la fille à l'étrange valise

Chapitre 64

Pdv William :

"Qu'est-ce qui s'est passé hier soir d'abord !?

- Tu nous avais dis que tu l'avais juste raccompagnée jusqu'à son dortoir. remarqua Sirius.

- J'ai mentit. affirma Rémus."

Comme il restait silencieux, j'ai lu dans ses pensées, et dès que j'ai vu son souvenir, puis je n'ai pu me retenir de m'exclamer :" Sérieusement !?

- Depuis quand tu lit dans les pensées sans demander d'autorisation ? me taquina Sirius.

- Tu peux lire dans les pensées ! s'exclama Peter.

- On sait depuis un bail que c'est un légitimens Peter, Will, qu'est-ce que t'as vu ? remarqua James.

- J'ai vu quelque chose qui fait que je pense que ça les regarde. répondis-je, après avoir pensé deux minutes à tuer Rémus, mais ça la rendrait triste, donc pour l'instant, ce n'est pas à l'ordre du jour.

- Traître ! s'insurgea James.

- Et moi, tu me racontes ? tenta Sirius avec un ton qui me donnait franchement envie de lui répondre.

- Non. refusais-je le plus fermement possible.

- S'il-te-pl... commença Sirius, dont les mains devenaient baladeuses, sous la table à l'abris des regards, pour me faire céder.

- Pas la peine de le harceler, quitte à être honnête, on s'est embrassé puis on s'est fait prendre par Mc Gonagall et Slughorn en résumé.

- Et tu nous l'as pas raconté ?! s'étonna James.

- Sirius ne vous avait rien dit non plus, il ne voulait peut-être simplement pas que ça se sache avant d'en être sûr ce matin. remarquais-je en haussant les épaules."

La discussion a continué sur le sujet pendant un temps, puis a dérivé sur un autre.

J'ai beau bien m'entendre avec lui, je pense qu'il finira en hachis parmentier s'il rend, ne serait-ce qu'un tout petit peu, Blanche triste.

Ellipse :

Pdv Sirius :

Je jouais aux échecs version sorcier avec William, dans la grande salle quasiment vide, mais il semblait ailleurs. Il faisait des erreurs qu'il n'aurait jamais faites en temps normal.

J'avais l'impression qu'il était préoccupé, je lui ai donc demandé en lui attrapant la main :"T'es sûr que ça va ? Tu as l'air ailleurs.

- Ça va, ne t'inquiètes pas, me rassura-t-il, avec un sourire de façade, alors que je pouvais lire dans ses yeux foncés que ça n'allait pas du tout.

- Ne me mens pas s'il te plait... murmurais-je.

- Il y a juste beaucoup de choses, c'est tout. répondit-il après un silence, tout en fuyant mon regard.

- C'est à dire ? l'interrogeais-je, habitué à le pousser à me dire les choses.

- Il y a la deuxième épreuve la semaine prochaine, l'histoire de Karl qui est toujours très suspect, l'article de Skeeters, la beuglante de ta mère d'hier qui nous insultait de tous les noms qui a fait suite à la gazette du sorcier, enfin, beaucoup de choses. expliqua-t-il.

- OK, je reprends dans l'ordre, et on n'oublie pas le plus important, j'ai toujours raison. annonçais-je, en le faisant sourire avec la dernière partie de ma phrase.

Premièrement, la deuxième épreuve, on a résolu l'énigme, et je suis prêt à te promettre que tout va bien se passer.

Deuxièmement, Mc Karten Dumbledore s'en occupe. Tu as beau ne pas faire autant confiance au directeur que moi, on est d'accord qu'il ne peut rien se passer tant qu'il s'en occupe non ?

Troisièmement, l'article de la catin, c'est un ramassis de bêtises sans nom, tu n'aurais jamais réussi à faire boire un philtre d'amour au grand, au majestueux, au formidable Sirius Black.

- Tu as oublié modeste ! ajouta Will en riant.

- En effet, merci de me le rappeler, même si le magnifique Sirius n'oublie jamais rien. remerciais-je.

Et dernièrement, ma mère est une harpie, je n'étais pas triste, j'étais en colère qu'elle t'ai insulté, donc là non plus, pas la peine de te faire du soucis. 

- D'accord. confirma-t-il avec un sourire. Et, pion en D6, échec et mat !

- Encore ! m'exclamais-je, un peu déçu d'avoir perdu déjà trois fois malgré toutes ses maladresses. mais quand il a rit face à ma mine déconfite, je n'ai pu m'empêcher de moi aussi, éclater de rire."