soixante-sept

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28 septembre 2023Paris

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28 septembre 2023
Paris

Esmée émerge lentement, en étant encore collée contre le français. Elle lui fait face, ce qui est plutôt rare étant donné qu'elle a la fâcheuse tendance à dormir dos à lui en étant collé à son torse brûlant. L'une de ses jambes est glissée entre celles de Pierre, sa tête repose sur son torse et quand celui-ci amorce un mouvement pour sortir du lit, la pianiste passe un bras autour de son bassin pour l'en empêcher.

- D'accord je reste, chuchote Pierre visiblement réveillé depuis longtemps.

Il dépose un baiser dans les cheveux de la brune et Esmée ouvre les yeux pour croiser son regard bleu. Elle sourit doucement en demandant l'heure au pilote d'une voix encore endormie.

- T'es une marmotte, il est bientôt midi.

Elle sait, elle a mis du temps à s'endormir la veille. Ses pensées étaient un peu trop virulentes, elle a fermé les yeux bien après Pierre comme bien trop souvent à cause de son hypersensibilité. Elle n'a pas la même facilité à s'endormir aussi vite que lui.

- Ça va ton dos ?

- Je ne sais pas, je ne me suis pas encore levé, souffle-t-il.

Elle acquiesce en se redressant légèrement pour accéder à ses lèvres. Ses mains glissent doucement vers la nuque du pilote tandis que leurs bouches s'emboîtent dans un baiser fiévreux pour se saluer. Pierre pose une main sur la hanche de la pianiste pour la rapprocher de lui, jusqu'à ce que son ventre légèrement arrondi rencontre son bassin.

- Et vous, vous allez bien ?

- On meurt d'envie de manger du chocolat.

- Surtout toi, souffle Pierre en touchant son nez du bout des doigts.

- C'est vrai, sourit-elle. Il faudra réfléchir à des idées de prénoms.

- Je suis sûr que tu as déjà réfléchi cette nuit en ne réussissant pas à dormir.

- Peut être bien.

Un sourire étire ses joues, ses petites pommettes se relèvent un peu plus. Pierre attend qu'elle partage ses idées en passant une main dans ses cheveux désordonnés, qu'il replace derrière son oreille pour découvrir son visage caché par quelques mèches rebelles.

- Il faudrait un prénom franco-espagnol.

- J'aime bien l'idée, avoue Pierre. Dis-moi.

- Mateo ?

Le pilote se pince les lèvres en réfléchissant activement à son tour, il se doute que la brune a déjà plusieurs idées derrière la tête, il s'empresse de demander :

- Leo, ça irait ?

- Oui, souffle-t-elle. Martin ?

- Lucas ?

SYNDROME » Pierre Gasly ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant