Chapitre 6- La France

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12 DECEMBRE 1993 AEROPORT DE LOS ANGELES 2 H DU MATIN

Regardant devant moi les tableaux des horaires de tout les vols, la tête totalement fatigué, je me demande pourquoi je dois prendre un vol aussi tôt. Je regarde les quelques personnes encore présente pour leurs vol et je fais tout pour cacher mon visage derrière mon masque chirurgical. Une idée de ma mère, l'écharpe se voyant trop en terme de discrétion. Je ne vais pas tarder a partir pour prendre l'avion direction la France pour rejoindre ma tante. Je ne l'ai jamais rencontrée et j'avoue que j'appréhende un peu. C'est bizarre de me dire que j'ai une tante et que je ne la connais pas, que je ne le savais même pas. Mais bon, ma mère m'a dit quelle était adorable et ravie de m'accueillir chez elle, alors c'est une bonne chose.

Si je prend l'avion si tôt c'est pour éviter de nous faire remarquer par les paparazzis qui auraient pu nous suivre jusque ici. Heureusement ont a profiter qu'ils partent pour autre chose pour partir, remarquant que je ne sortirais pas de sitôt, ils ont abandonner l'affaire. Cela faisais quand même depuis aout qu'ils étaient poster devant la maison a essayer de m'apercevoir. Ses gens sont fous. Ils feraient n'importe quoi pour de l'argent.

"Charlie !"

Je sors de mes pensées et détourne le regard du panneau d'affichage quand j'entend ma mère m'interpeller. Je la regarde en l'interrogeant de mes yeux et vois dans les siens toute la tristesse qui s'y installe. Je sais donc que je vais devoir y aller. Je pousse un soupir discret et récupère ma valise pour que nous nous rendons jusqu'à la porte d'embarquement. Le silence est maitre, aucune de nous deux n'a envie de le briser. Nous marchons juste côte a côte, en regardant droit devant nous.

Arriver a la porte, je me tourne vers elle et sans rien dire je me jette directement dans ses bras. Je la serre fort contre moi et fait tout pour que les larmes ne coulent pas sur mes joues, je sais que sa la rendrais encore plus triste quelle ne l'est déjà. Elle me chuchote ensuite a l'oreille.

"Prend soin de toi, appelle moi souvent et dit bonjour a ta tante de ma part."

"Pas de soucis maman. Je t'aime."

"Je t'aime aussi ma puce."

Je me détache finalement d'elle et lui sourit tendrement. Je lui embrasse la joue, prend ma valise et m'engage dans le couloir après lui avoir fait un dernier signe de la main. Je regarde devant moi et commence a avancer pour me rendre jusqu'à l'appareil. Arriver devant la porte je monte a bord de l'avion et part m'installer a mon siège après avoir déposer ma valise dans le compartiment au dessus de ma tête. Je suis du côté hublot et sa me va amplement. Je regarde par la fenêtre en caressant mon ventre qui me fait mal en attendant le décollage. Je réfléchis a comment je vais m'adapter en présence de ma tante que je ne connais pas et je me dis en même temps que c'est une bonne idée de la part de ma mère.

L'avion fini par faire son avancer sur la piste de décollage et comme a chaque fois que je prend l'avion, je sers de mes mains les accoudoirs ayant peur. Quand l'appareil s'est stabilisé dans les airs je fini par me détendre et prend mon sac pour en sortir un de mes livres pour commencer a m'occuper. Je sais que le trajet est long et je ne veux pas pensée a certaines choses. Je fini par me perdre dans ma lecture ne voyant pas le temps passer.

Il ne me reste maintenant plus qu'une heure de vol et sa commence a devenir long. J'ai hâte d'atterrir pour me dégourdir les jambes. Je souffle discrètement et pose ma tête sur ma main. Je déteste les longs courriers au bout d'un moment c'est ennuyant.

One Day In Your LifeWhere stories live. Discover now