Chapitre 10- Repas de famille

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DIMANCHE 13 FEVRIER 1992 

Affaler dans mon lit, je me demande si sa vaut vraiment le coup de me lever. Je ne serais pas contre une petite grasse matinée. C'est tentant de rester au lit avec la journée qui m'attend. Il est 9 h et je sais déjà que je suis en retard. Je devrais normalement a cette heure ci être déjà devant le porte d'entrée de chez ma mère. Elle exige toujours que l'on sois présent le matin du repas de famille, pour selon ces dires profiter au maximum de notre temps qui nous est consacrée ensemble. Quelle perte de temps selon moi. Ma mère va passer le repas a interroger mes frères sur leurs travail. Mon beau père ne va rien dire de toute la journée, parce que a cause de ma mère il ne peut pas en placer une. Et moi je serais dans mon coin a manger. Donc a part pour la nourriture je ne vois pas ce que je vais faire là-bas. 

Je souffle une énième fois et me décide a bouger. Je manque d'écraser Attila en me levant mais me rattrape a ma commode. Je lui caresse la tête pour le rassurer, ceci dit avec toute les fois ou j'ai manquer de l'écraser il doit maintenant avoir l'habitude. Le pauvre. Mourir étouffé sous mon poids. J'embrasse son petit crâne et vais directement m'habiller. Ne me traitez pas de dégoutante, j'ai pris une douche avant de dormir. 

Je prend deux trois trucs simple dans mon armoire et les enfiles. Je ne prend pas la peine de me maquiller et attache mes cheveux en un chignon défait. Oui sa va pas plaire a ma mère mais j'adore l'embêter. Je brosse mes dents et mets du parfum. J'enfile mes chaussures et attache mon chien a sa laisse. Sa lui fera du bien de courir dans le jardin. C'est beaucoup mieux que sur le balcon de mon appartement. Je sors de chez moi et essaie de faire en sorte que Attila ne morde pas sa laisse. Ce qui n'est pas facile vu que c'est un petit joueur. Je descend les escaliers, arriver en bas je sors et fait tout pour avoir un taxi. J'aime être en retard pour faire rager ma mère, mais la sa va devenir dangereux pour moi, il ne faut pas que j'abuse. 

"Je vous dépose quelque part mademoiselle ?"

Je tourne la tête vers la personne qui ma interpeller et y trouve la range rover noir de Jackson. Au volant celui ci. Il porte des lunettes de soleil, son fedora noir et il a son éternel sourire en coin sur le visage. 

"Qu'est ce que vous foutez devant chez moi ?"

(souffle agacer) "Mademoiselle Evans je vous ai déjà dit qu'on ne répondait pas a une question par une question. Et ont dit "bonjour monsieur Jackson que faites vous devant chez moi ? Il faut vraiment que je parle a votre mère de votre éducation."

Je ne prend pas la peine de lui répondre et me dirige vers une voiture jaune qui s'est arrêté de l'autre côté du trottoir.  Il commence vraiment a me souler a débarquer de nulle part a chaque fois et de me parler de mon éducation. Il me mets sur les nerfs. Et puis il n'a rien d'autre a faire a part tout le temps être dans les parages. 

Je monte a bord du véhicule, salut le chauffeur et lui donne l'adresse. Il acquiesce et la voiture redémarre. En passant devant la voiture de Jackson je ne le regarde pas mais je sais que lui oui. Je sens son regard sur moi. Je passe ma main par la fenêtre et lui envoie un doigt d'honneur, sa c'est pour mon éducation. 

Après une heure de route ennuyante, j'arrive enfin chez ma mère. Pas besoin de vous faire un tour des lieux, je vous l'est déjà fait. Je paye le taxi, et sors de l'habitacle avec mon chien qui saute partout. Contrairement a moi il adore venir dans la demeure de ma mère. Mais comme je l'ai dit il adore courir et il n'en a pas tellement l'occasion. Je prend sa laisse et le conduis devant le portail qui est bizarrement ouvert pour une fois.  

One Day In Your LifeWhere stories live. Discover now