XXIV. Cry

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PDV: Peter Mills

Échelle et ambulance courent jusqu'aux véhicules. Un petite intervention, un seul blessé, tombé sous un véhicule. En refermant les portes pour partir vers l'hôpital, j'aperçois Casey s'avançant vers moi.

- Mon lieutenant? L'interrogeais je.

- Il faut que tu arrêtes de m'appeler comme ça, ça fait longtemps que tu n'es plus sous mes ordres.

- Compris Casey.

- Je voulais te demander, tu pourrais demander des nouvelles à l'hôpital pour moi?

- Bien sûr mon lieu.. Casey.

Je referme les portes et Sylvie conduit jusqu'à l'hôpital. Je vais voir Maggie pendant qu'elle remplit le rapport.

- Bonjour!

- Salut Maggie, Casey demande des nouvelles de Gabby.

Elle regarde sur son ordinateur avant de se tourner vers moi.

- Toujours au bloc.

- Tu sais ce qu'elle a?

- J'en saurais plus quand elle sera revenue. Tu diras à Matt que je suis désolée.

- Pas de soucis. À plus tard.

Je rejoins Sylvie qui m'attend pour repartir. Je répète ce que m'a dit Maggie à toute la caserne une fois rentré. Je vois Camille décrocher son téléphone et sortir. Je l'entends seulement dire le nom d'Antonio. Je suppose donc qu'il s'agit de celui-ci. Elle revient les yeux légèrement rougis plusieurs minutes plus tard et j'en déduis qu'elle a pleuré. Elle prend une tasse de café et s'affale sur une chaise en regardant son téléphone.

- On dirait une adolescente.. Lâche Capp malencontreusement trop fort ce qui fait qu'elle l'entend.

- Dégage si t'es pas content. Et pitié, ferme ta gueule. Répond elle en soupirant.

- Et en plus, elle a un caractère de merde. Souffla-t-il en se dirigeant vers le garage et la table des secours ce à quoi elle répond avec un doigt d'honneur ce qui fait pouffer de rire ses collègues.

Je vais m'asseoir à côté de mon amie.

- C'est vrai, tu ressembles vraiment à une ado de 15 ans en pleine crise. Lui murmurais je pour que personne ne m'entende.

- J'en ai rien à foutre. Surtout si ça permet de faire partir ce pauvre type. Ria-t-elle de la même manière en parlant de Capp.

Nous continuons nos chuchoteries en riant. De temps en temps, je lance un regard vers les gars qui nous observe, interrogateurs.

- Comment voulez vous que je comprenne mon fils, ils ont l'air beaucoup plus mature et sont majeurs mais sont incompréhensibles. Soupire Hermann ce qui fait éclater de rire les gars et nous fait pouffer de rire.

- Je penses que je pourrais comprendre ton fils. On ne doit pas avoir tant d'écart.. Suggère Camille à haute voix.

L'amour du feuWhere stories live. Discover now