Chapitre 100

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Note de l'auteure :

Désolé pour la grosse pause de deux mois, ca m'a pris beaucoup de temps pour écrire ce chapitre, mais pour me faire pardonner, il sera plus longs que d'habitude :)

Pdv Blanche :

Rémus et moi avions décidé d'enfin aborder tous les sujets sensibles de notre couple, concernant principalement sa conservation après Poudlard. Nous avions repoussé cette discussion capitale jusqu'au plus tard, cependant, maintenant qu'il ne restait que deux semaines avant la fin de l'année, nous n'avions plus le choix.

Il nous fallait un endroit tranquille pour pouvoir régler ces problèmes, les contours du lacs bondés, la bibliothèque dans laquelle le silence est de mise, la forêt interdite ou ma valise pleines de créatures n'étaient donc pas des bons choix. Alors, pour être sûrs que le calme serait au rendez-vous, nous avons choisi d'aller dans la cabane hurlante, qui nous semblait après toutes ces années, étrangement accueillante.

C'est donc assis sur le tapis miteux et délavé du salon de la maison abandonné que nous tentions tous les deux de trouver les mots pour commencer une conversation que nous avions pas réellement envie d'avoir vu les conséquences qu'elle pourrait avoir sur nous, instaurant un silence gênant dans la pièce.

Après quelques minutes de malaise, ce fut Rémus qui lança la discussion :"On ferait sûrement mieux de ne pas tourner autour du pot tu ne penses pas ? Comment on va faire après Poudlard, par rapport à, "mon problème de fourrure", et aussi par rapport au fait que je ne réussirai certainement pas à trouver de travail...

- Et vis-à-vis de mes créatures et mes antécédents avec les mangemorts. ajoutais-je. Pour le problème de fourrure, on devrait pouvoir faire comme ici, non ? Il faudra juste qu'on trouve un endroit relativement éloigné des maisons et vide, puis il suffira de quelques sorts pour faire des bruits étranges et d'un bonne petite rumeur, et le tour sera joué.

-Ca pourrait fonctionner... réfléchit-il, cherchant probablement les problèmes que pourrait causer le changement de lieu pour ses transformations. Et pour tes créatures, je pense qu'il est évident que...

-C'est trop dangereux. l'interrompis-je. Ils sont tous en pleine forme maintenant, alors, à part pour ceux qui sont incapable de se débrouiller seuls, je vais... je vais les relâcher...

-Qu'est ce que tu racontes Blanche ? C'est hors de question, tu as vu l'état dans lequel tu étais la dernière fois que tu as été séparée d'eux ? s'exclama-t-il, choqué par ma réaction.

-C'est trop dangereux, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est à leur recherche, je ne peux pas les garder. répondis-je, en cachant un maximum la tristesse que cette décision m'incombait, j'avais pris ma résolution, je ne mettrais pas Rémus en danger comme j'ai mis Will en danger, c'est hors de question. Je pourrais les relâcher aux bons endroits, et déposer les autres dans des familles convenables, je serai certaines qu'ils seront heureux, et il n'y aura plus de risques pour nous.

-Blanche, on sait tous les deux qu'ils continueront de te chercher, même si tu les relâches, ils n'y croiront pas, ou te feront en apprivoiser d'autres s'ils t'attrapent, c'est pas une solution d'autant plus si ca te rend malheureuse même si tu refuses de l'admettre. me raisonna-t-il en m'attrapant par les épaules avant de continuer. Je me fiche de prendre des risques parce que tu les gardes, ca fait parti de toi de les cacher et de t'en occuper, non ? Puis après tout, qu'est-ce que la vie si on ne prend pas de risques ?

-Rém... murmurais-je avant de me jeter dans ses bras et de répondre à son inquiétude principale aussi. Tu ne trouves pas que professeur te correspondrait bien comme métier ? Je suis sûre que Dumbledore serait d'accord..."



Pdv Peter :

Encore une fois, James et Peter sont partis faire une farce, et Rémus les a poursuivi pour les arrêter. Encore une fois, je suis seul. Seul avec mes pensées, seul avec mes inquiétudes, seul avec mes doutes, seul avec mes peurs.

Ma peur de mourir, ma peur de perdre ceux qui me sont chers, ma peur d'avoir à faire un choix. Un choix auquel je ne suis pas sûr d'apporter la réponse la plus vertueuse. Dont ma réponse serait uniquement guidée par la lâcheté, un choix, entre mes amis et ma vie.

Même s'ils sont là, même s'ils rigolent autour de mois, même si je les suis, si j'essaye d'être heureux comme eux, je me sens seul. abandonné dans une foule de gens, un cavalier noir parmis des pièces blanches.

Alors je sais, je sais que si je devais choisir, je les trahirais, parce que de toute façon, je cherchais à ne plus être seul, et je n'ai jamais réussis à me sentir intégré dans leur groupe.

Et ça me fait peur.

Pdv James :

Alors que je retournais dans le dortoir après l'entraînement de Quidditch, j'ai remarqué un bout de parchemin posé sur mon lit, sur lequel il y avait écrit dans une écriture raffinée :"Rejoins moi au chaudron baveur à 15 h." Le mot n'était pas signé, mais j'espérais malgré tout que ce soit une certaine rousse qui l'ai écrit. Après avoir regardé ma montre et constaté qu'il était 14h30, je me suis dépêché de me changer et de courir vers le lieu de rendez-vous, priant pour la trouver là-bas.

Eviter les gens dans la rue ne fut pas une tâche facile, mais elle le valait. Sur le chemin, j'ai croisé Padfoot qui m'a lancé en retirant brièvement sa cigarette de sa bouche "Où tu cours comme ça ?" ce à quoi j'ai uniquement répondu "Je t'expliquerai plus tard !" un sourire collé au visage, et en manquant de tomber en me retournant.

J'ai à peine eu le temps de le voir me faire un signe de la main et me souhaitant bonne route et rigolant que j'étais reparti dans ma course folle pour ne pas être en retard. En tournant à un coins de rue, j'ai vu une blonde aux yeux bleus, donner à manger à un chien errant, tout en me demandant :"Tu essayes de battre un record de vitesse Jamesie ? Si oui tu es bien loin de la vitesse de la personne courant le plus vite au monde !"

Encore une fois, je me suis brièvement arrêté et retourné pour lui faire une révérence digne des plus grande gymnastes et lui rétorquer :"Mais non enfin, c'était un enchaînement de gymnastique, combien le jury m'accorde-t-il ?

-Pas plus de 3 sur 10 ! se moqua-t-elle en me tirant la langue et me faisant un clin d'oeil avant de crier pendant que je reprennais ma course. Bon rendez-vous !"

Je n'étais plus qu'à 5 petites minutes du chaudron baveur, quand j'ai croisé une dernière personne, Rémus marchait dans la direction opposé, quelques livres dans les bras, qui ne l'ont pas empêché de me demander :"Tu t'entraînes pour un marathon ?

-Bien Sûr, je tente un 30 km le weekend prochain ! affirmais-je sans m'arrêter."


Une fois arrivé, j'ai pris quelques secondes pour prendre une pause, avant d'entrer dans l'auberge, essoufflé. Cependant, je ne fus pas déçu de voir une fois rentré, que malgré mes cinq minutes de retard, une jeune fille rousse relevait la tête et son visage s'illuminait en me voyant arriver.

Pdv Sirius :

Je marchais tranquillement à l'orée de la forêt interdite, sous le clair de lune qui éclairait doucement la nuit. J'observais les étoiles étincelantes, repensant à lui. Je suis certain que peu importe où il est, il est heureux, et je suis certain qu'un jour je le reverrai. La seule question que j'ai à me poser, c'est quand, et surtout, qu'est ce que je lui dirais ? "Ca faisait longtemps ?" trop classique. "Le grand Sirius Black sait se faire attendre !" je ne sais pas, je ne suis pas convaincu... Enfin, j'ai encore du temps pour choisir ce que je lui dirai, même si j'aimerais le revoir au plus vite, je ne vais pas non plus laisser tous les autres en plan de si tôt, après tout, il me tuerait si j'osais mourir avant Blanche. Je suis certain qu'il viendrait même me chercher en enfer s'il le fallait.

Je crois que j'ai trouvé ce que je vais lui dire, même si c'est classique et vu et revu, c'est parfait pour ce que je ressens :"Tu m'avais manqué William..."

Autre part :

"Toi aussi. murmurais-je."

la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant