la fille à l'étrange valise

Chapitre 67

Pdv William :

"Moi aussi.

- Tu me racontes ce cauchemar ? demanda-t-il en s'écartant de moi, malgré mes vaines tentatives de conserver notre étreinte. Will, n'essaye pas de me distraire ou d'éviter mes questions, s'il-te-plait...

- Mais c'est pas important, je veux pas que tu t'inquiètes. répondis-je, tout en attrapant sa chemise pour le rapprocher, et poser doucement mes lèvres contre les siennes, pour deux raisons : premièrement, ça me faisait oublier ce cauchemar, et deuxièmement, j'avait espoir que lui aussi l'oublie."

Au début, il a répondu à mon baiser, mais il s'est visiblement  repris, parce qu'au moment où ça partait en cacahuètes, c'est à dire quand il a passé sa main sous mon haut de pyjama et que j'ai hésité à l'enlever sous risque de devoir raconter mon rêve, il s'est arrêté d'un coup, et s'est écarté de moi, en déclarant, essoufflé par les baisers à répétitions :" Non, non... Tu me racontes, puis, on verra pour ça. 

- C'est vraiment pas si grav... commençais-je.

- Je m'en fiche, ça te concerne, visiblement, c'est pas positif du tout, alors je veux savoir, tu vas me laisser t'aider, et tu vas arrêter de tout tenter pour qu'on ne parle pas de toi, d'accord ? avait-il dit en m'attrapant les épaules, et collant son front au mien pour m'obliger de le regarder droit dans ses yeux métalliques, dans lesquels je pouvais voir de l'inquiétude."

Je suis resté silencieux quelques instants. Peut-être que je ne devrais pas, mais j'hésite à lui raconter. Après tout, c'est juste un rêve.

J'ai néanmoins décidé de tout lui raconté quand en me perdant dans ses yeux de fer, j'ai vu toute son anxiété.

Quand j'eu fini mon récit, il m'a interrogé :"Et c'est la première fois que tu vais ce cauchemar?

- Non. affirmais-je.

- Ça fait combien de temps que tu en rêves ? demanda-t-il.

- Je, je le fais depuis que je suis tout petit, avant la mort du père de Blanche. bégayais-je. Et les deux premières scènes se sont... vraiment produites...

- Sérieusement ?! s'exclama Sirius de plus en plus inquiet. Et, dans la dernière scène, Blanche et toi vous aviez quel age ? Vous étiez où ? Tu as essayé de faire en sorte que les deux autres parties n'arrivent pas ?

- Je crois qu'on avait notre age actuel... j'ai réfléchis, un peu avant de répondre à sa deuxième question. Je ne sais pas du tout où était cette clairière, je ne l'ai jamais vue avant. Et, j'ai essayé de ne pas vivre l'accident de voiture en ne m'approchant pas des voitures, mais, comme ça n'arrivais pas, je me suis dis que ça irait, et puis, je suis allé chercher un ballon sur la route sur laquelle malheureusement, il y avait aussi un automobiliste qui conduisait trop vite.

- Il faut absolument qu'on en parle à Dumbledore ! s'écria Sirius.

- Non ! rétorquais-je.

- Pourquoi ? Will, c'est important là, je sais que tu ne l'aime pas mais... négocia-t-il.

- C'est pas que je ne l'aime pas, c'est que je n'ai aucune confiance en ce type, et je ne le supporte pas ! l'interrompis-je.

- Alors pourquoi t'es allé le voir pour le cas Mc Karten dans ce cas ? s'enquit-il.

- Je ne pensais pas qu'il était capable de s'en occuper, je me disais qu'avec ses belles paroles et son titre, il réussirait à convaincre Karl de ne rien faire et qu'il allait faire mine de tout régler. Je l'empêche de s'approcher de Blanche quand même parce que je suis quasiment certain que cette fois non plus il ne fera rien pour elle ! m'écriais-je.

- Comment ça, "cette fois non plus" ? m'interrogea-t-il.

- Pendant une période d'un an, elle s'est retrouvée quelque part, un endroit où elle était en danger, et il savait où elle était, et les risques qu'elle encourrait, mais il n'a rien fait, sous prétexte que ces kidnappeurs étaient trop influents. lâchais-je. Donc non, je n'ai aucune confiance en lui, et je ne veux pas avoir à le voir avant au moins la prochaine épreuve.

- Même si tu ne lui fais pas confiance et qu'à ce moment là il n'a pas agit comme il faut, tu sais très bien qu'il devait avoir de bonnes raisons, et que c'est plus intelligent de l'avoir de ton côté. répliqua-t-il.

- Je ne veux pas avoir de mon côté un type qui a laissé une gamine de quatre ans dans une armoire pendant un an ! haussais-je le ton, sans même me rendre compte que je venais de révéler le poteau rose malgré la promesse de garder le silence que j'avais faite à Blanche.

- Attends, quoi ? C'était elle dans le placard d'Andromeda ?"

Voila pourquoi je ne veux pas parler de moi, ça finit toujours comme ça...