Chapitre 17 : Le Secret Du Saule Cogneur

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Pdv Blanche :


J'étais assez loin du saule cogneur pour être en sécurité. Je m'étais armé d'une pierre, prête à la lancer sur le nœud de racine quand soudain, je sentis un main sur mon épaule. Je ne pu retenir un petit cri de stupeur avant de me retourner et de voir le visage de Lily encapuchonné et éclairé par sa baguette. Je me suis exclamée :" Qu'est-ce que tu fais ici !?

- Je pourrais te retourner la question ! je t'ai vu depuis la fenêtre de mon dortoir, où est-ce que tu compte aller, le couvre-feu est passé depuis longtemps ! s'écria-t'elle.

- Je vais passer par le saule pour vérifier quelque chose, retourne te coucher. ordonnais-je avec ma voix la plus autoritaire.

- Tu ne m'auras pas en essayant d'avoir l'air sur de toi ! rétorqua Lily avec un ton bien plus convainquant que le mien. Où mène ton passage et pourquoi tu y vas, répond moi où je vais voir le professeur Flitwick même si je dois être collée aussi.

- Ça mène à la cabane hurlante, je veux savoir ce qui se passe là-bas. murmurais-je.

- Alors je viens avec toi. affirma Lily d'un ton décidé.

- Non ! C'est trop dangereux. m'indignais-je.

- Alors seule se sera pire. me dit-elle avec un sourire."

Après une longue négociation et des menaces de délation de Lily, j'ai fini par céder.

J'ai lancé la pierre, et sous le regard étonné de Lily, l'arbre a cessé tous mouvements

"Dépêchons nous, ou il va recommencer. avertis-je Lily."

Nous nous sommes précipitées dans le passage creux de l'arbre, et avons traversé un tunnel sinueux, avant d'arriver dans ce qui semblait être une chambre. La pièce était poussiéreuse, le lit à baldaquin bien que somptueux était couvert de marque de griffe, les rideaux étaient déchirés, les murs couverts d'entailles, et il y avait plusieurs traces rouges sur le sol et les murs.

Nous sommes sorties dans la pièce silencieusement, et avons fouillé toute la maison sans dire un mot, puis, quand toutes nos recherches se révélèrent infructueuses Lily déclara :" Tu vois, il n'y avait rien depuis le début.

- C'est pire que ce que je croyais. murmurais-je plus pour elle même qu'autre chose.

- Qu'est-ce que tu racontes ? demanda Lily décontenancée.

- On devrait partir d'ici, je t'expliquerai demain... répondis-je doucement."

Nous sommes donc sorties, et j'ai discrètement raccompagnée Lily jusqu'à son dortoir. Elle m'a demandé :" Ça va ? tu n'as pas dis un mot depuis qu'on est sorties de là-bas, qu'est-ce que tu as découvert ?

- Je cherche simplement, les mots justes pour poser une question à quelqu'un, et m'excuser auprès de quelqu'un d'autre et aussi... pour te remercier, parce que c'était gentil de ta part de m'avoir accompagnée... chuchotais-je.

- Pour les remerciements, c'était parfait. murmura-t'elle en me faisant un câlin avec un grand sourire. Et pour le reste, je ne sais pas vraiment de quoi tu parles, mais je pense que tu te stresses trop, dis tout simplement les choses comme tu les ressent et tout va bien se passer. Et moi je vais me coucher, avant que tu n'ai une meilleure idée pur nous faire tuer. finit elle en riant et rentrant dans son dortoir."


Je suis retournée dans mon dortoir, en sachant que demain, je devrait présenter mes excuses à Will, et parler à Rémus, parce que maintenant que j'avais vu ces traces de griffes, le sang, et toutes les fois où il avait été absent juste après la pleine lune, j'en étais certaine.

Rémus Lupin est un loup-garou.



