la fille à l'étrange valise

Chapitre 61

Pdv Blanche :

Après quelques secondes; les portes du bureau du directeur se sont ouvertes et nous sommes entrés à l'intérieur. Karl était juste en face du professeur Dumbledore.

Le directeur nous annonça :"Je pense que vous savez pourquoi vous êtes ici. L'incident d'hier soir était très problématique. Je voudrai avoir qui est le ou la responsable de cet accident avant de choisir la punition appropriée."

Sirius se lança en premier :"C'était de ma faute, c'est moi qui ait induit Servilus à aller jusqu'au saule-cogneur, et c'est à partir de là que tout est partit en aliment allergène."

James le reprit sans laisser le temps à qui que se soit de parler :" C'est pas entièrement de ta faute, je t'ai dis de venir avec moi stopper Severus alors que si l'un de nous était resté là-bas, il ne serait jamais sortit.

- Dans-dans ce cas, c'est aussi ma faute, j'aurais dû l'empêcher de sortir... bredouilla Peter.

- Non, c'est moi qui suis sortit, c'est de ma faute. affirma Rémus.

- De base, Sirius et James sont sortis parce qu'ils voulaient nous arrêter Severus et moi, peut-être que Severus serait partit plus vite si je n'avais pas été là, donc ils ne sont pas les plus responsable ! s'exclama Lily.

- Alors là, c'est moi qui suis en tort, je suis sortit et c'est moi qu'elle a suivit, donc Lily n'est pas responsable. la défendit Severus.

- Si j'avais été là à temps, alors j'aurais pu empêcher de sortir pendant que Sirius et James étaient dehors, donc c'est plus de ma faute par mon absence que la leur. ajoutais-je en tentant d'absoudre les six autres.

- Je t'ai attaquée et ça t'as ralentie, donc moi suis plus responsable que toi. argumenta Karl.

- Tu l'as attaquée ?! se sont écriés Lily et Rémus en cœur, ils sont particulièrement synchrones dans ce genre de cas.

- En tout cas, si je n'avais pas perdu Blanche des yeux, j'aurais pu empêcher Mc Karten de l'attaquer  dès le début, donc en partant de ce postulat, ils ne sont pas responsables. termina William."

Au final, le professeur Dumbledore déclara avec un rire légé :"Alors c'est de la faute de tout le monde et personne ? Je vois, nous allons dire que cet incident n'était qu'une suite de malchances. Vous pouvez retourner dans vos dortoir respectifs. M. Mc Karten, suivez bien mes instruction, et Miss Dragonneau, veuillez rester ici."

J'étais prête à m'enfuir de ce bureau, mais face à cet ordre, j'ai dû rester en place dans ce bureau remplit d'objets  brillants et mystérieux dont les utilités et fonctionnement me semblaient, pour certains, à la limite du mystique.

Et c'est à ce moment que j'ai réalisé pourquoi je ne l'avais pas trouvé dans la tour d'astronomie, et pourquoi il n'était à aucun des endroits auxquels j'avais pensé dans le château, il était là ! Tus ces objets brillants et de valeur, c'est un paradis sur Terre pour un niffleur !

Le professeur m'a dit en ouvrant son placard, et avec un sourire maladroitement dissimulé derrière sa barbe blanche :"Vous savez, j'ai pour habitude de collectionner certains objets. Et votre ami a l'air d'avoir la même habitude que moi. il avait le niffleur dans la main, et me le tendais.

- Je-euhm... bredouillais-je, décontenancée face à sa réaction. Désolé pour lui...

- Ce n'est rien. affirma-t-il. Cependant, vous savez aussi bien que moi que ce type de créature est interdit à Poudlard, n'est-ce pas ? D'autant plus, que ce sont les créatures qu'il recherche.

- Oui, je le sais... murmurais-je. 

- Et je suppose que vous ne les laissez pas au ministère parce que vous savez ce qui pourrait ce passer si vous le faisiez. continua le directeur.

- Ils les exécuteraient par peur qu'ils ne le servent. répondis-je.

- Je vois, je dois un service à votre père, alors, disons que, votre valise ne renferme que la "partie moldu". Vous pouvez retourner dans votre dortoir. finit-il."

Il m'interrompit alors que je m'apprêtais à passer la porte de la pièce :"Et, pour ce jeune Dumstrang, le problème est réglé. Votre cousin vous expliquera certainement malgré l'interdiction."

J'ai hoché la tête, puis je suis sortie, et j'ai descendu les escaliers en colimaçon. 

J'ai été surprise quand j'ai vu qu'une personne était restée en bas des escaliers alors que le directeur nous avait ordonné de rejoindre nos dortoirs. Je lui ai donc demandé :" Rémus ? Qu'est-ce que tu fais là, tu n'es pas partit te coucher ? Pourtant la pleine lune a dû être exténuante...

- En général tu me raccompagne jusqu'au dortoir après les pleines lunes. Eh bien, je me suis dis que cette fois-ci, on pouvais faire l'inverse. expliqua-t-il avec un sourire.

- Merci, c'est gentil. le remerciais-je en lui rendant son sourire."

Nous avons parcourut les couloirs dans le silence le plus total, mais ce n'était pas vraiment un silence gênant, mais plus, une absence de son reposante, et puis, ce calme était agréable. Ou peut-être que ça l'était parce que j'étais avec lui ? 

Je me souviens que, dans la chambre d'Andromeda, le silence m'effrayait, ça signifiait qu'un danger pouvait surgir de n'importe où. Mais là, je me sens en sécurité. C'est peut-être le lieu aussi. Même si j'ai maintes fois vu que Poudlard n'était pas le lieu le plus sûr du monde en parcourant la forêt interdite et le livre "L'histoire de Poudlard".

Je ne me suis même pas rendue compte que nous étions arrivés devant l'entrée de la salle commune des Serdaigles.

Puis, Rémus s'est excusé :"Je suis vraiment désolé pour hier, je t'ai blessée, pardon...

- C'est rien. Ce n'était pas de ta faute et j'ai pas grand chose. répondis-je.

- C'était de ma faute, c'est moi qui t'ai attaquée, et, je t'ai vue ce matin, et tu sais, on voit encore les bandages. murmura-t-il."

Je le connais, et ça, ça veut dire qu'il se sent coupable. Je ne supporte pas de le voir culpabiliser pour des trucs dont il n'est même pas responsable, ça me rend triste. 

Cependant, j'aurai beau lui dire autant de fois que je le voudrai que je ne lui en veux pas, ça ne changera rien, et ça n'a jamais rien changé. 

Si les mots ne fonctionnent pas, autant pour les fois où j'ai voulu lui dire, que je n'ai pas osé et que j'ai juste rougit en lui disant d'oublier le début de phrase, que pour les fois où j'essaye de lui faire comprendre que ce n'est pas lui le responsable, alors, peut-être que des actes seront plus efficaces ? Je ne suis pas du tout certaine de moi sur ce coup, mais, autant tenter non ?

Pdv Rémus :

Je me suis excusé auprès de Blanche, et après un court dialogue elle a semblé réfléchir. Selon elle, ce n'était pas ma faute, mais le seul responsable de ce qui se passe durant la pleine lune c'est moi. 

Elle m'a interpellé alors que moi aussi je m'étais perdu dans mes pensées, peut-être un peu tristes :"Rémus ?". 

Je me suis tourné vers elle et...