent.

— Pourquoi ? Je n'ai rien d'autre à faire !

— Montes à l'étage et essayes de te renseigner sur Madeira !

— Entendu ! Mais promets moi d'attendre le médecin sagement et mon retour, avant de partir à la recherche d'informations concernant ton homme ?

— Promis !, dis-je tout en croisant les doigts derrière le dos.

Ce qui le rassure et file vers la sortie. S'il met une plomb à revenir, il croit sincèrement que je vais l'attendre sans broncher. J'ai besoin de savoir ce qu'il y a avec le père de mon enfant ou je vais devenir folle !

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Coucou, j'espère que ça vous plaît toujours... Et que vous avez envie de découvrir la suite ! 

Très bonne semaine à tous et à vendredi pour un nouveau chapitre.