Chapitre 9 : Une Promesse

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Pdv Rémus :

Les murs de bois de la pièce sont marqués de griffures. Le sol carrelé est couvert de fissures. Les rideaux sont déchirés. Et, le petit tapis rouge devant moi est trempé... Non, il était gris hier, enfin je crois... de toute façon, je suis un peu trop fatigué pour me poser la question.

J'ai fini par m'endormir suite à "mon retour à l'état humain" comme dit ma mère.

Pdv James Potter :

Premier réveillé ! J'ai directement profité de l'occasion en or que j'avais, et ai lancé mon oreiller sur Sirius qui s'est réveillé en grommelant. Puis en voyant l'oreiller il me le renvoya en pleine face. Et c'est très vite parti en bataille d'oreiller qui réveilla aussi Peter.

Puis, quand notre guerre fut finie, Peter remarqua : " Rémus n'est pas là.

- Il a dû partir manger sans nous. répondit Sirius en haussant les épaules."

Nous nous sommes donc habillés et sommes partis dans la grande salle pour prendre notre petit déjeuné.

Et sur le chemin, il y avait Servilus je détestes ce type depuis le Poudlard Express !

Analepse :

Je suis arrivé à la gare, je vais enfin à Poudlard ! Ça fait tellement longtemps que je rêve d'y aller. Je courrais un peu partout avec mon chariot, tant que je ne m'étais même pas rendu compte qu'en fonçant dans un mur j'étais arrivé au quais de la voie 9 3/4.

Mes parents riaient derrière moi face à cette arrivée peu banale. Après leur voir dit au revoir et avoir écouté ma mère me dire de bien penser à me brosser les dents, je suis partit, ou non, j'ai foncé vers le train, et ce qui devait arriver arriva, j'ai percuté un autre chariot. Cependant, sur un coup de chance infini, aucun de nous deux n'est tombé ! Le propriétaire du chariot qu j'avais percuté était un garçon de mon age aux yeux gris et cheveux mi-longs bouclés et bruns, qui s'est avéré très sympathique.

Nous cherchions un wagon dans le train, de manière très ordonnée et calme, notez l'ironie, quand j'ai encore une fois percuté quelqu'un de bien moins sympathique cette fois.

" Tu pourrais faire attention !"

s'exclama un type aux cheveux noirs et gras coupés juste au dessus de ses épaules, avec un nez crochu et aux yeux noir et froids.

"Ça va, t'as rien de cassé mister shampoing ? demandais-je ironiquement.

- Tu te permet un sarcasme comme ça alors que tu viens de le bousculer sans même t'excuser ?! s'exclama une fille aux cheveux roux légèrement bouclés sur les longueurs et aux yeux émeraude visiblement trop à cheval sur la politesse envers mister shampoing.

- Eh oui... commençais, interrompu par des 4 années qui passèrent entre nous quatre et nous séparèrent."

Retour au temps du récit :

" Salut Servilus, t'as encore oublié ton shampoing ? me moquais-je.

- Et vous, Potter Pettigrow et Black, vous avez oublié votre honneur ? A trois contre un, ce n'est pas un combat très équitable. Après tout, vous n'en avez peut-être jamais eut. lança Blanche qui venait d'apparaître de l'angle du couloir, encore sa fichu valise dans les mains.

- Je savais pas qu'on t'avais parlé Dragonneau, tu devrais peut-être un peu plus te mêler de ce qui te regarde. la mis-je en garde.

- Je le ferai bien mais contrairement à toi, mon honneur m'interdit d'être tolérante envers n'importe quelle forme de souffrance. répondit-elle.

- De l'honneur j'en ai, et tout particulièrement pour ce qui est de remettre Servilus à sa place. rétorquais-je.

- Et tu ne crois pas que c'est plutôt toi le méchant de l'histoire ? demanda-t'elle."

Pdv Blanche :

Encore une fois, je me suis mise dans un situation délicate, mais, je lui ai promis.

Analepse (oui c'est la fête en ce qui concerne les flash-back) :

" Blanche ? Oh lala, mais où peut donc bien être ma petite fille alors que c'est l'heure d'aller se coucher ?"

Disait ma mère alors que je me cachais sous la table, juste derrière la nappe, seul tissus qui me séparait de celle qui allait n'emmener au lit, en tenant Winston le jobarbille que papa m'avait offert dans mes mains.

Ma mère souleva la nappe et s'exclama :" Elle est ici !"

Elle n'attrapa alors que je tentais de me débattre, mais j'ai très vite abandonné, de peur de blesser Winston.

Arrivées dans ma chambre, j'ai posé le jobarbille bleu foncé tacheté de noir sur son perchoir avant d'aller me coucher pour écouter l'histoire que ma mère allait me raconter comme chaque soirs.

En temps normal, elle me lisait l'un des contes de Beedle Le Barde mais, cette fois-ci, elle m'avais raconté l'histoire du vilain petit canard.

Je trouvais cette histoire très triste, le pauvre petit canard n'était pas accepté parce qu'il était différent. Alors à la fin de l'histoire je me suis exclamée :" Mais c'est si triste ! Même si le petit canard a finit par retrouver sa vraie famille, ses frères et sœurs avec lesquels il a été élevé ne l'ont jamais accepté !

- C'est vrai que c'est triste. Tu sais, si je t'ai raconté cette histoire, c'est pour une bonne raison. Je voulais que tu me fasses une promesse. Tu peux le faire ? Ce sera une promesse que tu devras respecter jusqu'à la fin de ta vie, tu veux bien ? me demanda ma mère.

- Ça dépend de ce que c'est, mais si c'est toi qui me le demande, je veux bien faire tout ce que tu me demanderas ! assurais-je.

- Promet moi de ne jamais rester de marbre si quelqu'un... Non, si un être vivant souffre devant toi. Que se soit un botruc comme un humain ou un oiseau tonnerre, ne reste jamais sans rien faire face à leur souffrance. Si tu honore cette promesse, alors je serais au moins certaine que...

- Certaine que quoi ? l'interrogeais-je tandis qu'elle ne finissait pas sa phrase.

- Oublies ça. Promet juste. murmura-t'elle.

- Promis ! jurais-je en lui faisant un câlin."


Après cela, ma mère est sortie de ma chambre et je l'ai entendue parler avec mon père.

" Tina, pourquoi lui as-tu fais promettre cela ? demanda mon père tout bas.

- En lui faisant promettre ça, je suis au moins certaine qu'elle ne rejoindra jamais les rangs de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, leur seul but est de répandre le malheur, et de cette façon, je suis certaine qu'elle ne fera jamais cette erreur. chuchota ma mère.

- C'est par rapport à Quinny non ? interrogea Norbert.

- Ma propre sœur avait rejoins les rangs de Grindelwald, alors oui, je fais en sorte que ma fille ne le fasse pas. marmonna Tina. Et, après tout, tu sais bien qu'ils nous cherchent alors, j'entendis un sanglot, je ne serais sûrement pas là pour la protéger et, un autre sanglot, je veux au moins être sure, qu'elle devienne une bonne personne, et qu'elle ne bascule jamais du mauvais côté. Elle éclata en larmes

- Ne t'inquiète pas Tina, elle deviendra une bonne sorcière, j'en suis certain. assura mon père"

Oui, je lui ai promis.






la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant