Des armes, du sang-froid et des gens à abattre. C'était le quotidien de Jeon Jungkook, vingt-et-un ans, tueur à gages. Taehyung était professeur de littérature. Il était passionné et aimé de tous. Malheureusement, il allait être au mauvais endroit...
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La pièce débordait de transpiration, de chaleur, de respirations qui peinaient à se calmer. Jungkook avait presque un mal de crâne, une sorte de sensation assez spéciale. Sa conscience avait du mal à se reconnecter avec la réalité. Pourtant les mains de Taehyung à travers sa chevelure étaient bien réelles. Ses orbes gardaient leurs paupières fermées, peut-être par peur d'affronter son copain. De se remémorer ce qui avait été dit durant l'acte. A l'apogée de celui-ci. Des lèvres se posèrent sur ses joues, son nez et même sa bouche. La panique du plus jeune se calma un peu, il comprenait ce qui se passait et dans quelle situation il se trouvait. Lorsque ses prunelles noires comme le vide, se déposèrent sur le visage de Taehyung, son propre cœur tomba au sein d'un gouffre. Il paniqua encore.
- Jungkook. Chuchota le professeur.
Le noiraud regarda le châtain, envahi par l'impuissance. Il ne contrôlait plus la situation. Ce ne fut qu'à cet instant que le plus jeune se rendit compte qu'il avait toujours le préservatif usagé sur sa virilité, qu'il retira et noua, avant de le jeter vers la petite poubelle en aluminium de sa chambre. Jungkook roula sur son dos, une main glissa sous celui du châtain, qu'il ramena contre sa personne.
- T'as pas besoin de me mentir. Murmura le noiraud. Être avec toi m'aide déjà beaucoup au quotidien.
- De te mentir à propos de quoi ? Le châtain haussa un sourcil.
En même temps il récupéra un mouchoir qui restait sur la table de nuit à sa droite, qu'il utilisa pour nettoyer le torse du plus jeune ainsi que le sien.
- Tu le sais.
- Tu penses que je te mens, quand je te dis que je t'aime ? Taehyung n'allait pas lâcher l'affaire.
D'ailleurs, il préféra changer de position. Celle-ci ne lui convenait pas, puisqu'il n'était pas en capacité d'affronter le regard éteint de Jungkook. Il se mit ainsi sur le ventre et vint déposer son bras gauche autour de la taille du noiraud. Son visage se coucha sur les abdominaux de celui qu'il aimait, maintenant il pouvait capter son regard à sa guise.
- Oui. Personne peut aimer une personne telle que moi. La voix du noiraud était douloureuse.
- Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Le châtain se sentait contrarié. Tu remets ma parole en cause, parce que tu en as décidé ainsi. Mais Jungkook ça ne marche pas comme ça. Son ton était ferme. Tu ne peux pas repousser les sentiments de quelqu'un, parce que tu te persuades d'une telle connerie.
- On m'a répété depuis mon adolescence, que je méritais l'amour de personne Taehyung. Je sais ce que dis. On ne peut pas m'aimer.
- Jungkook, je t'aime. Répéta le passionné de littérature. Je t'aime, et ni toi ni personne ne pourra me faire dire le contraire. Ni moi. Parce que je ne me contrôle pas. C'est juste sincère. Sa voix était fragilisée. Je ne te demande pas de m'aimer en retour, mais juste que tu prennes conscience que, je suis là pour toi.
