soixante-six

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27 septembre 2023Paris

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27 septembre 2023
Paris

- J'ai mal au dos, râle Pierre.

Esmée soupire en l'entendant répéter la même chose depuis qu'ils sont sortis de l'hôpital et qu'ils sont rentrés de Suzuka. Heureusement que le grand-prix du Qatar n'est que la semaine prochaine pour que le pilote puisse se remettre de son choc.

- Et moi, j'ai mal au bidou, souffle Esmée. Allez, allonge-toi sur le ventre.

Esmée l'observe retirer son t-shirt en grimaçant lorsqu'il le passe au-dessus de sa tête. Il s'allonge de tout son long sur le canapé, attendant que la pianiste arrive pour l'aider. Elle récupère une serviette et de la glace dans le congélateur avant de s'approcher de lui. Elle s'assoit sur le bord du canapé et grimace en observant le dos de Pierre.

Sa peau est jonchée d'hématomes suite au choc de l'accident. À certains endroits sa peau est légèrement gonflée, sans compter la coloration anormale de ces taches d'un bleu violacé. Elle passe un doigt léger sur le dos du pilote le faisant grogner sous la douleur alors qu'elle n'a presque effectué aucune pression.

- C'est pas très beau, murmure-t-elle.

- Mets la glace qu'on en finisse, maugrée Pierre la tête posée sur ses bras croisés.

Esmée acquiesce avant de déplier la serviette sur le dos de Pierre pour le recouvrir dans sa totalité. D'un geste délicat, elle vient déposer les poches de glace par dessus le tissu de la serviette pour ne pas brûler la peau de Pierre.

- T'es sûr qu'il ne faut pas retourner voir un médecin ?

- C'est juste des contusions, souffle-t-il.

Esmée se pince les lèvres n'étant pas très rassurée, mais elle ne rajoute rien. Elle reste assise à ses côtés et elle laisse glisser sa main jusqu'à sa nuque de manière à ce que ses ongles se logent dans son cuir chevelu qu'elle caresse tendrement.

- Ça fait trois jours que je veux courir et que je ne peux pas, déclare-t-il frustré.

Il n'est pas du genre à se plaindre de son état en temps normal, seulement des autres comme les personnes de son équipe après des réunions stratégiques lorsqu'il n'est pas du même avis que ses ingénieurs.

- Ce n'est pas en trois jours que tu vas perdre ton cardio, champion.

Un grognement de mécontentement s'échappe de ses lèvres et Esmée se penche pour déposer un léger baiser sur sa joue pour le rassurer que cela passera. Elle essaye de se rassurer par la même occasion, elle n'aime pas vraiment voir Pierre dans cet état où il ne pratiquement rien faire à cause de la douleur.

Au bout d'une vingtaine de minutes, Esmée finit par retirer les poches de glace qu'elle remet dans le congélateur. Le français se redresse péniblement et la pianiste l'aide à enfiler son t-shirt par la tête, elle souligne :

SYNDROME » Pierre Gasly ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant