Chapitre 77

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Pdv Sirius :


Le contrôleur a répété ma destination au conducteur, et le bus a démarré furieusement, évitant les autres voitures, et me forçant à m'accrocher le plus fort possible à une barre pour ne pas aller m'écraser contre la vitre du bus. 

Pendant que le conducteur roulait à une vitesse hallucinante, et que le contrôleur lisait la gazette du sorcier, je me mettais à douter.

Je suis parti du postulat qu'aller chez Will était la meilleure chose à faire, mais, ici c'est le début de la soirée, donc je vais arriver au beau milieu de la nuit là bas, et puis, connais pas du tout ses parents, et rien ne me garantit qu'ils accepteront de m'héberger sous prétexte que j'ai fugué. 

Les questions se bousculaient dans ma tête, jusqu'à ce que le lecteur de la gazette du sorcier ne déclare :"On est arrivés !"

Je suis alors descendu avec ma valise.

J'ai vérifié les noms sur la boîte au lettre :

"Jacob et Quinny Kovalski, 

William et Blanche"

Le "et Blanche" était écrit sur un papier qui avait été rajouté sur la boîte aux lettres.

J'ai reconnu l'écriture de Will, mais en moins assurée, un peu plus enfantine, je suppose qu'il a écrit ça quand il était plus jeune.

J'ai sentit une goutte de pluie me tomber sur la tête, et ce fut très vite l'averse. Je me suis vite avancé vers la porte, mais, malgré la pluie, j'hésitais à frapper à la porte. 

Cependant, il fallait bien que je le fasse, et puis, je n'allais pas faire honte à ma réputation ; je suis censé être le type ose toute les bêtises non ?


J'ai frappé trois coups à la porte, et j'ai entendu un miaulement puis plusieurs feulement de chat, et des pas qui se rapprochaient de la porte, qui s'est ensuite ouverte pour me laisser voir William, ses cheveux légèrement bouclés encore plus en bataille que d'habitude, et en pyjama, c'est vrai qu'ici il doit être entre 2 et 3 heures du matin. Visiblement ça devait ce voir que ce n'était pas vraiment la forme de mon côté parce qu'il m'a demandé :"Ça va pas ?".

Sur le coup, j'ai cherché quoi lui répondre sous la pluie, et j'avoue qu'aucun de nous deux n'a vraiment pensé à me faire rentrer à ce moment là. Ça nous est simplement sortit de la tête.

Puis il s'est exclamé en me prenant dans ses bras d'un coup, après, je suppose, avoir lu dans mes pensées toutes les questions que je me posais t la petite dispute à laquelle je n'arrêtais pas de repenser :"Evidemment qu'on ne va pas te laisser à la rue après ça !

- Merci... murmurais-je avant de continuer. Tu sais que tu vas être trempé là ?

- Je pense être dans le vrai en disant que là tout de suite maintenant, on s'en fiche royalement. plaisant-t-il tout en me serrant un peu plus fort dans ses bras. Mais il serait tout de même mieux qu'on rentre à l'intérieur.

- Je pense aussi. confirmais-je alors qu'il me lâchait en que nous rentrions à l'intérieur."


Il a ouvert un placard et en a sortit une serviette qu'il m'a lancé et que j'ai parfaitement réceptionné, et en en prenant une seconde pour lui.

C'est à peu près à ce moment que j'ai remarqué une chatte obèse qui me réclamait des caresses à mes pieds, et l'absence du reste de la famille de mon petit ami, je l'ai donc interrogé :"Tes parents ne sont pas là ?

- Ils sont partis dîner en ville pour leur anniversaire de mariage, et Blanche est allée voir Andromeda. anticipa-t-il.

- Je ne savais pas que tu avais un chat. constatais-je en posant les yeux sur la petite créature certainement fille du diable déguisée en ange.

