CXVII. Did you sleep well, beautiful?

257 9 0
                                    

Les jours passent et je passe de plus en plus de temps avec Tom. Deux semaines après notre rencontre, nous sommes tous les deux au Molly's, chacun d'un côté du bar. Quand mon service est fini, il me raccompagne devant ma porte. Au moment de nous séparer, il s'approche plus de moi qu'il ne l'a jamais fait. Avec un sourire, je me mets sur la pointe des pieds pendant qu'il se penche. Nos lèvres se rencontrent, tendrement, avec de grands sourires. Il s'en va après m'avoir saluée et je rentre dans notre appartement. 

- Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu sois aussi souriante? Demande Kelly qui est allongé sur le canapé, Barbie dans ses bras. 

- Il est juste génial. Dis je en me posant sur le fauteuil en face de lui. 

- Je ne sais pas pourquoi mais je ne le sens pas trop.

- Moi, je sais pourquoi. Tu es jaloux. 

Quelques jours plus tard, après mon service au Molly's, Tom me raccompagne. Cette fois, il ne m'abandonne pas devant mon appartement, il y entre avec moi et je le guide à mon lit. Le lendemain matin, il me capture de ses bras pour m'empêcher d'aller manger. Je hurle de rire et il a un immense sourire sur les lèvres. Il m'embrasse et se lève en gardant ses bras autour de ma taille et en me soulevant. Il me pose sur le plan de travail avant de m'embrasser encore une fois avant de me tendre un tasse de café. Je prends une gorgée et il me la prend des mains et la tourne pour poser ses lèvres exactement là où je les ai posées.

- Tu sais que ça ressemble à une pub pour du café? Ris je.

- Les pubs de café sont super romantiques, non? Répond il avec un sourire.

Je saute à terre et nous allons nous préparer. Je m'accroche à son cou et nous murmurons à l'oreille de l'un et de l'autre. Kelly arrive pour prendre son café, suivi de Barbie. Une fois à la caserne, j'ai encore le sourire aux lèvres.

- Je ne comprends pas ce que tu fais avec lui, je n'aime pas ce type. Dit Kelly.

- C'est quoi le problème?

- Il fait 20 centimètres de plus que toi, c'est bizarre quand je vous vois ensemble.

- Peut-être que le problème, ce n'est pas qu'il fasse 20 centimètres de plus que moi mais plutôt qu'il en fait 15 de plus que toi. Toujours le même problème, ton putain d'ego

- Je ne comprends juste pas ce que tu lui trouves.

- Tu ne peux pas comprendre que je suis enfin heureuse? Ça faisait un bon bout de temps. 

Il s'en va en levant les yeux au ciel. 

- Pourquoi vous êtes toujours incapables d'être heureux pour l'autre? Demande Cruz. 

- Parce qu'il est toujours ultra jaloux et que sa nouvelle copine est une...

- C'est bon, on a compris. 

La garde passe en étant plutôt calme. Nous revenons d'une intervention et un homme se tient devant la caserne. Je lui saute dans les bras dès que j'atterris à terre. 

- J'ai l'impression de vous reconnaître... Dit Otis.

- On s'est vus sur cette intervention. 

- Non, non, je vous connais d'autre part, j'en suis sûr. 

- Je sais, vous êtes musicien. Répond Sylvie.

- Si on peut dire ça... Dit il en devenant rouge.

- Tu ne m'avais pas dit ça. Souris je dans sa direction.

- Il est génial! J'adore ce que vous faites! S'exclame Cruz en lui serrant la main.

- Il faut que vous veniez jouer un jour au Molly's! Demande Hermann. 

Tom tourne son beau visage vers le bas en souriant. Je me mets sur la pointe des pieds et l'embrasse doucement. Quand je regarde mes collègues, je vois celui de Kelly se fermer avant qu'il ne s'éloigne. Quand je passe à côté de son bureau, je l'entends au téléphone.

- ... je pense qu'on devrait arrêter, ça ne marche pas entre nous. Salut.

Il croise mon regard avant de sortir de son bureau. Je rejoins les bras de Tom où je reste de longues minutes. Le lendemain, Tom joue au Molly's. Son regard ne quitte pas le mien. Quand il a fini, tous les clients du bar le félicitent et beaucoup viennent le voir. Une en particulier reste beaucoup trop longtemps à sourire bêtement à ses côtés en touchant ses cheveux toutes les trois secondes. Je m'approche pour servir des clients juste à côté et, après avoir croisé mon regard, il attrape ma taille et m'approche de lui et pose ses lèvres contre les miennes. Je souris d'une oreille à l'autre et la cliente qui le collait s'en va. Elle ne s'en va pas très loin puisqu'elle fait les yeux doux au lieutenant des secours qui est adossé au bar. À la fin de mon service, il me raccompagne. Avant de quitter sa voiture, je me tourne vers lui.

- Je crois que je commence à t'aimer. Souris je.

- Est-ce que ça veut dire que tu ne m'aimais pas avant? Pourtant, tout le monde m'aime! Dit il en passant sa main le long de mon visage. 

- Tom, je suis sérieuse. 

- Moi aussi, je t'aime.

Il accompagne ses paroles d'un baiser. Ce baiser s'intensifie et ses mains descendent le long de mon corps. Nous sortons de la voiture et claquons la porte de mon appartement derrière nous. Ses baisers dans mon cou sont accompagnés de mon sourire. Nous nous débarrassons de nos vêtements avant qu'il ne me fasse tomber sur mon lit. Quand je me réveille, ses bras sont autour de ma taille et sa tête est contre la mienne. Son corps encore endormi est collé au mien et je ne peux qu'apprécier ce moment. Pourtant, je n'ai pas l'impression d'être légitime. Je suis perdue dans mes pensées jusqu'à ce qu'il se réveille et que ses baisers ne me convainque.

- Tu as bien dormi, ma belle? Demande-t-il avec un sourire.

- Je t'aime.

Il n'a pas d'autre réponse qu'un baiser passionné qui ne se finit plus. Nous finissons par aller dans la douche. Il me conduit à la caserne où j'arrive en retard, sous les commentaires de tous mes collègues. 

•••

AAAAAH!!! Comment c'est possible d'être crevée toute la journée, toute la semaine, mais que dès 19h, j'ai beaucoup trop d'énergie? Moins je dors, plus j'ai d'énergie, je ne connais pas ce qui ne va pas chez moi.... Putain, il est 3 h du matin et je ne suis pas du tout fatiguée alors qu'à 18h, je ne tenais plus debout. Pareil pour jeudi et vendredi. Où j'ai failli m'endormi plus d'une fois. Mais si on a les cours les plus chiants le vendredi, c'est pas de ma faute!

L'amour du feuWhere stories live. Discover now