la fille à l'étrange valise

Chapitre 40 : La Licorne

Pdv Sirius :

Je n'arrivais pas à dormir, alors j'ai décidé d'aller me balader pour essayer de me fatiguer un peu.

Je suis parti à la lisière de a forêt interdite pour être sûr de ne pas être repéré.

Après avoir marché pendant une bonne demie heure le long de la lisière, j'ai entendu une voix et des espèce de râles de douleur. J'ai avancé dans la direction des bruits pour démêler cette histoire.

Et j'ai vu Blanche en face d'une licorne blessée, visiblement gravement, tenant une espèce de pansement avec un baume contre sa plaie, la bête émettant des hennissement de douleur.

Blanche lui disait un peu paniquée :" Tout va bien, tu as perdu beaucoup de sang mais j'ai stoppé l'hémorragie, il faut juste que tu tiennes bon le temps que je te mette un bandage, et jusqu'à au moins demain pour que tu ai eu le temps de refaire assez de sang, ça va aller, accroche toi ! Je sais que tu as mal mais ça va aller, courage."

Blanche avait attrapé ce qui semblait être un sparadrap sur le sol, et avait collé le pansement contre la plaie avec.

Cependant, la licorne leva la tête dans un spasme de douleur, puis la laissa retomber sur l'épaule de Blanche, avant de lentement glisser au sol. Son garrot qui se soulevait au rythme de sa respiration rapide avait cessé tout mouvement. Et Blanche s'était exclamée :"Non, non, non ! Tu peux pas mourir ! Pas maintenant..."

Mais c'était déjà trop tard. Mon but était d'avancer discrètement vers elle, mais j'ai trébuché sur une branche, et au final je me suis ramassé par terre. Elle s'était retournée d'un coup, et s'était écriée le visage strié de larmes :" Sirius !? Qu'est-ce que tu fais ici ! Vas t'en avant que quelqu'un te chopes, tu risques de te prendre encore plus d'heure de colle si tu restes là !

- Dixit la préfète de Serdaigle, à la lisière de la forêt interdite, un cadavre de licorne devant elle, et du sang de licorne partout, sache que t'en a autant sur tes vêtements que sur ta joue droite et... T'en a partout en fait. remarquais-je. Il s'est passé quoi pour que tu t retrouves à faire ça ?

- Je suis arrivée trop tard pour elle... murmura Blanche. Mais je ne suis pas arrivée trop tard pour lui ! elle désignait un petit poulain blanc entièrement couvert de sang avec un début de corne sur le front, que je n'avais pas remarqué.

- Il s'est passé quoi ? demandais-je sans vraiment comprendre la situation.

- Elle attendait un poulain, quand quelqu'un l'a attaquée. J'ai réussis à la faire accoucher en urgence dès que je l'ai vue, mais le bandage rapide que j'avais fait n'a pas tenu face aux contractions, et elle s'est vidée de son sang. Ensuite elle n'a pas pu tenir et est morte à cause de la fatigue et du manque de sang. expliqua-t-elle en se levant et époussetant sa jupe pleine de poussière et se dirigeant vers le petit poulain, qui se tenais maladroitement sur ses pattes.

- Qui tenterai de tuer une licorne ? C'est inoffensif ! demandais-je, toujours un peu sceptique.

- Pour son sang. rétorqua Blanche. Le sang de licorne permet de gagner une vie, mais comme on a tué un animal aussi pur, on a plus qu'une demie vie. Si tu ne veux pas partir alors retourne toi.

- Pourquoi ? l'interrogeais-je. Et ce poulain n'a aucune chance de survivre seul si ?

- Je veux que tu te retournes parce que j'ai des vêtements de rechange dans ma valise, et être couverte de sang, c'est plus traumatisant que l'on ne le pense. Et je sais où il sera en sécurité. expliqua-t-elle.

- Pfff, OK, je me retourne. annonçais-je tout en lui tournant le dos. Je l'ai entendue ouvrir les verrous de sa valise, et après une dizaine de secondes je me suis retourné, malgré les chances pour qu'elle soit entrain de se changer. cependant, tout ce qu'il y avait, c'était sa valise ouverte, aucune trace ni du poulain, ni d'elle. Je le savais !"

J'ai regardé l'intérieur de sa valise, il semblerait qu'elle a été ensorcelé avec un sortilège d'agrandissement. Je suis descendu à l'intérieur. C'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir l'intérieur de la valise de Blanche Dragonneau !