Chapitre 6 : Les Veroux

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Pdv Rémus :

Le moment qui suivit fut quelque peu gênant. Je n'osais pas lui demander ce qu'elle cachait dans sa valise, et elle était trop embarrassée d'avoir été prise sur le fait pour dire un mot.

Et, j'ai fini par lui poser une autre question, histoire d'enfin rompre ce malaise :" Qu'est-ce que c'est que cette salle ?

- La pièce va et viens, ou salle sur demande. Elle n'apparait que si on en a vraiment besoin et si on passe trois fois devant la tapisserie de Barnabas le follet. expliqua Blanche

- Tu l'as découverte toute seule ? demandais-je.

- Ce n'est pas exactement moi qui l'ai trouvée. murmura-t'elle.

Pendant que nous parlions, Blanche avait laissé sa valise au sol. Je vis qu'un des verrous s'était ouvert. Et un clic nous indiqua que l'autre aussi. D'un coup, quelque chose sortit de la valise, Blanche se précipita vers cette dernière pour la fermer et soupira :" Il s'est encore échappé..." Je n'eux même pas le temps de lui demander de quoi elle parlait, qu'une petite boule de poil grise passa devant moi et vola un chandelier brillant, qui faisait bien deux fois sa taille.

Pdv Blanche :

Mince, j'ai été stupide ! J'étais tellement préoccupée par le fait qu'il fallait le convaincre de ne pas en parler, que j'ai oublié qu'il savait ouvrir ces verrous !

Il a déjà volé un chandelier, je m suis élancée vers lui, au moins je suis certaine que tous les objets brillants présent ici l'empêcheront de sortir de la salle. Je le manque de peu à chaque fois ! Je retente une dernière fois... Il s'est enfuit vers la droite ! Je baisse la tête contre la table de dépit.

Pourquoi faut-il toujours qu'il fasse des siennes ?

Puis, j'ai entendu une voix :" Je l'ai."

Pdv Rémus :

"Je l'ai." ai-je dit.

Quand Blanche a essayé d'attraper l'animal, il s'est enfuit par la droite, et je l'ai pris en sandwich. Je tenais maintenant une petite boule de poil grise au long nez aplatit, yeux noirs brillant d'intelligence, et pattes griffues. Je regardais la petite créature.

" C'est un niffleur ? demandais-je, curieux.

- Je... euhm... Oui ? répondit-elle avec un petit sourire gêné.

- C'est pas interdit de ramener d'autres animaux que... commençais-je.

- Qu'une chouette, un hibou, un chat ou un crapaud, si. Mais il avait besoin de moi ! J ne pouvais pas le laisser tout seul... murmura-t'elle.

- Dons tu l'a ramené sans autorisation ? demandais-je.

- Oui ? refit-elle avec le même sourire embarrassé. Il n'est pas dangereux ! Il a juste tendance à voler ce qui brille et à renifler partout, c'est tout... Il ne ferait de mal à personne.

- Comment ça se fait que tu ais un niffleur ? Ts parents ne pouvaient pas s'occuper de lui ? Parce que là c'est plutôt risqué avec Rusard et son chat qui rodent dans les couloirs. remarquais-je.

-Eh bien, il était à mon père. Et maintenant, mon oncle et ma tante ne peuvent pas s'en occuper ; mon oncle et un moldu et ma tant, c'est compliqué. expliqua-t'elle en récupérant le petit animal. Je compris vite ce qui était arrivé à ses parents, ce n'est pas rare par les temps qui courent.

- Je vois, il s'appelle comment ? demandais-je d'un ton plus enjoué pour détendre l'atmosphère.

- Ernest ! répondit-elle en ouvrant sa valise et tentant de remettre le niffleur à l'intérieur. Aller, lâche moi les mains, je reviendrais bientôt souffla-t'elle à l'animal avant qu'il n'accepte enfin de lâcher prise."

Pdv Blanche :

Rémus est partit vers la sortie mais quelque chose me taraudais :" Si tu me cherches depuis la fin du cours d'histoire de la magie, ça veut dire que tu n'a pas déjeuné !

- Pas le temps ! dit-il en fermant la porte, ce qui me fit sourire.

- Tous les Gryffondors ne sont peut-être pas identiques finalement. remarquais-je dans un sourire."

la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant