Partie 16

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PARTIE 16

Fatou : (en pleurant) : Mais Mama ... C'est pas comme sa, tu peux pas m'imposer un mari sous prétexte que c'est de ta famille, si c'est pas lui que j'aime

Mama Doucouré : Tu ne connais rien de l'amour, Je ne t'impose rien Fatou, tu as le choix ma fille, c'est des hommes respectueux !

Salih : Vazy d'ou un gars du bled ? N'y pense même pas Mama, c'est plus comme sa maintenant, nous on ...

Salih fut coupé car quelqu'un venait de toquer à la porte ... Il se leva pour aller voir qui c'était quand soudain il dit :

Salih : Aaah, Salam Alaykoum Maryam sa va ou quoi ? Aaah Fréro t'es là, va zy BISIMILAH rentré

Salih entra dans le salon, accompagné de Maryam et Bak's qui se tenait juste derrière elle. Mama Doucouré se leva, comme pour les accueillir

Maryam : Salam Alaykoum Mame ..

Mama Doucouré : Maryam, Maryam je t'ai considéré comme ma fille depuis ta naissance, je t'ai porter dans mon coeur comme j'ai porter ma fille Dieynaba, et aujourd'hui toi et ta famille sans gêne vous voulez souiller notre honneur.

Dieynaba est la grande soeur à Fatou, elle as le même age que Maryam elles ont grandis ensemble, il y a quelques années dans cette même maison Dieynaba as emmené son mari d'origine Malien mais qui appartenait à un caste inférieur ce qui as généré des conflits, aujourd'hui elle est mariée avec lui mais ne vit pas ici.

Maryam : Mame .. Souiller votre honneur ? Vous m'avez toujours considéré comme votre propre fille, j'ai poser ma main sur le même bol que vous, vous avez poser sur votre main des grains de riz pour nourrir ma bouche, cette maison est la mienne, ma mère considère Fatou comme sa propre fille jamais elle n'as fais de différence. Votre famille et la mienne sont comme les deux doigt de la main, mais pour une histoire de mariage vous parler de souiller votre honneur ? C'est ce qui reste entre nos deux familles ? Mon frère, ma chair et mon sang je ne l'ai jamais vu aussi triste qu'aujourd'hui et wallahi que Dieu seul sait que sa souffrance est la mienne, on ne forme qu'un seul corps, il souffre Mame ! Ton fils souffre parce que vous lui refusez la main de votre fille.

Maryam était en pleur, elle se tenait debout devant Mama Doucouré tout en lui parlant. Elle retenait Bak's dérrière elle.

Mama Doucouré : Ou as tu laisser l'honneur de ta famille Maryam ? Ou l'as tu laissé quand tu t'es soit disant marié avec cet homme ?

Maryam (en pleurant) : Non Mame stp pas sa ... L'homme qui est mon mari aujourd'hui, chaque jour je remercie Dieu de l'avoir mis sur mon chemin ! Je suis heureuse, et je l'aime. Oui Mame je l'aime, et celle qui m'a enfanté se réjouis avant tout du bonheur de sa fille, elle porte l'honneur de la famille au dessus de sa tête, malgré ce qu'on pense d'elle dans le quartier, l'honneur est présent car elle as contribué au bonheur de sa fille. Et jamais elle ne laissera un de ses enfants souffrir à cause des coutumes.

Mama Doucouré : Stop Maryam ! Ne crache pas sur les coutumes des anciens ! T'ose dire que je n'aime pas mes enfants, je ne veux que leur bonheur.

Maryam : Le bonheur que vous voulez pour eux c'est celui qui ne nuira pas à votre image.

Mama Doucouré : Maryam fille de ( en citant le nom de ses parents) Je le jure, tant que mon âme sera dans ce corps la, ma fille n'épousera pas cet homme ou je mourais ! Tant que ce coeur (en tapant sur sa poitrine) emmetra des battements je ne laisserais pas cet union se faire.

On étais poser aux cotés de Fatou, face à cet scène Fatou ne pu retenir ses larmes et nous aussi. Bak's qui avait gardé le silence tout ce temps là, qui avait fais preuve de patience n'as surement pas pu supporter les paroles de Mama Doucouré et les larmes de Fatou. Il poussa alors Maryam et la mis derrière elle. Il s'adressa à Mama Doucouré :

Bak's : Mame avec tout le respect que je te dois, ce coeur la (en poitant Fatou du doigt) qui bat dans sa poitrine, ses battements loin des miens n'ont aucun rythme ! Je ne veux aucun mal à Fatou.

Mame Doucouré : Très bien dans ce cas ne l'approche plus ! Que les choses soient bien clair, ma fille ne t'appartiendrais pas !

Salih : Mama la c'est bon

Mama Doucouré éleva le ton et s'adressa en soninké à Salih. C'est alors que Fatou se leva et répliqua en criant et en pleurant en même temps :

Fatou : Arrete Mama c'est un humain, c'est un humain c'est pas un malpropre ! Tu peux pas le juger ! Je suis ta fille tu m'a porter 9 mois dans ce ventre Mama ! Si je savais que c'est ce que tu m'aurais réservé, ton honneur, ta réputation plutôt que le bonheur de ta fille j'aurais souhaiter rester dans ton ventre et ne jamais en sortir !

Les voix s'élevaient de plus belle, jusqu'à ce que le papa de la maison poussa la porte et à son tour se mis à crier :

Papa Doucouré : Qu'est ce qui se passe ici ? On vous entend depuis dehors !

Il observait avec attention les personnes présentes au salon, il fixa des yeux Bak's avec insistance, puis se dirigea vers Fatou. Fatou sa petite protégée en pleur. Il l'a pris par la main, elle qui pleurait encore et la ramena en face de Bak's. Mama Doucouré était assise et tenait sa tête, elle parlait en soninké et lançait des "Hé Allah" .

Papa Doucouré : Cette fille que tu vois là je l'ai porté sur mes genoux sur ses même genoux je t'ai porté Bakary. Aujourd'hui tu es un homme. tu prétend avoir de l'amour pour elle, sache que je lui en ai porté avant que tu es poussé tes premiers cris. Je suis l'homme de cet maison et ce qui est sous ce toit m'appartient. En venant ici demander sa main tu m'a manqué de respect toi et ta famille. Retourne d'où tu viens Bakary et laisse ma fille tranquille

Bak's : Un homme comme vous dites, qui sait ou il va et ce qu'il veut, vous voulez me mettre à l'épreuve je le jure devant Dieu que je ferais mes preuves et je reviendrais In Cha Allah ! Maryam viens on y va.

Il s'en alla, mais Maryam lança ces mots avant de partir :

Maryam : Vous allez causez la perte de votre fille. Que Dieu nous guide et nous pardonne.

Fatou regarda son père son visage trempé par ses larmes elle lui parla en soninké puis lacha sa main et courus vers la sortie, sous les cris de ses parents qui lui disaient de revenir.

Salih : C'est bon laissez là, elle va pas se sauvez !

Avec Lina on se leva pour la suivre, nous voilà dans les escaliers ..

To be continued

Chronique de Soraya : des ténèbres a la lumièreWhere stories live. Discover now