DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 87

Avec ma tasse de café bien chaude, installée sur la canapé du salon, je scrute les petites annonces à la recherche d'un emploi qui pourrait me plaire sur le portable de Silvia quand la sonnette de l'appartement se met à retentir.

Qui ça peut bien être à cette heure-ci ?

Tous mes colocataires et amis sont à leur travail, je n'ai rien commandé non plus pour que ce soit une livraison... Je me lève et jette un petit coup d'œil vers l'extérieur avant d'ouvrir et je reste paralysée en voyant qui c'est.

Pourquoi est-il ici ? On n'a plus rien à se dire ! Pourtant je me doutais qu'il n'allait pas en resté là !

Il n'est pas le genre à baisser les bras devant les difficultés, non pas lui ! Il doit plutôt être un homme coriace, vu ce qu'il a fait de son entreprise ! Personne ne voyait l'enfant du grand PDG du Groupe Madeira International, faire mieux que son père qui avait déjà bâti un grand empire mais avec Julio Madeira aux commandes, la société n'a fait qu'accroître son profit au fil des mois... Il sait négocier comme personne et arrive toujours a ses fins. Voilà comment les médiats brésiliens le qualifient.

Et moi j'ai peur d'être pris au piège ! Il peut être très persuasif ! Je refuse d'être manipulée surtout par un homme qui me dit m'aimer ! Je veux être sûre de ce que je veux avant de pouvoir lui parler à nouveau. Donc je décide de ne pas ouvrir la porte et faire comme si je n'étais pas là. Il finira bien par partir...

Mais dix minutes plus tard il est toujours là ! Et cela fait un petit moment qu'il tambourine comme un dingue sur ma porte d'entrée.

— Mariana ? Je sais que tu es là ! Je ne partirais pas avant qu'on ait eu notre conversation ! Alors viens m'ouvrir !

Les mecs de la télé avaient raison sur lui, c'est vraiment quelqu'un d'opiniâtre ! Il ne cède jamais ! Mais cette fois-ci il faudra bien ! Car j'ai nullement l'intention de céder moi non plus !

— Mariana ? Si tu ne le fais pas, je l'ouvrirais moi même !

J'attends de voir ça ! Il a beau avoir un corps de rêve et des muscles bien formés, il s'agit tout de même d'une porte blindée, fermée avec trois serrures. Impossible d'ouvrir ! A moins d'en avoir la clé...

— On ne va pas y passer le journée ! Ouvres moi !

Non ! Non ! Et non ! Je me dis intérieurement.

— Ok ! J'ouvre alors !

Mon regard reste scotché à la porte afin de découvrir comment monsieur le milliardaire va s'y prendre pour réaliser le miracle tant attendu... Mais à ma grande surprise, comme par magie, il ouvre ma porte et se retrouve face à moi. Comment a t-il fait ? Je l'ignore !

Je suis paralysée, non terrorisée face à lui sans savoir quoi faire...

— Je suis venue te remettre ça ! m'annonce t-il le plus simplement du monde en me tendant mes esquisses.

— Euh... merci ! le remerciai-je maladroitement en prenant mes bouquins de ses mains.

— Mariana ? Il faut que tu me pardonnes ! Je n'arrive pas à vivre sans toi. Tu me manques terriblement ! Si c'est vraiment ce que tu veux, je te mets femme de chambre mais...

Non ! Il ferait ça ? J'ai beaucoup de mal à le croire et encore plus de mal à comprendre ma réponse...

— Je ne suis plus intéressée !

Pourquoi j'ai dit une telle chose ? Je suis vraiment perturbée ! Je n'arrive pas à assimiler quoique ce soit en sa présence. Ce mec a le don de me rendre chèvre !

— Ok ! Alors dis moi ce que je peux faire pour te récupérer, du moins pour que tu me pardonnes ?

Je ne comprends pas ce qui se passe avec moi. Ma tête, mon corps ne répondent pas. J'ai l'impression que tout se mélange en moi.

— Laisses moi du temps ! je finis par dire sans savoir comment.

Puis il se rapproche de moi. Et là, j'ai mon cœur qui fait un énorme boum. Il va exploser si il fait encore un pas, un minuscule pas en avant. Je ne vais pas m'en sortir ! Ouf ! Il s'arrête mais le supplice reprend quand celui-ci braque ses yeux sur moi avec un regard de chien battu. Jamais je n'ai pu résister à ça ! Je suis faible même très faible surtout quand il s'agit de lui. Il va me tuer à force de me faire ça. Mon petit cœur ne va pas le supporter encore très longtemps... Et en moins de temps qu'il n'en faut je me retrouve dans ses bras, bouche contre bouche savourant avec délice son baiser du feu de Dieu.

Comment lui résister ? Pour moi c'est impossible !

Je me laisse aller à la douceur de ses caresses. Ses lèvres descendent le long de mon cou et fait glisser une de mes bretelles sur mon bras et la seconde suit le même chemin. Puis une chose entraînant une autre je me retrouve presque nue devant lui. Il faut dire que je pensais passer la matinée toute seule donc j'étais restée en tenue de nuit, c'est à dire vêtue d'une culotte en dentelle et d'une petite nuisette en coton, rien d'affriolant je vous rassure mais ça n'a pas l'air de le gêner, bien au contraire.

Il admire mon corps un bref instant avant de m'avouer :

— Si tu savais à quel point tu m'as manqué ?

J'ignore si il parle de moi en entière ou bien que des courbes de mon anatomie mais plus le temps d'y pensé vu qu'il me jette à la renverse sur le canapé avant de se poser délicatement sur moi. Je ne m'étais même pas rendue compte qu'il était en simple boxer lui aussi. Il a fait vite, c'est impressionnant !

La peau de nos corps se touchant, je sens monter en moi une chaleur qui ne met plus si inconnue que ça. Il faut dire qu'avec lui, mon organisme passe par beaucoup de sensations toutes différentes des une des autres mais tellement torrides ! Son touché me frôle à peine et pourtant mes poils se hérissent à son contact. Il m'embrasse avec fougue et je réplique avec des mouvements très langoureux de ma langue contre la sienne. Un moment qui finit par m'exciter plus qu'il ne le faut. Je suis en braise ! J'ai besoin de lui en moi, là tout de suite ! Mais monsieur n'est pas de cet avis et prolonge les préliminaires encore et encore... Généralement je suis en phase avec lui mais là non ! Cela me rend démente. Insensé mais vrai, j'attrape sa verge entre les mains et me la pénètre en moi, ce qui me soulage un peu avant que les spasmes reviennent.

Il me regarde surprit par mon action et poursuit mon travail. Ses va et vient sont fermes et très sensuels. J'admire son corps qui pour moi révèle toute sa splendeur dans des moments pareils. Il est plus que séduisant, il est tout bonnement alléchant, captivant, fascinant, prodigieux, un mâle à la perfection !

J'en conclue que je suis toujours autant conquise, aimantée, charmée par ce mec !

Puis après un dernier coup de reins, j'explose dans un cri de bonheur, de joie, ma délivrance plus que jouissante. Je plane, je suis au nirvana !

Nos deux corps en sueurs restent collés l'un à l'autre près à recommencer de plus belle...