Chapitre 71

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Pdv Rémus :


Blanche s'était effondrée au sol, les larmes coulant sur ses joues, et murmurant, certainement encore sous le choc :"Elles ne sont pas dangereuse, mes créatures ne sont pas dangereuses...

- Je sais. chuchotais-je doucement en lui attrapant le bras. Il vaudrait mieux qu'on s'en aille d'ici non ? Il y a pas mal de monde, ça ira sûrement mieux au calme."

J'avais souris pour la rassurer, et l'avait emmenée avec moi, même si je n'y croyais pas.

Je me doutais bien que le calme n'y changerait rien, je savais à quel point ces créatures étaient importantes pour elle, et, avant que l'on se lève, j'ai lancé un regard noir à l'inconnu qui lui avait volé l'une des choses auxquelles elle tenait le plus au monde. Je ne sais pas qui est ce type, je ne sais pas qui est ce type, je ne sais pas ce qui c'est passé dans ce bureau, mais je sais que favoriser une sécurité absolue au bonheur n'est une bonne idée.

Cet homme a prit la mauvaise décision.


Pdv Hannah :


Rémus a raccompagné Moonwolf, oui, j'aime ce surnom que James, Sirius et Peter lui ont donné, alors je l'emploie.

Elle n'avait pas l'air bien du tout.


Ses yeux bleus rougis témoignaient de ses larmes, son expression renvoyait sa tristesse , et son regard perdu dans le vide montrait son état de choc.

Le préfet de Gryffondor m'a expliqué ce qui s'était passé, et m'a dit qu'il pensait qu'elle serait peut être mieux au dortoir, où je l'ai donc emmenée.

Quand elle est arrivée dans notre dortoir, elle s'est assise, les jambes repliées contre son buste, juste devant la fenêtre, et semblait réfléchir tout en regardant le paysage, silencieusement.


D'habitude, elle se mettait sur son lit pour faire ses devoirs ou réviser, puis on débriefait sur notre journée. Cependant, cette fois-ci, rien ? Elle ne disait strictement rien, et fixait simplement la fenêtre.

J'ai décidé de la laisser tranquille. Elle me reparlera certainement quand elle ira mieux.


Pdv Quinny :


William m'a envoyé une lettre hier, Thésée est allé récupérer la valise de Blanche !

Je ne sais pas à quelle position hiérarchique il s'est placé pour avoir le droit de faire une chose pareille, mais il est hors de question que je le laisse faire sans rien dire !

J'ai utilisé la poudre de cheminette pour arriver au ministère, et, je suis allée à pas furieux jusqu'au bureau du grand "Thésée Dragonneau", roi des imbéciles et chef des scélérats !


Pdv Thésée :


Je faisais de la paperasse dans mon bureau, quand "Madame Quinny Kovalski" a ouvert ma porte comme si c'était celle des enfers, et est entrée en furie blonde couverte de rose, puis s'est plantée devant moi, ses yeux électriques me lançant des éclairs.

Elle m'a crié dessus :"Tu n'es pas sérieux !? Tu n'as donc aucun respect pour la mémoire de Norbert ou le bonheur de ta nièce ! Tu es encore pire que je ne le pensais ! Rend la lui immédiatement !

- C'est plutôt à moi de te dire ça ! ai-je sur-enchéris, alors qu'elle avait réussit à me faire sortir de mes gonds. C'est toi qui ne respecte pas ce qu'ils ont accomplit, tu mets leur fille en danger de mort, alors que tu sais parfaitement qu'ils auraient tout fait pour la protéger !

- Ils voulaient aussi son bonheur ! Tu sais très bien que Norbert n'aurait jamais supporté de perdre ces créatures, il les a protégés jusqu'à la fin, et toi tu veux les tuer ? Tu sais aussi bien que moi qu'elle non plus ne supportera pas d'être séparée d'eux ! avait-elle rétorqué.

- La sécurité doit primer, et je n'ai pas prévu de les tuer. Je vais m'en occuper le temps de trouver au nouveau propriétaire à ceux qui ne sont légalement pas interdis de circulation. répliquais-je.

- Et que feras-tu pour ceux qui sont condamnés par l'état ? demanda-t-elle en conservant ce regard froid.

- La loi est la loi, ils devront mourir. affirmais-je. Cependant, n'essaye pas de les récupérer. Ce sera un vol sur une propriété classé dangereuse en XXXXX, donc un crime. 

- Tu te trompes sur toute la ligne. murmura-t-elle dans une colère noire.

- Maintenant, je te prierai de sortir d'ici, comme cette partie du ministère est interdite aux visiteurs. conclu-je."


Elle fut ainsi contrainte de partir, son intervention aura été inutile. 

C'est elle qui a tort.

la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant