Chapitre 98

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Pdv Blanche :


Comme d'habitude, je suis allée chercher Rémus à l'infirmerie, mais cette fois-ci, je voulais qu'on parle, j'espérais qu'on décide de ce qu'on allais faire après Poudlard. Je n'en avais jamais parlé avec lui, alors que c'est important, après tout, c'est de notre avenir dont nous parlons.

Nous marchions comme d'habitude depuis l'infirmerie vers le dortoir de Gryffondor. Je savais quel sujet je voulais aborder, mais je n'arrivais pas à commencer la conversation. 

Pourquoi c'est si difficile d'aborder un simple sujet ! Pourquoi la communication est-elle si compliquée et pourtant si essentielle ? Et pourquoi les paquets de nourriture ont toujours des ouvertures faciles impossibles à ouvrir ? Pourquoi les moustiques existent à par pour nourrir les araignées ? Pourquoi...


Pdv Rémus :


Blanche et moi marchions à travers les couloirs de Poudlard, cependant, j'avais l'impression qu'elle était pensive, elle semblait préoccupée.

Je lui ai donc demandé "Blanche, ça va ? Tu as l'air anxieuse.

- Non, oui, peut être... se confondit-elle en réponses illogiques.

- Je prends ceci pour un non. l'interrompis-je. Qu'est-ce qui te tracasse ? 

- Eh, bien... commença-t-elle. Je me demandais... elle marqua une pause, dont j'attendis patiemment la fin, bien décidé à ne pas rompre le silence et à la laisser s'exprimer, ou plutôt à lui forcer la main pour qu'elle m'explique ce qui ne va pas. Ce que tu allais faire après Poudlard, et ce que j'allais faire quand les cours s'achèveront. termina-t-elle d'une traite, comme si elle voulait en avoir fini le plus vite possible avec elles."


Je suis resté quelques instants interdit, plutôt surpris par le sujet, mais elle avait raison, il allait bien falloir un jour que l'on sache ce qui allait se passer ensuite. 

Après tout, Poudlard ne va durer toute notre vie, ça sera bientôt la fin de l'année, et bientôt, nous n'aurons plus rien à faire ici, et à ce moment là, que ferons nous ?


J'ai finis par prendre la parole et affirmer, malgré le doute qui m'envahissait toujours quand je pensais à 'la suite' :"Je t'avoue que je ne sais pas vraiment quoi te répondre, à part que tu te pose la mauvaise question. elle a relevé la tête vers moi, j'avais visiblement piqué sa curiosité. La question n'est pas ce que tu vas faire, et ce que je vais faire, mais ce que nous allons réaliser ensuite. j'avais accompagné mes paroles d'actions, en lui attrapant les mains, et scellant la 'promesse', de rester ensemble pour la suite, par un baiser. même si au fond, je savais que nous allions devoir réellement réfléchir à quoi faire ensuite, autant vis-à-vis de mon petit problème de fourrure, que de sa valise peu conventionnelle."



Pdv Sirius :


Comment James peut-il être aussi fleur bleue ma parole !

Ça fait bien une heure qu'il ne parle que de Lily dans le dortoir !

Bon, d'habitude il le fait aussi, mais Rémus est là pour me tenir compagnie et le faire taire, mais avec la pleine lune d'hier, il doit être entrain de fricoter avec Moonwolf. Je me retrouve donc seul à devoir gérer un Colin* en manque d'amour comme Peter dort !


*Colin est le nom de l'amoureux dans la plupart des histoires classiques 


J'ai finis par l'interrompre après une énième tirade sur sa chère et tendre, avec mon coussin dans la figure, et une exclamation :"Pour l'amour de Merlin, James, soit tu sors avec elle, soit t'arrêtes d'en parler tout le temps !

- C'est facile à dire ça ! rétorqua-t-il en repoussant le coussin que j'essayais de lui coller sur le visage pour le faire taire.

- Et c'est facile à faire ! continuais-je en appuyant le plus fort possible sur mes bras, réussissant petit à petit à battre la résistance farouche de mon ami.

- Facile à faire !? s'écria James, choqué que je qualifie ça de simple.

- Oui, 'facile à faire'. répétais-je. Tu as déjà pas mal arrêté de faire le pitre, c'est quasiment dans la poche vu les regards qu'elle te lance en histoire de la magie ! Il faut juste que tu trouves le bon moment pour soit lui dire sérieusement et patati et patata, soit l'embrasser. Et puis si ça foire, tu aura une bonne raison de te plaindre au moins !

- Comment ça 'les regards qu'elle me lance en histoire de la magie' ? m'interrogea-t-il, en cessant sa résistance sur le coussin, et décalant sa tête, faisant atterrir l'oreiller rouge à côté de lui.

- T'as pensé à changer tes vers de lunettes ? Parce qu'il faut que tu sois aveugle pour ne rien avoir remarqué !"

la fille à l'étrange valiseWhere stories live. Discover now