bonus trois

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5 août 2024Lac de Côme

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5 août 2024
Lac de Côme

- Il faut y aller mon amour.

Seul un grognement s'échappe des lèvres de Pierre, il enfouit un peu plus sa tête dans le cou de la pianiste. Son nez vient se perdre dans ses cheveux bruns dont l'odeur de monoï est particulièrement agréable. Il est pris dans une plaisante torpeur depuis qu'Esmée caresse ses cheveux d'une main distraite alors qu'il est blotti contre elle.

- Restons encore un peu, implore Pierre.

- Seulement dix minutes, après ils vont remarquer notre absence, chuchote-t-elle.

Ses bras enlacent un peu plus la taille de la pianiste si bien qu'elle ne peut s'échapper. Elle finit par abdiquer, elle apprécie les petits cercles que trace Pierre sur son ventre avec la pulpe de ses doigts.

Elle passe un bras derrière son dos musclé qu'elle caresse, son autre main se perd toujours dans son cuir chevelu pour maintenir la tête de Pierre dans le creux de son cou où il y dépose des baisers fiévreux.

- Je t'aime tellement.

- Je sais.

- Ce n'est pas la réponse que j'attendais, murmure-t-elle amusée.

Un autre grognement s'échappe des lèvres du pilote mais Esmée ne lui en tient pas rigueur. Elle veut simplement que le temps s'arrête et qu'ils ne soient pas obligés de redescendre, elle voudrait que personne ne remarque leur absence pour rester indéfiniment dans cette étreinte.

Les baisers du pilote parsèment son cou lui arrachant d'autres soupirs d'extase. Elle ferme les yeux tout en arrêtant ses mouvements dans les cheveux du jeune homme, elle se sent sur un petit nuage. Elle est ramenée à la réalité par Pierre qui râle doucement dans son cou :

- Tu t'es arrêtée, j'aimais bien moi.

Un sourire étire ses lèvres lorsqu'elle reprend ses papouilles, elle continue de passer ses doigts dans les mèches de Pierre. Il vient se blottir un peu plus contre elle, en prenant garde à ne pas l'écraser. Leurs bassins se touchent, Pierre est sur le ventre contrairement à la brune qui est allongée sur le dos.

- Je crois que je vais finir par m'endormir, souffle-t-il au fur et à mesure que son corps se détend sous ses caresses.

- Ne m'abandonne pas, je ne veux pas y retourner toute seule.

- Je viens de m'engager et tu penses que je peux encore t'abandonner ?

- Le divorce ça existe. En attendant, tu me fais un peu mal champion, t'es un peu lourd avec tous tes muscles.

SYNDROME » Pierre Gasly ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant