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1. Le commencement

Assise sur le banc de ce fichu arrêt de bus, je regarde les voitures passées, la nuit est déjà tombée en ce soir d'hiver, il est environ 22h, mon eye liner complètement fichu, mes joues noirs à cause du mascara, je sers les poings en regardant cette fichu affiche en papier avec des amoureux qui se fond des câlins. PK MOI ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? J'essuie mes joues des dernières larmes qui coulent de mes yeux, j'ai mal intérieurement, comment il a pu me faire ça a moi ? Je l'aimais non excusez-moi je l'aime et comme une folle mais malgré sa il a osé ! Moi Kelysha la meuf qui est censé ne pas avoir de cœur autant blessé. J'ai honte de moi, j'ai honte de ce que je suis devenue, je ramasse mon sac, je l'ouvre je prends mon portable, l'écran est défoncé. Je galère a essayé de mettre le mot de passe, une fois mis je vais dans mes contacts et je note le numéro de Fares sur un petit papier et je casse ma puce en deux.

Le bus arrive, je monte dedans, les gens me regardaient bizarrement, je m'en fou ils ne savent pas le mal que j'éprouve en ce moment. Arrivé à ma cité, je descends et traverse la cité jusqu'à mon bâtiment dans le hall les TDM me traite de pute keh etc..., je monte j'entends les cris de ma belle-mère, je souffle et j'ouvre la porte à peine elle me voit elle se précipite sur moi, elle m'attrape par les cheveux et commence à me frapper, les connes qui me servent de sœur me regardent prendre des coups en souriant. Je ne pleure pas, même pas une grimace ou un crie et pourtant la douleur est insoutenable mais je dois me montrer forte comme avant. Pendant qu'elle me tabassait la seule personne à qui je pensais c'est toi Maman (RIP) tu me manques j'en ai marre je n'arrive plus sans toi, je sens que je vais lâcher et j'ai peur. Une fois qu'elle a terminé je me lève et je pars dans ma chambre, je tire une valise sous mon lit et j'ouvre mon placard. Je prends quelques vêtements pour le froid ainsi que tout ce qui me semble important. Je pars dans le salon et je prends tous mes papiers et autres documents administratifs et je les mets dans ma valise. Lorsque j'ai fini, je ferme le tout et je prends une feuille. Je commence à écrire une lettre pour eux, ma « famille » une lettre ou je leur disait tous ce que je pensais d'eux, une lettre pleine de rage et de rancœur mais malgré tous à la fin je leur mets un « je vous aime malgré tous » pendant que j'écrivais je sentais les larmes me monter aux yeux mais je l'ai retenais, je ne veux pas trahir la promesse que je me suis faite je ne verserais plus aucune larmes pour eux car ils ne le mérite pas. Je laisse la feuille sur la table et je me couche sur mon lit, je mets le réveille pour 01h l'heure à laquelle tout le monde dort à la maison et je prends sommeil.



Kelysha : Tout pour me reconstruireWhere stories live. Discover now