Chapitre 14- C'est le moment

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Mon père et ma tante m'ont transporter comme ils ont pu dans ma chambre alors que j'ai réveiller le reste de la maison en hurlant tellement la douleur est insupportable. Je cris a qui veut bien l'entendre que je veux que sa s'arrête et que je ne pourrais pas en supporter plus. 

Je suis en sueur et j'essaie d'éloigner mon père de moi en lui donnant des coups. Je ne veux pas qu'on m'approche, je ne veux pas qu'on me touche et je ne veux pas que ce bébé sorte de moi. 

"Charlie écoute moi."

"NON ! Casse toi !!"

Mon père recule a mon ton et regarde ma tante étonner de mon comportement. Je pense que maintenant il ne veut plus m'approcher. 

"C'est normal chérie mais retourne auprès d'elle, elle aura besoin d'aide."

"Désoler papa."

"C'est pas grave."

Je reprend ma respiration en m'allongeant dans mon lit et je regarde difficilement ma tante s'activer autour de moi à tout préparer pour accueillir le bébé. Mon père reste prêt de moi et essaie de ne pas hurler pendant que je lui broie la main tellement je la serre fort. 

J'ai l'impression que mes entrailles brulent tellement cela fait mal. Je continue de respirer pendant que ma tante se place devant mes jambes pour voir si le travail a commencer. Evidemment qu'il a commencer, je sens la tête du bébé qui commence à sortir ce qui me gêne grandement. 

"Ok je vois la tête du bébé, il va falloir pousser ma chérie."

Je commence a pleurer fortement après sa. Je ne peux pas pousser j'ai beaucoup trop mal pour sa. J'hoche la tête négativement et je sens mon père essuyer mon front à l'aide d'une serviette. 

"Aller, tu prend une respiration au moment d'une contraction, tu bloque et tu pousse de toutes tes forces."

Je fais comme elle me demande et avale tout l'air que je peux pour ensuite bloquer ma respiration. Je ne tiens pas deux minutes avant de relâcher mes muscles. 

"C'est pas grave Charlie recommence."

Je l'écoute et reprend une respiration pour pousser de nouveau. J'ai tellement mal que je hurle. Pourquoi personne ne m'a prévenue ? Pourquoi les femmes qui m'ont entourer ne m'ont pas dit a quelle point cela faisais mal ?  Ma mère, ma tante. Je ne suis plus qu'une boule de nerfs déchirer par ce qui m'arrive et je ne sais pas comment le gérer tellement j'ai peur. Je sens chaque centimètres du bébé sortir de moi et c'est la chose la plus désagréable que j'ai sentie de ma vie. 

Après dix minutes a pousser sans cesse et de douleurs je sens quelques chose sortir de moi ce qui me fait grandement souffrir. J'ai l'impression d'être ouverte en deux, avec une plaie béante qui ne se refermera jamais, j'ai l'impression que mon corps se déchire en deux.

"Allez ma puce, la tête est sortie maintenant il faut sortir les épaules."

Je suis tellement fatigué que j'ai l'impression que je vais m'évanouir. Quand je sens que j'ai fini par expulser les épaules je me relâche si soudainement que je ne sens plus mes muscles. J'ai l'impression de planer et l'impression que je ne pourrais plus bouger pendant des jours après ce qu'il vient de se passer. Je sens soudainement de l'humidité sur mon front et sa me fait du bien, sa me donne la force de respirer de nouveau et d'avoir de l'oxygène dans mes poumons. J'entend ensuite un cris d'enfant et quelque chose est déposer sur ma poitrine. Je regarde et tombe sur son visage. Son adorable petit visage. Les larmes redoublent quand je le vois et je sourit tristement quand je l'entend pousser un petit cris. 

One Day In Your LifeWhere stories live. Discover now