La nuit fut longue, je n'ai presque pas dormi, je n'avais de cesse de retourner dans mon lit, stressée à l'idée de ce qui allait se passer demain. Je n'ai jamais bien su gérer les relations sociale, j'y arrive uniquement quand il s'agit de tenir la promesse faite à ma mère, ou avec certaines personnes comme Lily et William. Mais avec les autres, j'ai toujours peur de ne pas trouver les mots justes, de ne pas réussir à leur faire comprendre ce que je pense. C'est peut-être idiot, parce que jusqu'à maintenant ça s'st plutôt bien passé à Poudlard, mais bon, je ne changerai sûrement jamais ce niveau là.

Le matin a finit par pointer le bout de son nez, et j'ai dû me lever. Je me suis habillée en vitesse, et a courut jusque devant le dortoir des Poufsoufles, puis j'ai attendu devant, que Will en sorte, j'avais cherché des formulations pour m'excuser, mais rien ne convenait. Lily avait peut-être raison, il fallait que je dise juste ce que je ressentais, mais je ne pouvais pas lui dire que j'avais eut peur de le perdre comme cette fois là, que j'avais suivit notre pacte sans le laisser lui-même le suivre...


Analepse :


Pdv Blanche :


Je m'étais endormie sur le lit d'hôpital de William. Il avait été emmené à Sainte-Mangouste après l'accident de voiture. Maintenant les médecins disaient qu'il allait bien et qu'il fallait juste attendre qu'il se réveille. Mais je m'étais endormie bien avant son réveil. J'avais été tellement rassurée quand ils ont dit qu'il allait bien, après ma mère et mon père j'ai cru que j'allais le perdre lui aussi. Même s'il m'embête tout le temps, il reste important à mes yeux, et puis, comment je me réveillerai le matin s'il n'était pas là pour m'envoyer un oreiller dans la figure ?

J'ai été réveillé par sa voix qui me questionnais :"Blanche ? Où est-ce qu'on est ?

- Tu es réveillé ! me suis exclamée en le prenant dans mes bras sans même penser une seconde à répondre à ses questions.

- Euh oui ? C'est si impressionnant que ça ? rigola-t'il.

- Oui, ça l'est. murmurais-je d'une voix tremblante, tout en sentant quelque chose d'humide sur mes joues.

- Qu'est-ce qui t'arrive ? demanda-t'il, alerté. Tu pleures ? Attends, j'ai pas été renversé par une voiture ce matin ?

- Si, on est à l'hôpital. dis-je tout en me rendant compte qu'il avait raison, je pleurais. Je l'ai lâché et j'ai vite essuyé mes larmes.

- Je vais bien, donc ne pleures pas, on dirait une madeleine ! se moqua-t'il gentiment, sûrement pour détendre l'atmosphère.

- J'étais inquiète ! me défendis-je.

- Je suis peut-être pas le mieux placé pour dire ça, j'ai réagit un peu comme toi quand tu t'es retrouvée ici après, eh bien... commença-t'il sans savoir comment finir sa phrase sans me rappeler tout ça.

- L'épisode armoire à disparaître ? proposais-je, en mettant un nom sur cette nuit où j'avais perdu, tout ce qu'il me restait de mon ancienne famille.

- C'est ça. Je te propose quelque chose pour que ça n'arrive plus jamais, c'est un pacte ; de mon côté je t'empêche de faire des truc dangereux, et de ton côté, l'inverse. Comme ça, plus aucun de nous deux ne finira à Saint-Mangouste avec l'autre inquiet comme ma mère quand on est malade, t'en penses quoi ? m'expliqua-t'il.

- C'est sûrement 'une des meilleure idées que t'ai jamais eut. répondis-je. Promis.

- Je promets aussi. jura-t'il. Et pourquoi l'une ? me questionna-t'il.

- Ton idée de passoire improvisée, c'était génial de te voir te faire disputer par tante Quinny après cet essai ! m'exclamais-je tout en me dirigeant vers la porte pour prévenir tant Quinny."


Retour au temps du récit :

"Blanche ? Qu'est-ce que tu fais ici ?" je reconnu la voix de William, avec un peu de rancune. Le moment était venu pour moi de m'excuser pour la potion somnifère.


la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant