DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 30

Nous entrons dans une boutique où il me communique sa taille de pantalon et de chemise, avec ses informations je lui propose trois tenues différentes... Je l'enferme dans une cabine et lui demande de les essayer. Ce qu'il fait sans broncher !

Après deux petites minutes il ouvre la porte qui nous sépare l'un de l'autre pour solliciter mon aide.

— Pouvez vous me dire quel haut je dois mettre avec ce pantalon blanc ?

Pas besoin de vous faire un dessin, cet homme est quasi nu, seule son caleçon de marque cache ses parties intimes ! C'est un Dieu grec ! Et moi, je suis en ébullition... Je n'ai jamais vu un corps si parfait ! Je ne sais pas si il est vraiment qui il est mais une chose est sûr c'est qu'il est d'un autre monde... Un lieu où le défaut n'est pas acceptable... Je ne peux quitter son torse des yeux que j'en oublie même sa question.

Que voulait-il au juste ?

— Mariana ! Alors ? insiste t-il.

— Quoi ? me voilà à nouveau avec ce mot à la bouche.

Décidément je n'apprends pas de mes erreurs... Concentres toi ma vieille ! Je m'insuffle.

Et après avoir quitter des yeux le beau abdomen de ce mec, je me redresse sur mon banc dans lequel je patiente depuis qu'il est entré là-dedans et je peux enfin remettre mes idées en ordre. Oui, le pantalon blanc ?

— La chemise blanche ! je lui suggère.

— Vous en êtes certaine ?

— Oui ! Ça va faire ressortir votre beau bronzage ! me voici encore en train de penser à son anatomie.

— Si vous le dîtes !

Il referme sa porte et moi je secoue ma tête pour effacer ce qui se trame dans mon esprit, rien de très professionnel je vous l'avoue, je suis presque à me lever de ma place et aller le rejoindre dans sa cabine mais je reviens à la réalité lorsqu'il en ressort de blanc vêtu. Il est à tomber par terre ! Il est plus que séduisant !

— Comment vous me trouvez ? s'inquiète t-il de mon silence.

Il est parfait ! Non, il est plus que parfait, splendide ! Que j'en reste bouche bée...

— Mariana ! On ne va pas y passer la journée ! Alors cette tenue ?

— Ma... gni... fique !

— Ce n'est pas un peu trop blanc ?

— Non !

Je m'approche de lui et lui relève les manches de sa chemise.

— Maintenant, vous êtes un vrai brésilien !

— Pourquoi ? Je ne l'étais pas avant ?

— Si... Mais...

— Mais quoi ? s'énerve t-il.

— Rien... Il y a ce cliché ici au Portugal... Le brésilien revient au pays habillé de blanc !

— C'est complètement débile !

— Peut-être... Mais qu'est ce que ça vous va bien !

— Ok, je vais essayer autre chose... Un jean !

— Bien ! Je vous attends !

Pendant qu'il se change, je me vois à son bras sur la plage de Copacabana. Lui de blanc et moi d'une robe de soie très courte, vu la chaleur qu'il doit y faire, nous baladant le long de l'eau... Mais mon rêve est de courte duré car monsieur sort de sa cachette dans un accoutrement, je ne trouve pas d'autre mot pour définir ce que je vois. Les pantalons larges ne lui vont pas du tout et ce tee-shirt encore moins... Je devais être ailleurs quand j'ai choisi ça...

Il va me virer sur le champ !

— Ma jolie, je vais y réfléchir à deux fois avant de vous faire confiance car là, je crois qu'on va oublier... Ce jean ne ressemble à rien et sur moi il a l'air d'un sac patate !

— Je suis désolée ! Vous avez raison, c'est du n'importe quoi cette tenue, essayez l'autre ?

— J'espère pour vous qu'elle...

— Allez en cabine, on en reparle après ? je le coupe dans sa phrase car je n'ai pas envie d'entendre encore une fois que je me suis trompée.

Et si il n'a pas de coup de cœur pour la prochaine tenue, je n'ai plus qu'à aller me rhabiller, je vais me retrouver sans emploi en moins de temps que je l'aurais imaginé... Je croise les doigts et je le pousse dans son cagibi et referme la porte. Et j'attends. Cinq minutes plus tard j'attends toujours encore et encore qu'il daigne sortir... Mais étant du genre peu patiente, j'ouvre la porte et le découvre, (non pas nu, je vous rassure), perplexe face aux vêtements qu'il porte...

Et voilà ! C'est fait ! C'est ma disgrâce !

— Alors vous avez décidé d'y passer la journée ? Je tente le tout pour le tout en reprenant ses propos. Sortez ! Qu'on voit ce que ça donne ?

— Je crois qu'on n'a pas la même définition du mot décontracté, mademoiselle ?

— Pourquoi vous dîtes ça ? Ok ! Le pantalon de tout à l'heure n'était pas très saillant sur vous mais là, il vous fait de jolies fesses celui-ci ! je le flatte espérant qu'il efface ce mauvais regard.

Il se mire dans le miroir et son visage s'illumine. Ça l'air de lui plaire... Du moins c'est ce que je pense. Ce jean droit met son fessier en valeur et cette chemise bleu fait ressortir ses beaux yeux, que voudrait-il de plus ?

— Finalement, ce n'est pas trop mal...

Pas trop mal ? Il plaisante là ? Sur les trois combinaisons, deux sont carrément superbes sur lui... Il est comme tous ses riches, qui ne sont jamais satisfaits ! Je suis dégoûtée...

— Allez ne faite pas cette tête ! J'aime beaucoup, je suis impressionné par votre capacité à lier deux types de vêtements... Je vais en cabine me rhabiller et après on file direction un magasin de chaussures, m'indique t-il, ce qui me réjouit.

Si il continue comme ça par contre, à jouer avec mes nerfs, il ne va pas me reconnaître, je vais lui tomber dessus comme une vieille femme aigrie pleine de vitalité pour lui faire ravaler son sourire narquois.

Pendant qu'il s'affaire dans son trou, moi je fais le tour du magasin afin de m'occuper l'esprit. Moins je pense à cet homme et plus je me sens bien... Mais le repos est de courte durée, moins de deux minutes plus tard, il est déjà en caisse réglant ses achats, il a opté pour le complet blanc et la tenue bleue. Les hommes sont pires que les femmes, toujours en train de se plaindre alors qu'ils adorent ! Je ne les comprends pas...

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Et voilà un autre chapitre, j'espère qu'ils vous ont plu ?

Le prochain est pour ce week-end normalement...

A très vite mes chers lecteurs ... N'hésitez pas à lire mes autres histoires en attendant, je sais je me répète... C'est mon plus gros défaut ! LOL

 Bye !