CHAPITRE 46

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— Ah ! Comment je me suis retrouvée dans cette endroit ? je parle à haute voix.


D'un rêve je me retrouve en plein cauchemar.


— Où suis je ? Et qui est couché à mes côtés ?


J'ai peur de regarder son visage.


— Et si c'était... je ne sais pas... un inconnu, un pervers... je murmure sans le vouloir.


Il faut que je me taise et que je déguerpisse à toute vitesse d'ici.


— Ce lieu est vraiment horrible ! Je me sens devenir claustrophobe, j'ai l'impression que le plafond va lâcher dans la seconde ! je ne peux m'empêcher de parler.


Comme si je voulais me rassurer que tout cela n'est pas réel, que je suis en train de dormir sagement dans mon lit, dans ma charmante chambre que me loue Ana dans son merveilleux petit hôtel...


— Tu as déjà dit ça hier, je te signale !

— Ah ! je prends peur en entendant sa voix.

— Que fait on ici ?

— On dormait... Du moins je dormais. Toi, tu essayais peut être de te rappeler la soirée d'hier...

— Quelle soirée ?

— Celle où tu as bu plus que de raison ! se fâche t-il brusquement.


Attendez ? Reprenons mes esprits... Hier, je suis sortie avec Silvia et Patricio... Non, il y avait également le beau Bastien, je me souviens soudainement et puis Grace. Gil, lui est arrivé bien plus tard, on a dansé et on s'est réconcilié... Mais je ne me rappelle pas de ce lieu infâme... Pourquoi a t-on dormi dans cette chambre ?


— Pourquoi ?

— Pourquoi quoi ? Tu as l'air perdue ma chérie ?

— Oui ! Comment on s'est retrouvé ici dans ce machin, bidule... tout ce que tu veux mais pas une chambre ? Et depuis quand on se tutoie ?

— L'alcool t'a fait plus de mal que je l'imaginais...

— Non ! Enfin si ! Je ne sais pas... et si c'était les bières que j'ai ingurgité hier... mais je sais une chose, je n'aurais jamais payé pour dormir ici, même ivre ! je ne sais plus ce que je dis.

— Toi peut être que non, mais moi oui !

— Enfin ? Tu as vu cet endroit ? Il est insalubre !

— Je sais ! Tu devrais t'en plaindre à ton patron ?


J'en crois pas mes oreilles... Alors on est dans la chambre de Padre à l'hôtel ? Non ! Impossible ! Personne ne payerait une somme pareille pour dormir ici... Gil est complètement déséquilibré ou quoi ?


— Tu es fou, il faut te soigner !

— Et toi tu es folle, et tu ne sais pas ce que tu racontes... me provoque t-il.

— Je sais qu'il faut être disjoncter pour dormir dans cette chambre, si on peut appeler ça une chambre... Je dirais qu'il s'agit plutôt d'un lieu en friche...

— Oui sûrement ! Tu sais maintenant ce que je suis capable de faire pour toi...

— Je t'en demande pas tant ! Si, à vrai dire...


Il me sourit et se jette sur moi, m'embrasse fougueusement et m'avoue entre deux baisers :


— Je vous aime mademoiselle Pinto !


Sa langue cherche à nouveau la mienne et je vous épargne la suite. Il me fait valser dans tous les sens du terme. Je suis à lui, rien qu'à lui l'espace d'un instant, mais je suis rattrapée par ma mémoire au moment de conclure l'affaire.

Je le stoppe dans ses mouvements ne répondant plus à ses va et vient... Ses yeux s'assombrissent puis son inquiétude prend le relais :


— Qu'est ce qui t'arrive ?


Je n'arrive pas à croire que je me suis encore ridiculisée devant cet homme. Pas en arrêtant nos ébats amoureux... Quoi que ? Je viens peut être de signer ma mort... mais parce que je me suis fait... Non, pas possible !

Je cherche dans ma tête les derniers souvenirs qu'ils me manquent mais rien ne vient... Je suis dans l'obligation de lui demander... Et je ne sais pas comment je vais pouvoir encore le regarder en face après ses aveux... La honte ! Je devais déjà vivre avec le fait de lui avoir vomis dessus, mais ça c'est encore plus horrible !


— Mariana ?

— Je me suis fait dessus hier ?

— Quoi ? Mais de quoi tu parles ?

— Je me souviens que j'avais une grosse envie de faire pipi et j'avais toutes les difficultés du monde à me retenir...

— Tu arrêtes notre étreinte pour ça ? C'est ridicule !

— Pas pour moi ! J'ai déjà fait assez de choses absurdes à ton encontre... Je ne voudrais pas rajouter ça à mon palmarès...

— Rassures toi ! Il n'est rien arrivé de grave à moins que de draguer d'autres hommes devant moi te fasses regretter d'avoir bu autant...

— J'ai fait ça ?

— Et j'en passe ! Mais on pourrait peut être revenir à cet envie plus que pressante que j'ai de te donner un maximum de plaisir... me fait-il balancer sur le dos pour finir ce qu'on avait très bien commencé.



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Et voilà pour la seconde fois ce chapitre, je l'avais déjà posté mais malheureusement il n'a pas apparut... Hou.....

Bon je tenais également à vous informez que les prochains chapitres ne seront pas pour tout de suite je me donne 15 jours pour finir la première partie de ce livre et après je reposterai la suite pendant que je m'occuperai d'avancer sur De surprise en surprise.

A très, très vite...

Bisous et passez un bon week-end !

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Where stories live. Discover now