- Ce n'est pas la mienne, je te présente Poupette, la chatte de la voisine, et officiellement ma garde du corps, officieusement, je la garde le temps que sa maîtresse revienne de ses vacances. répondit-il en riant.

- Ça, un garde du corps ! Si j'avais été un tueur tu serais mort avec, euhm, Choupette ? Je vais l'appeler enfant du diable, ça fera l'affaire. m'indignais-je avec un ton exagéré, plaisantant bien évidemment.

- Elle sort les griffes uniquement quand elle en a envie, c'est à dire rarement en fait... Mais elle est gentille donc on lui pardonne. Et enfant du diable ? Ce n'est pas un tout petit peu exagéré ? répondit-il.

- Pas le moins du monde ! déclarais-je, avant de sortir de mon rôle de, je suppose, tueur de chats à mi-temps. Désolé de t'avoir réveillé...

- Ne t'inquiètes pas, je n'arrivais pas à dormir de toute façon. me rassura-t-il avec un sourire. Je te propose de venir poser ta valise dans ma chambre, je suis quasiment sûr que mes parents seront d'accord pour que tu restes ici, et puis de toute façon, pour cette nuit, ils ne sont pas là, donc tu restes, je ne te laisses pas le choix."


J'ai acquiescé puis nous avons monté les escaliers de la maison, il a ouvert la première porte à droite, et j'ai vu que la pièce était coupée en deux par un trait noir fin au sol, et un rideau ouvert pour l'instant. Le côté dans lequel nous étions était principalement jaune, et celui d'en face, dans les tons bleus.

Will m'a expliqué :" Le côté dans lequel on est, c'est mon côté de la chambre, et en face c'est celui de Blanche. On ferme rarement le rideau mais dans l'idée c'est censé être un peu comme deux pièces distinctes. Donc tu peux poser ta valise ici. Et je pense que Blanche ne m'en voudra pas trop si tu prends sont lit ce soir, après je sais pas trop comment on fera quand elle sera rentrée...

- Pourquoi tu n'arrivais pas à dormir déjà ? demandais-je avec une idée derrière la tête, une idée qui allais d'un côté, me permettre de me changer les idées, et d'un autre, le fatiguer assez pour qu'on s'endorme tous les deux au final.

- J'étais juste pas fatigué, pourquoi ? expliqua-t-il simplement.

- J'ai une idée pour remédier aux deux problèmes. affirmais-je en me penchant un peu vers lui pour pouvoir poser mes lèvres sur les siennes, puis, j'ai appuyé un peu sur ses épaules pour l'inciter à s'asseoir sur son lit. ensuite, eh bien, disons que la nuit a été longue, et qu'on a su où j'allais dormir quand Blanche serait de retour."


Ellipse :


Pdv Sirius :


J'ai été réveillé par les premiers rayons du soleil entrant dans la chambre de Will, et en ouvrant les yeux, j'ai vu qu'il était juste à côté de moi, entrain de mettre une chemise, après avoir visiblement remit un pantalon.

Je me suis approché de lui, et j'ai passé mes bras autour de lui par derrière, laissant mes mains devenir un peu baladeuses et ai posé ma tête sur son épaule, l'empêchant de fermer les boutons de sa chemise en constatant :"Déjà habillé, alors que le soleil s'est tout juste levé ? 

- Arrêtes s'il te plait, je vais aller demander à mes parents de te laisser rester ici pour les vacances, donc on a tous les deux tout intérêt à ce que tu me laisses mettre ma chemise. répondit-il en essayant doucement de me faire lâcher prise.

- Si c'est pour pouvoir te les retirer après, on va dire que je ne suis pas contre. murmurais-je à son oreille, exprès pour le gêner, tout en retirant mes mains.

- Dis pas ce genre de chose ! s'exclama-t-il en attrapant l'oreiller juste à côté de lui, et me frappant avec, les joues toutes rouges."



la fille à l'étrange valiseWhere stories live. Discover now