Chapitre 41 : Qui Est-ce ?

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Pdv Sirius :


Je suis descendu le long d'une espèce d'échelle jusqu'à arriver dans une haute cabane. Elle cache une cabane dans sa valise ? J'ai regardé à l'intérieur de la petite maison, quand j'ai entendu la porte s'ouvrir, et Blanche est entrée à l'intérieur. Effectivement, elle n'avait pas totalement mentit, elle s'était changée et n'avait plus aucune trace de sang sur elle. Elle avait un seau à la main, qu'elle laissa tomber en me voyant entrain d'examiner ce qui semblait être une réserve pour potions.

Elle s'est ensuite avancée vers moi, sans rien dire. C'est suspect...

Puis, je crois bien que je me suis pris la plus belle claque de ma vie, même ma mère ne lui arrive pas à la cheville, et pourtant, cette harpie a des années de pratique, autant sur les autres que sur moi !

Enfin, après cette claque qui a brisé le silence. Elle m'a ensuite prévenu d'une voix qui tremblait de colère. Une colère froide. En cinq ans, je ne l'avais jamais vue s'énerver ainsi :" Tu vas sortir de ma valise. Tu ne vas plus jamais revenir ici. Tu ne dira rien à personne à propos de ce que tu as vu, ou...

- OK, OK, je dirai rien. l'interrompis-je. J'ai juste été trop curieux, je suis désolé, et j'ai compris, j'ai pas vraiment envie qu'on soit en de pires termes que d'habitude, je suis prêt à faire le serment inviolable si tu veux !"


Elle resta silencieuse, ses yeux bleu clair toujours brillants de colère, puis, elle finit par murmurer :"C'est bon, je te crois... Sors en premier d'ici, je te suis."

J'ai obtempéré et je suis monté à l'échelle, Blanche apparut à l'extérieur quelques secondes après moi. Elle a fermé sa valise et j'ai remarqué qu'elle était en short tee-shirt, suppose que c'était tout ce qu'elle avait trouvé dans sa valise parce qu'on a beau être en Septembre, il fait un peu trop froid de nuit. Elle m'a dit en attrapant sa valise :"Désolé, j'étais en colère, mais ce n'était pas une raison pour te frapper.

- T'inquiète, j'ai pas fait preuve de beaucoup de tact quand je t'ai vue, puis je t'ai poussée à bout, on va dire que c'est en grande partie de ma faute. admis-je."


Elle a éternué alors que nous sortions de la forêt, et je parierai mon balais qu'elle a frissonné plusieurs fois. J'ai retiré mon pull et le lui ait tendu. Elle s'apprêtait à refuser en faisant des signes de main négatifs, mais j'annoncé, profitant de sa trop grande empathie :"C'est pour me faire pardonner, si tu refuses je vais me sentir coupable.".

Elle hésita, mais finit par le prendre face à mon argument. Il était bien trop grand pour elle, et arrivait un petit peu en dessous de son short. Elle m'a ensuite demandé, en me charriant un peu, alors que nous reprenions notre route :"Comment ça se fait que tu ne sois en couple avec personne ? C'est mis Septembre, généralement tu es déjà avec l'une de tes groupies, ou tu as déjà brisé un cœur ! Dépêche toi où ta réputation va en partir !

- C'es légitime, je ne peux pas me défendre sur ce coup là. répondis-je en riant, tout comme elle. Cette année, j'ai une nouvelle cible, bien plus complexe que d'habitude.

- Ah bon ? C'est une Serpentar ? me taquinait-elle.

- Perdu. annonçais-je. Ma cible n'est pas à Serpentar.

- Gryffondor ? continua-t-elle comme si c'était devenu un jeu question réponse.

- Non, et je ne te dirai pas si Poufsoufle ou Serdaigle, ça ne serait plus drôle. riais-je.

- Mmmmh, elle a les yeux bruns ? tenta-t-elle.

- Elle a les yeux bleus. indiquais-je. Qui sait, peut-être que est-ce toi ? j'avais dis ça sur le ton de la taquinerie, mais je ne sais même pas moi-même si c'était une sorte de tentative de test ou une moquerie.

- C'est impossible. affirma-t-elle.

- Pourquoi l'interrogeais-je, maintenant curieux.

- On s'entend aussi bien que James et Severus, et de ce que j'ai vu, ton style c'est plus tes groupies, donc je peux dire que c'est impossible sans avoir trop de chances de me tromper. exposa-t-elle.

- Ton premier argument peut tout à fait être réfuté par quelques exemples. expliquais-je.

- Je n'en suis par certaine. dit-elle.

- Techniquement j'aurais toujours quelques chances si c'était toi. A moins que ton cœur ne soit prit par un autre ? j'avais pris un ton exagérément séducteur, quasi-ridicule, pour cacher ma question derrière une moquerie.

- C'est un non pou tes deux questions. rétorqua-t-elle non sans rire un peu de mes exagérations.

- Si c'est un non à al deuxième question, j'aurais toujours une chance de transformer le non de la première en oui. continuais-je sur le même ton.

- Cherche pas. Même si c'était le cas tu ne réussirais jamais à me faire ne serais-ce qu'entrevoir l'idée de changer d'avis. répondit-elle toujours en riant doucement.

- Dixit celle qui porte mon pull."


Elle m'a donné une frappe sur l'épaule, puis nous sommes repartis dans nos dortoirs respectifs.

la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant