CVI. The birthday girl

303 12 9
                                    

PDV: Carla Durst

Je me réveille à côté de Peter, une tasse de café qui m'attend. Le sourire de mon colocataire envers moi m'oblige à détourner les yeux. Je sens mes joues rougirent et je bois le café qu'il m'a préparé. Je m'éclipse vers les dortoirs et sors mon téléphone. J'envoie rapidement un message auquel je n'ai pas de réponse. Je retourne au milieu de mes collègues.

- Où est-ce qu'ils sont? Demandé je en remarquant l'absence du couple qui était sur le canapé.

- Qui? Demande Otis.

- Camille et Severide.

- J'ai bien une idée... Suggère Cruz avec un mauvais sourire.

Je me dirige une nouvelle fois vers les vestiaires et toque à la porte du bureau du lieutenant des secours. Sans avoir de réponse, j'entrouvre la porte. Je vois un magnifique tableau. Camille est littéralement endormie sur Kelly. Ils sont vêtus et leurs doigts sont entremêlés. Je les prends en photo et l'envoie à celle dont c'est l'anniversaire. Elle débarque plusieurs minutes plus tard, téléphone en main.

- Elle est géniale. Me glisse-t-elle à l'oreille en me claquant une bise.

Elle se sert un café avant de se retourner vers nos collègues puis son fiancé.

- Tu vas être jaloux de mes amis en plus de mes exs?

- C'est juste parce que je sais que tout le monde tombe sous ton charme.

Camille lève les yeux au ciel pendant que son fiancé s'approche d'elle et l'attrape par la taille pour coller ses lèvres sur sa bouche.

- Joyeux anniversaire. Murmure-t-il à 5 millimètres de sa fiancée.

Je les observe en rêvant à un si bel amour.

PDV: Camille Roulet

Je me penche vers l'oreille de Carla et lui glisse une phrase qui la fait rougir avant de glisser un regard vers Mills.

- Tu as aussi quelqu'un qui n'attend que de pouvoir t'embrasser.

Dès la fin de la garde, je suis traînée vers la salle de bain.

- Qu'est-ce qu'elle fait là? Et depuis quand est-ce que tu as ça? C'était chez moi!

- Tu as dû laisser tomber tes clefs. Dit la médecin militaire en tendant mes clefs.

Carla, Gabby et Carla m'obligent à mettre la robe qu'elles m'ont achetée avant de s'amuser à me coiffer et me maquiller.

- Oh putain. Lâché je en me regardant dans le miroir une fois leur travail terminé.

Mes lèvres sont peintes en rouge et s'étirent en un immense sourire. Nous rejoignons la salle commune où tous nos collègues nous attendent. Mon lieutenant ne me lâche plus du regard. Il s'approche de moi et m'offre une boîte qu'il ouvre devant moi avant de m'attacher autour du cou le bijou qu'elle contient. Il enlève ma chaîne et me repasse la bague au doigt.

- Tu es juste magnifique. Souffle-t-il à mon oreille.

Lui non plus n'a pas échappé au relooking puisqu'il porte un costume noir.

- Tu es tellement beau. Soufflé je en me pendant à son cou.

Je pose un baiser sur sa joue et laisse son bras entourer ma taille avant de me tourner vers la porte. Nous sortons de la caserne et Kelly se met derrière le volant de sa voiture mais va dans la direction opposée à celle de notre appartement. Je ne pose aucune question. Il nous conduit près du lac. Il me prend la main en faisant des manières qui me font rire et qui lui décrochent un sourire. Un si beau sourire. Il m'emmène marcher pendant de longues minutes en se baladant tout autour du lac en riant, en regardant les passants et en imaginant une vie future.

- Il est hors de question qu'on travaille dans deux casernes différentes.

- Et si tu veux devenir lieutenant?

- Tu n'as qu'à devenir chef!

- Par contre, quand on se mariera, on aura un problème avec les chefs.

- Je retournerai à l'échelle. Ou peut-être que tu pourrais aller sur l'ambulance.

- Oui, je m'occuperai des fractures ouvertes.

- Pendant que moi je continuerai à combattre le feu. Ou peut-être que tu pourrais devenir homme au foyer, tu t'occuperais de nos enfants.

- Nos enfants, hein? Combien est-ce qu'on en aurait?

- Autant que possible.

- On aura 2 enfants, une fille et un garçon et ils te ressembleront.

- Non, plus. N'oublie pas que je viens d'une famille nombreuse. Qui vient d'une famille nombreuse. Qui vient d'une famille nombreuse.

- J'ai compris, 5 enfants?

- Et puis, il n'y a presque que des filles dans ma famille.

- 5 filles? Avec ton caractère? Grimace-t-il. Tu parles d'un enfer.

- Myriam a 3 sœurs et nos mères ont en plus 2 autres sœurs. Tu auras de bons conseils.

- On n'aura pas 5 filles. 2 filles, 2 garçons, c'est bien, non?

- Tant qu'ils ne se tapent pas dessus...

- Est-ce que parfois tu es contente?

- N'oublie pas que je suis française et, pire que tout, parisienne donc je râle tout le temps, pour tout.

- Je pense qu'il faudrait qu'on ait le moins d'enfants possibles, je serais incapable de vivre avec plusieurs comme toi.

Je fais semblant de bouder et il m'entoure de ses bras. Nous continuons de nous balader jusqu'à ce qu'il m'emmène manger. Pendant qu'il nous reconduit chez nous, nous reprenons notre discussion.

- Ils feront ce qu'ils voudront, je ne veux pas les forcer à faire quelque chose. Mais si ils aiment quelque chose, je les pousserai.

- Qu'est-ce que tu penses qu'ils aimeront?

- La musique, la danse, le sport, le dessin... Peu importe!

Ses yeux sont braqués sur moi et pétillent.

- Regarde la route.

En entrant dans notre appartement, il met de la musique. Je me mets à tourner en faisant voler ma robe.

- Si tu danses et que nos enfants dansent aussi, il faut que tu m'apprennes à danser.

Il s'approche de moi, pose un main sur ma taille et lève l'autre. D'une main, je rejoins celle en l'air, de l'autre j'attrape son dos. Je me mets à compter puis à valser en le faisant suivre mes pas.

- Je n'ai jamais appris à valser. Souris je une fois que ses pas sont corrects.

- Tu te fiches de moi? Tu danses comme ça sans avoir appris?

Je hausse les épaules avec un immense sourire. Ses mains descendent toujours plus bas dans mon dos. Sa bouche se rapproche de la mienne pour finalement la rencontrer. Il me porte et me fait tomber sur le canapé et nous explosons de rire.

•••

J'ai passé mon mardi après-midi, qui, grâce à une nouvelle grève, ça faisait longtemps, a commencé à midi, à écrire une chanson avec une amie. Et putain, qu'est-ce que c'est drôle à faire. En plus, même si on devra la chanter devant notre classe, comme on a écrit en anglais, personne ne comprendra. On a aussi pensé à la faire en allemand mais comme j'ai réussi à placer le verbe "kallen" à notre dernier contrôle, c'était pas une super idée. Après, je sais dire daltonien mais c'est le seul mot que je connais dans cette merveilleuse langue. Help.

L'amour du feuWhere stories live. Discover now