cinquante-deux

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7 février 2023Paris

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7 février 2023
Paris

Pierre laisse glisser ses doigts le long de l'avant-bras d'Esmée, effectuant des aller-retour sur sa peau dénudée. Il l'observe en étant appuyé sur un coude, un petit sourire traîne sur son visage. Il ne peut s'empêcher de la trouver resplendissante malgré que ses cheveux soient décoiffés.

- Je pourrais rester des heures à te regarder comme ça, murmure-t-il. T'es magnifique.

Esmée enfouit son nez dans son cou pour tenter de cacher les rougeurs colorant ses joues. Elle aime beaucoup les compliments venant de Pierre parce qu'elle sait qu'ils sont sincères.

Il accompagne ses mots en enlaçant doucement la taille de la brune afin d'approfondir leur étreinte. Ses mains glissent sur le dos de cette dernière, il décalle ses cheveux ondulés sur le côtés afin d'embrasser sa clavicule faisant frissonner Esmée.

- Désolée pour la marque, dit-il en posant ses lèvres sur sa peau bleutée.

- Je pense que mes ongles ont plus fait souffrir ton dos.

Un petit rire s'échappe de leurs lèvres tandis qu'Esmée brise leur étreinte. Elle se lève, elle rougit un peu plus en sentant le regard brûlant de Pierre suivre le moindre de ses mouvements tandis qu'elle enfile un t-shirt lui appartenant et qu'elle récupère son sous-vêtement. Esmée se glisse de nouveau sous les draps et le pilote l'attire aussitôt dans ses bras en murmurant :

- T'étais pas obligée de te rhabiller.

- Je suis plus à l'aise comme ça pour dormir, souffle-t-elle.

Elle passe une main dans les cheveux de Pierre pour recoiffer l'un de ses épis se dressant sur le sommet de son crâne. Elle se blottit dans ses bras avant de constater que les stores ne sont pas descendus, seuls les rideaux sont tirés mais cela ne va pas suffire à empêcher la lumière matinale de venir les réveiller.

- J'ai pas descendu les volets, soupire-t-elle.

Elle lance un regard à Pierre. Il comprend qu'elle n'a pas le courage de se relever. Il se lève pour appuyer sur le bouton et se rallonge aux côtés de l'espagnole qui paraît aussi épuisée que lui. Il se doute qu'elle a du passer sa journée devant son piano comme lui devant son simulateur et qu'elle souhaite rester dans le lit.

Pierre tend la main au-dessus de la tête de lit. Il tâte le mur avant de trouver l'interrupteur pour éteindre la lumière afin de plonger la pièce dans l'obscurité. Il tire un peu plus la couverture pour recouvrir son corps et celui de sa fiancée avant de dire d'une petite voix enfantine :

SYNDROME » Pierre Gasly ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant