Partie 8

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PARTIE 8

Je montai les escaliers, je me dirigeais vers ma chambre, mais une voix au salon m'interpella .. Une voix qui me semblait familière ..

Je revenais sur mes pas, entra au salon et la .. Le choc ! Je restais immobile, oui cette voix la je la connaissais, ce visage aussi d'ailleurs, après toutes ces années j'avais en face de moi un tas de souvenirs. Pas un mot ne sortis de ma bouche, ma mère était au salon avec lui ..

Mama : Tu as vu Soraya qui c'est qui es venue nous rendre visite ? Tu ne le salue pas?

.... : Salem So' sa va ?

C'était Samir mon cousin, celui avec qui j'ai passé ma plus tendre enfance, celui avec qui tant de souvenirs nous rattachent. Avec Lina on formait les 3 mousquetaires à l'époque je me souviens quand on se tenait au parc en face de chez moi et qu'on se faisait passé pour les rois personne devait nous détrôner, c'était d'ailleurs son premier amour à Lina ! Sa mère d'origine combodienne s'est marié avec mon oncle le frère à ma mère,elle l'as abandonnée quelque temps après sa naissance. Du coup c'est ma mère qui le gardait la plupart du temps, on as bu du même sein donc c'était mon frère de lait . Quelques jours seulement nous séparent donc on n'as pas tellement d'années de différence, on était comme des jumeaux.

On as pratiquement grandis ensemble; il vivait dans le quartier d'Emilie à l'époque, jusqu'à l'âge de 10ans puis ils ont déménagé à Trappes. Il venait souvent pendant les vacances, jusqu'au jour où mon oncle, son père, s'est fais muté à l'étranger. Ce jour la, on avait tout juste 12ans lorsqu'o'n m'anonçait que de lui j'alais être séparé, lui avec qui je passais le plus clair de mon temps, lui que je considérais comme mon frère jumeau, il allait se trouver à des kilomètres de moi.

Je me revois encore courir dérrière la voiture de mon oncle en lui demandant de s'arrêter que moi aussi je voulais y aller. Les jours passaient mon visage s'assombrissait, je pleurais son absence il me manquait, nos délires me manquaient, je disais souvent à ma mère que quand je serais grande j'irais le rejoindre. Au départ il me donnait des nouvelles, lorsque ma mère appeller mon oncle, Samir et Moi réclamions le téléphone pour se parler.

Et vint le jour où je n'ai plus eu de ses nouvelles, je n'avais pas compris pourquoi. J'étais triste, et je lui en voulais beaucup, mais plus je grandissais plus je me faisait à cette idée.

Aujourd'hui j'ai grandis je suis une femme mais cette blessure reste en moi, il m'arrivait de penser à lui, de me demander ce qu'il devenait si il pensait à moi. Tant d'années ont coulés sous les pont depuis. C'est devenu un homme, j'en reviens pas, un bel homme métisse aux yeux bien tiré, on voit bien le sang cambodien qi coule dans les veines.

Je ne savais pas quoi dire, s'en m'en rendre compte es larmes coulents le long de m joue, je suis émue oui mais dans le fond je lui en veux beaucoup de m'avir abandonner, je lui en veux pour ces années de silence. Je devais répondre à sn salam :

Moi : Wa .. Wa'laykoum Salam Samir

Je pris place à coté de ma mère, ils continuaient leur conversation, je les écoutais, je levais parfois la tête et je le regardais je revis nos souvenirs, nos bêtises qu'on accumulaient, il me souriait sa faussette se dessinais sur son visage. Je pus remarquer aussi la cicatrice qu'il avait sur la joue ce qi ne gachais pas son charme. Cette cicatrice était le fruit d'une de nos bêtises, lorsque je m'étais improviser docteur, il avait un mal de dent ce jour là et je me souviens avoir pris une allumette et l'avoir froler sur la joue. En repensant à sa je me mis à rire. Il me regardait et continuais à sourire, ma mère nous laissa je me retrouvais donc seul avec lui.

Samir : Alors So' pas contente de me revoir après tout ce temps

Moi : Ouais après tout ce temps comme tu dis .. Tu m'a prise au dépourvue tu sais. Et puis je ne comprend pas

Samir : Oui je sais, et tu as tes raison de m'en vouloir.

Moi : Non Sam' tu ne sais pas justement, je me suis sentie abandonnée, tu es parti et du jour au lendemain j'avais plus de nouvelles.

Samir : On auras tout le temps de discuter So', car j'ai posé mes valises.

Moi : Ouais et pour combien de temps cette fois ci ?

Samir : Je te laisserais pas cette fois-ci .. On va rattraper le temps perdu In Cha Allah petite soeur..

Ces mots me réconfortait, mais je ne lui montrais pas.

To be continued

Chronique de Soraya : des ténèbres a la lumièreWhere stories live. Discover now