Chapitre 14 - L'année commence bien

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5 JANVIER 1993 AEROPORT DE LOS ANGELES 8 H DU MATIN

Prenant ma valise dans ma main droite, je baille en mettant mon autre main devant ma bouche. Nous venons d'enchainer 10 heures de vol et je suis totalement épuiser. Je sens que je vais être encore plus fatigué avec le décalage horaire. Avant de rentrer en Amérique Michael a décider de fêter le nouvel an au Japon, et j'ai plutôt apprécier, c'est un pays qui sais faire la fête. Nous avons regarder le grand feu d'artifices du balcon de notre hôtel. Michael poser derrière moi, sa tête sur mon épaule pendant que ses bras enlacés mes hanches. C'était un super moment vraiment. Et j'espère qu'il y en aura d'autre comme celui ci.

Entourer des gardes je me dirige rapidement avec Michael vers les vans qui nous attendent. Aujourd'hui nous nous rendons chez ma mère pour y passer quelque jours. Au debut j'etais un peu sceptique , surtout que j'y vais avec Michael. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'en parler avec ma famille et je sais que mes frères vont me poser beaucoup de question. Ne les blamer pas, ils veulent seulement être sur que leurs seule petite soeur ne souffre pas a cause d'un homme, et je les comprend. Je suis pareil envers eux, trop protectrice, ont est comme sa dans notre famille.

Une fois bien installer au fond de mon siège, je sens la voiture engager sa route jusque vers la maison de mon enfance. Michael se trouve a mes côtés, il a ses lunettes noir sur le nez, ses cheveux sont relever en cette queue de cheval brouillon que j'adore et sa tête est déjà poser sur mon épaule. Je souris tendrement et passe ma main sur son visage ce qui le fait frissonner.

Le trajet s'est très bien passer même si Michael a ronfler tout le long. Nous sommes dans la cour de la maison de ma mère et je la vois déjà dehors prête a nous accueillir. Je guette son visage cherchant toute trace de haine ou de colère mais finalement non elle nous sourit quand ont sort de la voiture. A peine ai-je poser un pied sur le sol que Attila me saute dessus content de me revoir après autant de temps. Je m'agenouille devant lui et le laisse me lâcher le visage sous le regard dégoûter de Michael. Je rigole a sa tête et me relève pour lui parler.

"Je comprend vraiment pas, tu a dans ta propre maison des animaux qui font deux fois la taille d'un petit chien, qui peuvent te manger a n'importe quel moment. Tu n'a pas peur d'eux mais tu a peur d'Attila. Je te comprend pas."

"C'est pas pareil."

J'explose de rire a son explication et je me dirige ensuite vers ma mère pour la saluer a son tour. Elle me serre dans ses bras et fais de même ensuite avec Michael.

"Vous avez fait bon voyage ?"

"Un peu long mais sa a été."

Ma mère me sourit et nous rentrons avec les valises pour aller nous installer. Vous vous dites oui ma mère a changer depuis la dernière fois. Et franchement sa me fait du bien, je n'ai plus l'impression d'être traiter comme une petite fille.

J'ai parler trop vite, au moment ou Michael veut entrer dans ma chambre, ma mère l'en empêche et lui montre la porte au fond du couloir a l'opposer de la mienne. Je regarde ma mère et dit a Michael de finalement entrer dans la mienne.

"Maman, tu te doute bien qu'ont a déjà dormi ensemble ?"

"C'est pas une raison Charlie. Il ne dors pas dans ta chambre."

(je chuchote a son oreille) "Commence et je m'en vais tout de suite."

Je ne la laisse pas finir que je referme la porte devant son nez. Je soupire et pose ma tête sur la porte tout en fermant les yeux. Je sens les mains de Michael se faufiler sur mon ventre pour me serrer contre son torse et franchement sa fait du bien. Je me dégage de ses bras et me rend dans la salle de bain pour prendre une douche bien mériter après toute ses heures de vol. Posant ma tête contre la paroie de douche je me dit finalement que c'est peut être pas une bonne idée d'être venue. Je sens que se séjour va être long.

Nous sommes actuellement a table et depuis que mes frères sont arriver je sens que l'ambiance est tendue. Je pense qu'ils ont lu les magazines dans lequel Michael a sois disant exposer ce qu'il y avait entre nous. Ils savaient deja qu'il y avait quelque chose avec Michael. Puisque ils l'ont vue quand ont étaient a Neverland pour mon anniversaire. Mais je pense que le faite que tout le monde le sache a changer la donne. Et depuis qu'ils sont arriver se matin ils le lorgnent comme un chasseur prête a sauter sur sa proie. Et sa me met grandement mal a l'aise, premièrement pour Michael et deuxièmement parce que sa ne les regarde pas. C'est ma vie.

N'en pouvant plus de toute cette pression et de leurs regard, au moment ou ma mère se lève pour débarrasser je me précipite a sa place pour prendre les assiettes et lui dit que je m'en occupe. Je me dirige rapidement donc a la cuisine et perdue dans mes pensées je rate le comptoir et toute les assiettes viennent s'étaler au sol dans un bruit fracassant m'entaillant la main au passage.

Le sang commence a couler et je retiens mes larmes pour ne pas attirer l'attention. Mais trop tard toute ma famille viens de débarquer dans la pièce prêt a se précipiter sur moi. Je ne les laisse pas m'atteindre que je m'en vais de la pièce par la deuxième porte qui mène au salon pour me diriger directement dans la première salle de bain que je trouve. Je m'y enferme et m'assois sur le rebord de la baignoire laissant enfin mes larmes couler a l'abris de tous.

Je me répète dans ma tête qu'il ne faut pas montrer que l'on pleure. Il ne faut pas montrer ses faiblesses même devant sa famille. J'ai toujours ma main en sang que je tiens dans l'autre mais je ne bouge pas pour autant. Je laisse tout sortir même mon sang. Je sais que avant ils pratiquaient des saignées pour vider le mal, peut être que sa marche vraiment. Pourquoi pas essayer après tout. Peut être qu'il y a trop de mal en moi, pour que je réagisse de la sorte. Les larmes ne se tarissent pas, elles coulent librement et sa fait du bien. Je ne pensais que j'en avais autant besoin.

Une petite dizaine de minutes plus tard j'entend un petit tapement contre la porte de bois de la pièce. Je ne répond d'abord pas, ne voulant voir personne. Je me relève et me dirige vers la fenêtre pour regarder dans le jardin et vois que tout le monde s'est rassois et que visiblement leurs conversations est animé. Je ne peux pas laisser Michael se faire allumer comme sa, il faut que j'aille l'aider. Mais c'est sans compter sur la personne qui se trouve actuellement derrière cette porte. Et je n'ai pas franchement envie de lui ouvrir.

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