la fille à l'étrange valise

Chapitre 10 : Le Strangulot

Pdv Lily :

Par la barbe de merlin je suis en retard !

J'avais dis à Severus et Blanche que je les rejoindrai devant le tableau du marchand pour qu'on aille manger tous les trois mais je ne me suis pas levée à temps, qu'est-ce que je déteste être en retard !

Je cours dans les couloirs pour tenter de minimiser mon retard, qui s'élève déjà à une demie heure. Mais en arrivant dans le couloir, j'ai vu que Severus et Blanche n'étaient pas seuls.

Il y avait ce fichu James Potter et sa cours. Je le déteste, avec sa manière de toujours passer sa main dans ses cheveux pour donner l'impression qu'il descend de son balais !

J'ai foncé vers Blanche et Severus sans même adresser un regard au roi et ses sujets, je les ai attrapés par les bras et ai lancé :" Venez, on va manger, on laisse Potter et sa cours tranquilles."

Puis nous sommes tous partis, et j'ai entendu James derrière nous : "Potter et sa cours, ça me plaît bien ça miss règlement !

- Quel idiot. marmonnais-je dans ma barbe."

Ellipse :

Pdv Blanche :

Le strangulot est guéri, je vais pouvoir le relâcher. Il pleut aujourd'hui, donc je ne devrai pas me faire repérer en allant au lac. Il y a un peuple de strangulot dans les profondeurs glacées, il devrait s'y plaire.

Je suis donc partie en direction du lac sous la pluie. C'était une belle averse, donc même mes mouvements paraîtraient confus à quiconque déciderait de sortir malgré les intempéries.

Je me suis agenouillée auprès du lac, et j'ai sorti le strangulot de la malle grâce à un sort ; ça m'aurait prit trop de temps de rentrer le chercher à l'intérieur.

J'ai ensuite mis le petit démon dans l'eau froide. Je m'attendais à ce qu'il aille directement rejoindre ses pairs, mais visiblement, il s'était entiché de moi et avait perdu confiance en ses capacités lors de sa convalescence. Le strangulot avait perdu temporairement l'usage de l'un de ses bras avant que je ne le trouve, il était très agressif à l'époque, mais je l'ai apprivoisé. Seulement, maintenant, ses long doigts fins étaient fermés sur mon bras droit, et ses petits yeux blancs plein de peur me fixaient. Il avait sûrement trop peur pour aller seul dans cette eau glacée et rejoindre les autres. 

Je suis responsable de ce que j'ai apprivoisé.

" Vas y. murmurai-je. Ça va aller, tu va voir, il y a des êtres comme toi là-bas, rejoins les. Je te promet qu tout va bien se passer."

Cependant, il ne lâcha pas sa prise. Au grands maux, les grand moyens.

Je me suis relevée, forçant le strangulot à me lâcher, enfin, ce  n'était que partie remise comme ses doigts se refermèrent sur ma cheville plutôt que sur mon bras.

J'ai retiré ma robe de sorcière, mes chaussures, mes chaussettes et ma cravate qu j'ai posé dans la version "moldue" de ma valise, puis, vêtue de ma chemise et ma jupe, j'ai glissé dans l'eau gelée aux côté du strangulot, l'accompagner devrait être suffisant.

J'ai utilisé le sortilège de têtenbulle, que j'avais appris en lisant un livre, qui forma une bulle d'air autour de ma tête, alors que le froid de l'eau me piquait la peau, que les gouttes de pluie me criblaient le visage, et que le froid du vent me mordait.

J'ai au plus vite plongé, accompagné par le petit démon. Nous avons nagé jusqu'aux profondeurs de l'eau, de plus en plus loin.

Pdv Rémus :

Il est 19 h, je retourne au dortoir. Mes blessures ont finit de cicatriser, et, franchement je suis toujours aussi fatigué.

Je pensais y aller d'une traite, mais j'ai vu Blanche passer dans un couloir, et pour je ne sais quelle raison, j'ai voulu aller lui dire bonjour.

Seulement, elle marchait d'un pas résolu vers l'extérieur, alors qu'il pleuvait à verse. Ça m'a intrigué, et il ne m'en fallut pas plus pour que, malgré la fatigue, je choisisse de la suivre vers le lac. 

La pluie m'empêchait de la voir correctement, mais je vis clairement qu'elle était agenouillée au bord de l'étendue d'eau. Puis, elle se redressa et... J'ai sentis mes joues chauffer alors qu'elle était entrain de retirer sa robe de sorcière et... Non, non non non non, elle ne va pas faire ça !?

Elle s'approcha du lac, j'ai courut vers elle en l'appelant, mais la pluie masqua ma voix, déjà cassée par les hurlements de cette nuit. C 'était trop tard, elle avait plongé dans le lac, pourquoi avait-elle fait une chose pareille ?!

Pdv Blanche :

Je le savais, on les a trouvés ! Enfin ! 

Je savais qu'on les trouverait avant...eh bien... que le froid de l'eau ne me cause des désagréments.

Le strangulot lâcha mon bras, et après un signe de tête, il partit rejoindre les autres êtres de l'eau. Je comptais remonter quand je me suis rendue compte que je n'aurait pas dû parler trop vite ; mon pied droit était coincé dans les algues et les roches sous-marines alors que le froid et l'hypothermie me faisaient doucement perdre toute mes forces.

J'ai tenté de me libérer, mais le manque de force et la fatigue eurent raison de moi, je me suis endormie, et la bulle d'oxygène qui me permettait de respirer disparut. C'était peut-être plus stupide que ce que je pensais.

Analepse :

" Joyeux anniversaire ! s'exclama mon père en me tendant un petit cadeau bleu, dont les bords avaient été troués pour laisser l'air filtrer. Je pris le cadeau, et l'examina avec attention.

- Ouvre le. m'indiqua ma mère en me souriant. J'ai ouvert le petit paquet, et ai vu un petit oiseau bleu foncé tacheté de noir, son bec était ébène lui aussi. 

- C'est un jobarbille. m'expliqua mon père. Durant toute sa vie, il ne fait aucun bruit, cependant, au moment de sa mort, il pousse un cri dans lequel il répète tout ce qu'il  entendu auparavant.

- Merci ! m'exclamais-je en embrassant mes parents.

- Il faut que tu lui donne un nom. me dit mon père.

- Winston. le nommais-je.

- Et il va falloir que tu l'apprivoises. Ça va être long, mais après cela, il sera ton ami. Cependant quand tu l'auras apprivoisé, tu seras responsable de lui. m'expliqua mon père. Tu es responsable de ce que tu apprivoises."

Retour au temps du récit : 

Pdv Rémus :

J'ai sauté dans l'eau sans réfléchir. Mince mais je fais la même bêtise ! 

Je la vois, elle n'est pas très loin. Je l'ai attrapée, et suis remonté à la surface en la traînant avec moi.