Partie 13

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PARTIE 13

Samir plein de compassion me prit dans ses bras, mes pleurs ne passaient pas inaperçu, je pleurais comme un bébé et cette fois ci petite fille souffre et on l'entend .. Quelqu'un poussa la porte .. Elle se tenait là devant nous, les larmes coulant le long de sa joue, elle etait là, celle que j'ai de plus chère au monde, la prunelle de mes yeux ... Mama se tenait là devant nous, les larmes coulant le long de sa joue, elle avait du entendre Samir parler et sa fille sanglotait... Je me relevais alors des bras de Samir, et j'essuyais mes larmes tant bien que mal, mais trop tard Mama etait exposé à la souffrance de sa fille.

Je ne parlais toujours pas, c'est alors que Samir prit la parole :

Samir : Yemm..

Il n'as pas pu terminer sa phrase, car ma mère prit la parole

Mama : C'est moi qui t'as enfanté Sorayya, je me souviens de ce jour comme si c'était hier, je te revois me sourire, je t'es vu grandir, je t'es vu tomber et te relever. Mais je ne veux pas te voir pleurer ma fille, j'ai penser d'abord à mon honneur, aux "qu'en dira t-on" et j'ai laissé ma fille souffrir parce qu'elle est venue me voir un jour et ma dit "Oummi je veux me marier". Je suis ta mère Sorayya, j'ai peur pour toi benthi. Je t'avais donner ma parole pour ce garçon, tu avais mon accord et après avoir parlé avec ton beau père j'ai changer de d'avis, mais la je voix à quel point tu souffres et je préfère que mon honneur en prenne un coup plutôt que de te voir te détruire à petit feu. Samir appelle moi ce garçon, dis lui de venir à la maison je veux le rencontrer.

Moi : Yemma et ?

Mama : Je lui parlerais dés son retour, ne t'occupes plus de sa ma fille, sèche moi ces larmes !

Samir : Yemma, Soraya n'est plus une petite fille, elle est en âge de faire des choix, j'ai parlé avec cet homme et je te jure Yemma il ne veut que le bonheur de Sorayya, Ma Cha Allah il est hnin et c'est ce qui compte. Il as la religion, donc sois sure qu'il va respecter ta fille !

Je n'en croyais pas mes oreilles, mais aussi bizarre que cela puisse paraître je n'ai pas sauter de joie pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas crier victoire trop tôt et puis tout s'est passé si vite. Qui me disais que Ishâq pensait à moi à cet instant même ? Qu'est ce qui me disait que ma mère n'allait pas changer d'avis, sous les paroles de mon beau père? Mais par dessus tout, est ce que j'avais la force de continuer et de reprendre la où on s'était arrêter avec Ishâq?

Ma mère et Samir, en passant par Lina, Anas, Fatou et même Safiyya me verrais bien mariée avec Ishâq, et moi dans tout sa ou en étais-je? Ma mère parlait avec Samir, elle lui posait des questions sur Ishâq, ensuite Samir ne manquait pas de lui faire part de ses pensées, de sa colère quant au fait qu'ils se soient opposé à cet union. Ma Cha Allah il y avait de la finesse dans ses paroles, il était prêt à tout pour me faire sortir de ce trou. Ma mère nous faisait un sermon sur le mariage et ses difficultés, elle symbolisa le mariage comme une rose où on est plus souvent attiré par la beauté de cette fleur en oubliant qu'elle as des épines. Elle incita Samir à appeller Ishâq, il lui dit alors qui le verrais à la mosquée pour la prière de Dhôr, il en profita pour faire son éloge en disant à ma mère qu'Ishâq était assidu à chaque prière et qui les accomplissait à la mosquée. Au fil de cette discussion entre Samir et ma mère j'ai appris aussi que le père d'Ishâq qui l'avait abandonné s'était en fait retrouvé en prison, et s'était reconvertis à l'islam. Il n'est toujours pas retourné avec sa mère mais s'est rapproché de son fils et habite désormais le quartier. J'étais super contente pour Ishâq car il avait une affection particulière pour son père, ils se sont retrouvés sur le sentier d'Allah.

L'heure tournait, il était presque l'heure de la salat Dhôr, je me retrouvais seule avec Samir ma mère était partit préparer le repas.

