Chapitre 15- Il lui ressemble

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3 MARS 1994 DUNKERQUE

Descendant les escaliers difficilement a cause du cosy que je porte dans une main et le sac dans l'autre, j'essaie de ne pas trébucher et fait passer le tout a mon père qui lui les prend sans soucis. Je le remercie et m'assois pour pouvoir enfiler mes chaussures. Je reprend ensuite le cosy dans ma main et nous sortons tout les trois pour se rendre jusqu'à la voiture. J'ouvre la portière et dépose le siège pour essayer de mettre la ceinture. Je galère un peu mais fini par y arriver. Je m'installe dans le siège d'a côté et pose directement ma main sur la bordure du siège pour prendre sa petite main dans la mienne. Je ricane quand je vois un petit sourire apparaitre sur ses lèvres. J'adore le voir sourire c'est mon petit rayon de soleil.

Ma tante assise sur le siège passager se tourne vers nous quand elle m'entend faire et le regarde en souriant.

"Je suis tellement étonnée de son éveil alors qu'il n'a que sept mois. Il n'a même pas eu besoin d'oxygène quand il est né."

"Il sera fort."

Elle me sourit et mon père s'engage sur la route en direction de la clinique ou j'étais censée accoucher. Je regarde de temps en temps par la fenêtre pour observer les routes enneiger mais quand même dégager pour pouvoir circuler. Je regarde de nouveau en direction du bébé et sourit. C'est vrai moi aussi je suis impressionner de sa taille et de son poids, il est né 2 mois en avance et il a l'air en parfaite santé.

Ce qui m'étonne c'est que les médecins m'avaient dit qu'il aurait une santé fragile a cause de l'accident et de la perte de son jumeaux. Mais il a l'air d'aller bien et ont va le confirmer en faisant la visite médicale obligatoire.

Le trajet se passe sous les petits soupirs d'aise ou de plainte de mon bébé que je ne lache pas du regard. Je me rend compte maintenant a la lumière du jour qu'il ressemble vraiment a son papa. Et sa me brise le coeur. Je sais que je suis une personne indécise, que j'ai dit a mon frère que j'acceptais sa demande, qu'il va m'en vouloir toute sa vie, que je vais le revoir lui et ma mère mais je ne peux pas lui confier ce magnifique bébé. Il est sorti de mes entrailles, j'ai souffert pour le faire naitre et pour rien au monde je ne changerais sa. C'est mon fils et il n'en sera jamais autrement. Une larme veut s'échapper de mon oeil mais je la chasse vite d'un coup de main. Je ne veux plus pleurer.

Mon père se gare dans le parking souterrain arriver a la clinique et je descend pour me dépêcher ensuite d'aller détacher le bébé. Le bébé pour l'instant car je n'ai pas d'idée pour son prénom. Je me suis buter sur le fait que je ne le voulais pas alors je n'ai pas chercher de prénom pour lui. Mais je sais que cela viendra.

Je prend donc le cosy et nous marchons jusqu'à l'aile des consultations de la maternité, nous réglons tout ce qui est administrations et nous rendons dans la salle d'attente qui heureusement a cette heure ci est totalement vide. Je m'assois et dépose mon paquet a mes pieds pour ensuite détacher le petit que je prend dans mes bras entourer de sa couverture. Je le berce contre moi et prend sa petite main main dans la mienne. Je souris quand il attrape mon pouce avec ses petits doigts.

Nous attendons une dizaine de minutes avant d'être appeler par le docteur qui m'a pris en charge quand j'ai du être hospitalisée. Quand il me voit arriver avec le petit dans les bras il est tout de suite étonnée. Je m'installe avec ma tante, mon père étant rester dans la salle d'attente pour mon intimité et nous commençons a parler.

One Day In Your LifeWhere stories live. Discover now