CLXXXIII. Pomp'ers!

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PDV: Kelly Severide

Je sors de la caserne, téléphone à la main, pour savoir où est ma fille. Je me mets en route vers le district où Antonio l'a emmenée. Platt m'ouvre et je grimpe les escaliers. Mouse, le seul dans l'open space, a ma fille assise sur ses genoux et lui parle tout en ayant les yeux braqués sur son ordinateur.

- Dada! Lance L. en me voyant.

- Kelly. Salue Mouse avec un signe de tête.

Je lui lance un regard froid jusqu'à ce qu'il me tende ma fille en s'excusant.

- Kelly? Qu'est-ce que tu fais là? Demande l'accent français de Myriam. Coucou, toi!

Sa nièce éclate de rire pendant qu'elle joue avec elle. Puis, dans son dos arrive Antonio. Nous échangeons un regard noir qu'il coupe par un regard vers son téléphone. Il relève la tête avec un sourire.

- Camille va passer avant de rentrer. Elle dit qu'elle n'a pas beaucoup pu dormir cette nuit... Tu l'attends?

- Oui, je vais essayer de lui parler. Confirmé je.

- Bonne chance.

Ils s'en vont en me tapant sur l'épaule. Je m'installe dans leur salle de repos et Voight passe jouer avec L. Quand Camille arrive, je l'observe rire et discuter avec Mouse avant qu'elle ne relève la tête et croise mon regard.

- Qu'est-ce qu'il fait là? S'exclame-t-elle.

Elle se dirige vers moi, les yeux brillants sans que je ne sache pourquoi.

- On mange ensemble?

- Si c'est pour entendre ta jalousie, je laisse ma place.

- Je veux juste te parler, calmement.

Alors qu'elle tendait les bras vers notre fille, elle les baisse et se retourne en ouvrant la porte. Nous dévalons les escaliers côte à côte et nous installons sans bruit en voiture. Je conduis jusqu'à un restaurant et nous nous installons face à face. Leslie picore dans nos assiettes et nous la regardons faire sans parler. Puis je lui fais une grimace qu'elle essaie de refaire et nous rions. Camille explose de rire et sa tête tombe sur mon épaule. Je passe ma main dans ses cheveux avec un sourire. Elle relève la tête, glisse un pouce sur une de mes joues et un baiser sur l'autre.

- Qu'est-ce que je t'aime... Laisse-t-elle échapper.

Nous nous regardons longuement jusqu'à ce qu'elle se rende compte de ses paroles.

- Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça. Je...

- Peut-être parce que c'est vrai?

- Peut-être. Sûrement. Mais c'est toi qui voulait qu'on prenne un peu d'espace.

Je souffle avant de croiser à nouveau son regard.

- Je vais y aller, je suis attendue.

- Avec ton photographe? Tu ne l'as pas vu assez cette nuit?

L'amour du feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant