à partir d'ici, les résultats de course seront purement fictifs (ce qui est logique vu que je ne prévois pas l'avenir)
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7 février 2023 Paris
Le mois de janvier est passé à une vitesse folle. Esmée a repris les concerts à la Philharmonie de Paris après leur retour d'Amsterdam et le pilote a commencé sa préparation d'avant saison avec une énorme motivation.
La pianiste travaille un nouveau morceau depuis plusieurs jours, elle a commencé très tôt dans la journée en l'absence de Pierre qui est en déplacement à l'usine Alpine. Il doit travailler sur le simulateur avec son coéquipier, il est parti la veille, laissant Esmée seule dans ce vaste appartement.
Elle se masse les tempes en regardant ses partitions, elle soupire en étant exténuée en cette fin de journée. Esmée mérite une pause. Elle jette un coup d'œil à l'heure sur son téléphone posé sur le bord du piano, Pierre ne devrait plus tarder. Ses yeux quittent son écran de téléphone pour se poser sur la photographie encadrée de Timéo, juste à côté de son portable.
Pierre a déposé cette photographie à cet endroit, elle ne l'a jamais remercié pour ce geste. Elle ne peut s'empêcher de sourire à chaque fois qu'elle observe le sourire et les yeux pétillants de son petit garçon.
Durant de longues minutes, elle reste à fixer la photographie avant de se ressaisir. Elle referme son livre de partitions d'un geste sec en étant fatiguée. Elle préfère s'arrêter, cela fait bien trop longtemps qu'elle est assise sur ce tabouret.
Esmée s'apprête à se relever au moment où elle entend la porte d'entrée s'ouvrir. Elle pivote sur son tabouret pour observer Pierre se tenir dans l'entrée. Il porte un pull blanc en mailles, la fermeture de ce dernier n'est pas remontée jusqu'en haut. Elle s'arrête au niveau de son col et Esmée ne peut s'empêcher de le trouver séduisant.
Pierre retire ses chaussures qu'il laisse au milieu du couloir. Il aperçoit la pianiste en déposant ses clés sur la commode et il lui offre un petit sourire. Il n'en faut pas plus pour qu'elle se lève, Esmée se précipite dans ses bras pour l'étreindre.
- Joyeux anniversaire, souffle-t-elle.
- Je me disais bien que tu me l'avais pas encore souhaité, sourit Pierre en embrassant sa joue.
- J'attendais que tu rentres.
Leurs lèvres se frôlent, un soupir s'échappe de ces dernières avant qu'ils ne s'éloignent pour s'observer dans les yeux. Esmée fronce les sourcils en constatant que le sourire de Pierre est faible. Il ne paraît pas seulement éreinté par ses deux journées passées en Angleterre, à Enstone, il est troublé.
