la fille à l'étrange valise

Chapitre 57

Pdv Blanche :

J'ai été projetée hors de ma valise, je suis restée sonnée quelques instants au sol, avant de voir ma valise ouvert, et tous ses habitants qui en sortaient.

Dès que j'ai suffisamment reprit mes esprits, je me suis jetée sur ma valise et l'ai fermée, empêchant tous ceux qui n'avait pas encore eut le temps de partir de s'enfuir.

Puis, j'ai vu William et, Karl je crois, entrain de se battre à coups de sortilèges. J'ai voulut m'interposer, mais ; ce qui les a interrompus, ce fut un hurlement. Un cri qui n'était pas humain, un appel que j'ai reconnut immédiatement.

La lune brillait dans le ciel, et un loup garou lançait son appel vers elle. Et si on pouvait l'entendre d'ici, ça voulait dire qu'il était sortit de la cabane hurlante.

Pdv Lily :

Qu'est-ce que c'est que ce bazar !?

C'est un loup ? Non, il sort de la cabane hurlante, un simple loup n'aurait sûrement pas causé autant de dégâts que la créature de la chambre

Je n'ai pu me retenir de m'exclamer :"C'est un loup garou !?

- Bravo Lily, 10 points pour Gryffondors ! plaisanta James, sûrement dans le but de calmer tout le monde vis à vis du loup brun qui grondait en position d'attaque juste devant nous."

Pdv Sirius :

Prongs et moi nous étions placés devant Lily et Servilus, mais leur montrer que nous sommes des animagus est très risqué, si on s'en sort, avec ce fichu Serpentar, on risque d'être dénoncés dès demain, et si on est démasqués, c'est Azkaban.

Moony était sur le point de nous sauter dessus, on n'allait visiblement pas avoir le luxe de choisir de protéger notre secret.

Ou peut-être que si.

J'ai jeté un œil à l'orée de la forêt, et j'ai vu Will, la valise e Blanche à la main, qui me faisait de grands signes, une louve blanche à côté de lui. Je n'ai jamais vu la forme animale de Blanche, mais je suis quasiment certain que c'est elle.  

La lune fait encore plus ressortir son pelage blanc.

D'un coup, elle s'est élancée vers nous, et à l'instant même où Moony allait nous sauter dessus, elle s'est jetée sur lui, l'envoyant valser à plusieurs mètres. Elle l'a poursuivit, et ils se sont un peu éloignés de nous.

Pdv Karl :

Je me suis fait avoir, j'ai été distrait quand on a entendu ce cri de loup, et Dragonneau en a profité pour me lancer un "incarcerem" afin de me ligoter.

Puis ils m'ont mit dans sa valise, je ne peux pas me libérer, et il y a une espèce de singe argenté qui semble me surveiller en me fixant de ses yeux verts mélancoliques.

Il m'avait ordonné de lui prendre son bagage, et de la lui ramener, sinon, ils n'auraient plus longtemps à vivre.

Analepse (ah lala, c'est limite devenu cliché dans cette fiction...) :

Pdv Karl :

Je revenais de l'école pour les grandes vacances, comme à chaque fin d'année. Et comme toujours, on m'avait effacé la mémoire, si bien que je ne me souvenais absolument pas d'où et de ce à quoi Dumstrang pouvait bien ressembler.

Je marchais tranquillement dans la rue de mon quartier. L'ai était frai pour un mois de juillet, mais j pouvais voir les gardénias et les tulipes de notre voisine ; Rose Mc Laggen, j'entendais les canaris du père Kristoff chanter, bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Cependant, ça n'allait pas durer.

Je suis rentré chez moi, et j'ai annoncé :"Je suis rentré !".

Mais personne n'est venu.

J'avais pour habitude de revenir à pied de la gare, comme elle n'est pas loin de la maison, néanmoins, en temps normal quand j'annonçais mon retour, mes parents et ma petite sœur venaient me voir et me poser mille et une questions. 

Mais cette fois-ci, il n'en fut rien.

La maison était silencieuse. Un silence pesant, assourdissant.

J'ai avancé en demandant assez fort pour que n'importe qui m'entende :"Il y a quelqu'un ? Papa, maman, Irina ?".

Mais personne n'est venu.

J'ai avancé dans la cuisine, la salle à manger, les chambres, la salle de bain.

Mais personne n'est venu.

Il ne me restait plus que la dernière pièce, la plus éloignée de l'entrée : le salon.

Je suis allé à l'intérieur, et j'ai vu ma mère inconsciente, Irina attaché et...

" Oui, il est mort. avait affirmé une voix, qui venait de mon dos, dans un rire glacial. Et si tu ne veux pas qu'il arrive la même chose à ta chère mère et ta gentille petite sœur, je te conseille d'écouter attentivement."

Je me suis retourné d'un coup, et j'ai reconnu la personne maintenant en face de moi. C'était la première fois que la manche de sa chemise était relevée, et je pouvais voir dessus, la marque des ténèbres. Il a continué son monologue :"L'année prochaine, tu feras parti de la délégation de Dumstrang envoyée à Poudlard pour le tournois des trois champions. Une fois là-bas, tu trouveras la fille de Norbert Dragonneau, et tu m'amèneras sa valise. Si elle n'en a pas ou qu'elle l'a caché, tu me la ramènes ou tu la fait parler. C'est clair ? Ah, et ta mère et ta sœur viennent avec moi, pour être sûr que tu restes motivé à suivre mes ordres."

Il a ensuite transplanné avec ma mère et ma sœur. 

Tandis que moi, je n'arrivais toujours pas à réaliser ce qui venait de se passer, et que des larmes coulaient sur mes joues.