Moi : Samir, j'y comprend plus rien. Hier encore Ishaq était une époque bel et bien révolue de ma vie, c'était mon passé, et aujourd'hui c'est comme si on tentait de reconstituer le puzzle de cette histoire qui s'est mal terminé. Je ne parle plus avec Ishâq depuis que tout sa est passé, je ne sais plus rien de sa vie, et si sa se trouve à l'heure qu'il es il ne songe pas à un avenir avec moi.

Samir : Stop stop tu me fais mal à la tête là ! J'ai parler avec lui tout à l'heure, et j'ai vu à quel point il tenait à toi mais qui s'en tenait au destin ! Il as fait une mouqabalah avec une soeur, sa c'est bien passé mais que cette soeur n'était pas Sorayya, qu'en gros s'il doit se marier un jour il espère que sa femme est tout de toi. Apparemment vous êtes attaché à pas mal de souvenir, il m'as bien fait comprendre que si il n'y avait plus de désaccord de ton côté, il retenterait et reviendrait demander ta main. Mais miskine pour lui cette vision est utopique il y croit plus il se contente de prendre sur lui et d'avancer dans le dîne, je ne lui ai pas dit que j'allais te parler. Mais voilà maintenant c'est toi qui as les cartes en main, fais en ce que tu veux, mais dis toi que c'est pas trop tard il es toujours là.

Moi : T'oublies que j'ai une mouqabalah dans quelques heures?

Samir : C'est pas un problème sa, je'appelle le frère je lui explique et il comprendra. Et tu sais So' j'ai eu l'occasion de parler avec et je le sentais pas trop, j'attendais que tu fasse cet mouqabalah que tu voie de toi même, car j'en ai parler à Anas et il m'a dit j'étais parano que c'était parceque je ne voulais pas me séparer de toi. Mouhim

Moi : Lina m'a dit la même ! Tu sais depuis ce matin je ressens quelque chose de spéciale, j'étais pas très opérationnel pour la mouqabalah mais j'ai pas voulu t'en parler de peur que tu pense que je ne sais pas ce que je veux. Donc s'il te plaît si tu pouvais parler au frère et lui dire que je décline. Et puis pour ce qui est de Ishâq à vrai dire je ne sais pas, je doute beaucoup je te crois sur parole mais tant que c'est pas lui qui me parle comme il sait si bien le faire, je continuerais à penser que on as chacun prit un autre chemin.

Samir : Ah ouais laisse tomber comment t'es compliqué toi ! Bon j'appele le frère pour annulé, je préviens aussi Anas. Et quand je verrais Ishâq à la mosquée je lui ferais savoir que sa future belle mère veut le rencontrer.

Moi : Pffff arrête t'emballe pas !

Samir : Tu verras. Bon vazy je vais à la mosquée, on reparle tout à l'heure à toute In Cha Allah.

Moi : Mouais, a plus In Cha Allah !

je m'allongeais sur mon lit, et je laissais mes larmes coulées, je ne sais pas exactement c'était des larmes de quoi mais c'est vrai que mes sentiments étaient partagées. Le retour d'Ishâq dans ma vie? Est-ce un rêve qui devient réalité? Je ne veux pas m'enballer trop vite et crier victoire trop tôt depuis que je sais que en un rien de temps tout peut basculer.

Lina devait surement m'attendre, je décida de lui envoyer un message.

Message Pour Lina : Salam hbiba changement de programme, mouqabalah tombe à l'eau, et que de rebondissement bref je t'expliquerais ! Bisous sur ton front !

Je m'acquittais de ma dette : Salat Dhôr. Une fois celle ci terminée, j'entendis une voix m'appeller par la fenêtre, je me dirigea et je vis Lina.

Lina : Waaa laisse tomber t'es sourde ou quoi?

Moi : Tais toi j'étais en train de sâlli. Pourquoi tu monte pas?

Lina : Parce que je dois passer chez l'épicier, descend nan?

Moi : Ok vazy je met mon jilbab et j'arrive In Cha Allah.

Ma mère était dans la cuisine au téléphone, je partis donc rejoindre Lina ...

" Un coeur, un amour, un espoir ... Conserver la flamme "

To be continued

Chronique de Soraya : des ténèbres a la lumièreNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