Chapitre 85

851 88 27
                                    

Pdv Lily :

Les gens présents à l'enterrement sont parti au fur et à mesure que le ciel s'assombrissait, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les parents de William, Sirius, Rémus, James et moi près de la tombe alors que la pluie déferlait. Mr. Kovalski a gentiment emmené sa femme en larme à l'abris, et j'ai vu Rémus et James chuchoter quelque chose avant que ce dernier ne vienne vers moi pour me proposer à vois basse :"On ferait mieux de s'en aller, mon porte-au-loin part bientôt, tu pourras retourner chez toi avec la poudre de cheminette. Rémus va rester un peu avec Sirius pour le ramener après."

J'ai acquiescé silencieusement, et suis partie avec lui.

Pdv Rémus :

Je suis resté un bout de temps, debout sous la pluie, avec Sirius qui se tenait devant la tombe de William. J'ai finis par aller vers lui, et j'ai posé ma main sur son épaule en lui demandant :"On ferait peut-être bien d'y aller non ? Il sera bientôt 19 h, et c'est l'heure à laquelle le cimetière ferme.

- Ouais, on ferait bien... me répondit-il d'une voix éteinte."

Je ne l'avais encore jamais vu dans cet état. 

Il n'avait pas l'air joyeux le moins du monde, il donnait l'impression d'avoir perdu sa joie de vivre. Je me sentais franchement mal pour lui, d'autant plus que je m'identifiais beaucoup à sa situation. Après tout, je n'ai pas la moindre idée de si Blanche va revenir en vie... Non, je n'ai pas le droit de douter d'elle ! Elle va trouver un plan étrange qui fonctionnera à tous les coups pour s'en sortir... n'est-ce pas ? Je dois en être certain...

Finalement, nous ne sommes partis que quand le chargé de fermer les barrières du cimetière nous a demandé de quitter les lieux.

Pdv Regulus :

Pourquoi ma mère a-t-elle décidé de m'emmener avec elle ?

J'ai dû la suivre dans cette espèce de point de rassemblement des mangemorts, cet endroit fait froid dans le dos, on dirait un château fort datant du moyen age.

Comme elle m'avait autorisé à vadrouiller dans les lieux pendant qu'elle réglait ses affaires, je me promenais en repensant au livre que je lisais en ce moment, et lui imaginant un scénario de fin. Jusqu'à ce que j'arrive dans le sous sol, et que je sente une odeur que j'ai mit une bonne dizaine de minutes à identifier. C'était une odeur cuivrée.

Puis j'ai entendu un hurlement, une voix que je reconnaîtrais entre milles. La voix de celle que j'ai connue depuis l'ombre. De celle qui m'avait probablement oublié.

Celle de Blanche.

Analepse :

Pdv Quinny :

Les sorts fusaient de tous les côtés dans la petite maison de ma sœur.

J'étais venue la voir seule, pendant que Jacob et Norbert emmenaient William et Blanche au parc.

Nous avions discuté devant une tasse de thé, des futures écoles de Blanche et William, du travail de Tina au ministère, de la boulangerie de Jacob, et de toute sorte de choses.

Puis ils sont arrivés. 

A partir de là, tout est flou dans mon esprit...

Ils étaient cinq, je n'avais pas de baguette, et même ma talentueuse sœur ne pouvait battre cinq mangemorts seule.

Ils lui ont proposé de les rejoindre, et elle a déclaré exactement ce qu'elle pensait :"Hors de question !".

Puis, Puis...

Elle m'a sourit, alors qu'elle savait bien ce qui l'attendait.

Et je me souviens juste d'avoir entendu le sort 'Avada Kedavra', et d'avoir entendu les dernières pensées de ma sœur.

"Je sais que tu m'entends Quinny, alors, je sais bien que c'est cliché mais, dis à Norbert que... Que je l'aime de tout mon cœur, et que même si je ne suis plus là, je veux qu'il heureux. S'il-te-plait, rappelle à Blanche que je l'aime jusqu'au Soleil, que je ne cesserais jamais de l'aimer envers et contre tout, et qu'elle continue d'attraper les papillons des rêves. Et n'oublie pas, que je t'aime, tu es ma sœur, alors ne l'oublie jamais ! Et, j'ai une dernière requête. Si jamais, Norbert venait à subir le même destin que moi, alors, je t'en prie occupe toi de ma petite fille comme si c'était la tienne. Comme ça, je saurais, que vous serez toutes les deux là pour vous soutenir, et que les deux personnes qui compte le plus pour moi, seront ensemble même si je ne suis pas présente. Tu veux bien ?"

Puis, elle a prononcé ses derniers mots, alors que le sort était sur le point de la percuter :"Adieu, Quinny."

Retour au temps du récit :

Pdv Quinny :

J'étais dans la chambre de mes enfants, je regardais le dessin que William avait fait pour Blanche quand ils étaient petit, qui étais accroché au mur du côté de Blanche, depuis le lit de Will, quand j'ai entendu Jacob arriver dans la salle, et s'asseoir à côté de moi avant de murmurer :"On ferait peut-être mieux de ranger les affaires de Will ma chérie...

- Non. le coupais-je. Je veux attendre que Blanche soit de retour, elle voudra peut-être garder quelque chose.

- Quinny, tu sais... commença-t-il sans finir sa phrase."

Et j'ai lu dans ses pensées, qu'il se demandait si elle reviendrait en vie. Je me suis alors exclamée, les larmes me montant aux yeux :"Elle va revenir ! Elle va revenir, et vivante ! J'ai perdu mon fils, et je refuse de perdre aussi ma fille ! je n'ai pas pu retenir un sanglot, ni les larmes de couler encore une fois. Pas elle, pas après Tina, Norbert, et... Et..."

Je n'ai pas réussit à finir ma phrase, et j'ai éclaté en sanglots. Les larmes roulaient aussi sur les joues de Jacob alors qu'il me confiait :"Moi aussi j'ai envie d'y croire, j'aimerais tant y croire aussi fort que toi..."

Il m'a prise dans ses bras, et je lui ai rendu son étreinte, alors qu'aucun de nous ne pouvait se retenir de pleurer à chaude larmes.





la fille à l'étrange valiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant