Chapitre 8- Il m'hypnotise

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LUNDI 7 février 1992 20 H

Je m'affale dans mon canapé en soufflant et en balançant le papier que j'ai dans la main sur la table basse. Attila me rejoins et saute sur mes genoux pour me câliner. Il dois sentir que je ne vais pas très bien. Vous vous demandez ce qui dois arriver comme malheur a la pauvre fille de riche que je suis. Et bien, malgré un mois de recherche acharnée, je n'ai toujours pas trouver de travail. Et cela me déprime au plus au point, puisque je viens de recevoir une lettre pour loyer en retard. Comment je vais faire. J'ai été partout. Institut, coiffeur, boulangerie, toute sorte de magasin. Personne ne recrute en ce moment.

Je regarde ma montre et jette ma tête en arrière quand j'entend la sonnerie du téléphone retentir. Je sais déjà qui c'est. Et d'ailleurs je pense que vous le savez aussi. J'écoute bien et me rend compte que ce n'est pas mon téléphone qui sonne, mais l'interphone dans mon entrée. Ah non! Ne me dites pas quelle c'est déplacer jusque chez moi pour me faire la morale. Bon d'accord je n'ai répondue a aucun de ses appels en un mois, mais quand même. Je relève la tête et laisse la sonnerie retentir.

A quoi bon, elle va bien se rendre compte que je ne veux vraiment pas la voir. Surtout après ne pas avoir répondu a ses 17 appels. Oui, oui j'ai compter. J'attend mais cette fois c'est la sonnette qui retentit. Quelqu'un a du descendre en bas et cela a pue la laisser entrer. Je vais ouvrir, elle ne va pas lâcher l'affaire et rester derrière ma porte toute la nuit. Après avoir réussi a lever mes fesses et bouger Attila j'arrive devant la porte. Je l'ouvre a la volée.

"Qu'est ce que tu veux maman ?"

Je me stoppe net quand je vois le regard de l'homme sur lequel mes yeux se pose. Il est étonnée de me voir réagir de la sorte. Je ne le connais pas, que fait-il devant chez moi ? Je baisse ensuite les yeux et vois qu'il a dans les mains un bouquet d'une trentaine de rose rouge et blanche. Je le regarde de nouveau et l'interroge du regard.

"Oui c'est pourquoi ?"

"Bonjour madame."

"Mademoiselle."

"Mademoiselle pardon. Je suis coursier, j'ai pour mission de vous remettre les fleurs d'un admirateur secret."

"Est ce que vous avez un nom ?"

"Non mademoiselle. Comme je viens de le dire c'est un admirateur secret."

(soupire en croisant ses bras) "Il y a une carte ?"

"Oui tenez."

Il me tend une carte ou il est écrit amour. Je la retourne et y découvre une écriture délicate et soignée. Je lis ensuite.

"Il faut de tout pour faire un monde, il me faut toi pour faire le mien. Signé ton admirateur secret. Il s'est pas fouler votre poète. Il s'est contenter de reprendre les phrases du générique de Arnold et Willy."

L'homme me regarde gêner et me tend le bouquet. Je pense qu'il veut juste partir et finir sa soirée tranquillement. Et surtout ne plus se souvenir de m'avoir rencontrez.

"Non gardez le. Je n'en veux pas."

"Mademoiselle prenez le s'il vous plaît. Je suis pas payer si la livraison n'est pas effectuer."

"Ecoutez d'une je n'aime pas les roses et de deux vous direz a mon admirateur secret que si il n'est pas capable de venir lui même pour m'offrir ce bouquet et bien tant pis pour lui. Bonne soirée."

One Day In Your LifeWhere stories live. Discover now