LXXXIX. You're so cute!

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Quand tout le bar est vide, Camille me rejoint enfin. Hermann lui ayant confié les clefs, nous sommes seulement nous deux. Elle s'assoit sur le comptoir, ses jambes dans le vide. Je m'approche d'elle, elle encadre mon visage de ses mains et l'approche de ses lèvres. Elle enroule ses jambes à ma taille et glisse ses bras dans mon cou tandis que les miens sont dans son dos, nos bouches toujours collées l'une à l'autre. Elle passe ses cheveux à droite avant que je ne la soulève. Je sens son sourire s'étendre sur mes lèvres.

Quand nous rentrons chez nous, la nuit est déjà tombée depuis longtemps sur Chicago. Nous nous couchons l'un contre l'autre, sa tête sur mon torse et c'est dans la même position que je me réveille le lendemain.

- Je me suis réveillée la première. Souffle-t-elle.

Je capture ses lèvres pendant un court moment avant qu'elle ne se lève. Elle m'accompagne vers la cuisine et nous buvons nos cafés l'un en face de l'autre. Après être habillés, elle regarde l'heure.

- C'est incroyable! On n'est pas en retard!

- Donc on a encore du temps pour nous.

- Non, on y va maintenant, on aura du temps là-bas.

Elle se met sur la pointe des pieds pour me voler un baiser que je savoure avant qu'elle ne me prenne par la main pour me traîner vers l'extérieur. Une fois dans ma voiture, elle met de la musique avant de bouger la tête en rythme.

- Don't stop me now!! Chante-t-elle.

Je rejoins ses cris et elle éclate de rire, ce si beau rire qu'elle a, ce rire sincère. Nous descendons de la voiture après que je l'ai garée. Elle chantonne une mélodie avant de se tourner vers moi.

- Tu sais que je t'aime? Demande-t-elle.

Sans prévenir, elle m'embrasse et se met sur la pointe des pieds en passant ses bras autour de mon cou avant que je n'enroule mes bras à sa taille.

- Je t'aime tellement. Sourit elle.

Je lui vole un baiser avant de lui prendre la main. Nous marchons vers la caserne, ma main dans la sienne et mon bras autour de ses épaules.

- Oh, incroyable! Camille et Severide sont à l'heure! S'exclame Matt quand nous entrons dans la salle commune.

Je délivre celle que j'ai dans les bras qui s'enfuit vers les vestiaires pendant que mon meilleur ami me parle.

- Vous êtes trop choux! Rit il.

- Va te faire foutre! Souris je en retour avant d'aller, moi aussi, vers les vestiaires.

Quand je la retrouve, Camille a son téléphone collé à l'oreille.

- D'accord, merci Adam.

Elle raccroche avant de se tourner vers moi.

- Quoi? Fait elle face à ma grimace. Oh, je sais, parce que c'est Adam. Sérieusement, tu ne veux pas arrêter, ça devient ridicule.

- Je n'aime pas ce gars et je ne vois pas pourquoi tu continues à lui parler.

- Parce que c'est un flic et qu'il voulait me donner des infos sur l'enquête!

- Il n'y a pas que lui! Tu pourrais appeler, je sais pas, ta cousine par exemple!

Elle claque son casier avant de partir. Je tente de la retenir par le bras mais elle crie.

- Ne me touche pas!

Après m'être changé, je vais dans mon bureau.

PDV: Camille Roulet

Je passe une bonne partie de la matinée à plaisanter avec les autres hommes et femmes de la caserne jusqu'à ce qu'arrive une question.

- Il se passe quoi avec Severide? Demande Otis. Où est-ce qu'il est?

- Il boude. Parce qu'il a encore fait une de ses petites crises de jalousie. Expliqué je en sentant mon visage se raidir.

- Qu'est-ce que vous voulez manger? Interroge Carla pour changer de sujet.

- Laisse moi préparer quelque chose aussi. Intervient Peter. On a besoin de votre aide, on a un grand débat, Carla est persuadée qu'elle est la meilleure en cuisine de nous deux. Je veux que vous lui dites une bonne fois pour toute qui est le meilleur.

- Je suis prête à relever le défi. Sourit la stagiaire.

Ils se mettent tous les deux derrière les fourneaux et s'y activent. Une fois qu'ils déclarent que c'est prêt, je m'éclipse vers le bureau du lieutenant des secours.

- On mange. Soufflé je en passant ma tête par la porte.

- Je n'ai pas faim.

- Tu es obligé, Carla et Mills font un concours.

- J'ai dit non, pas la peine d'insister.

Je ferme la porte mais derrière moi.

- C'est quoi encore le problème?

- Je n'ai pas de problème mais je pense que tu as un problème de compréhension. Pas la peine d'insister, ça veut dire dégage.

- J'avais parfaitement compris, merci. Mais je ne vois pas pourquoi tu refuses que je parle à Adam.

- Je ne sais pas, comment tu réagirais si je me remettais à parler à Renée?

- Ça n'a rien à voir! Renée était ta fiancée, vous avez été ensemble pendant longtemps. Adam et moi, ça n'a été qu'une nuit. Et je trouve ça d'autant plus ridicule que tu n'aies aucun de problème à ce que je parle à Sophia.

- Tu ne lui parles pas.

- Touché. S'il te plaît, Kelly, je n'aime pas qu'on soit fâché et qu'en plus, tout le monde en paie les conséquences. Personne n'a pu te voir depuis des heures! Alors, viens avec moi.

Il se lève et s'approche de moi en déposant un doux baiser sur mes lèvres.

- Moi non plus je n'aime pas quand on est fâché.

C'est main dans la main que nous réapparaissons dans la salle commune.

- Lieutenant. Salut Mills en lui tendant une assiette avant que Carla n'accourt avec une autre dans les mains.

Il me donne les deux assiettes en m'ordonnant de manger. Je lui fourre une fourchette dans la bouche avant de me tourner vers lui.

- C'est bon! Sourit il avant que je ne lui donne une fourchette de l'autre assiette.

- Alors?

- Hmm, la deuxième. Qui c'était?

- Carla!

- Je suis sûr que le chef saura savourer mes talents à leur juste valeur. Se plaint Peter.

- Oui, c'est ça. En attendant, c'est Carla la meilleure cuisinière de cette caserne! Le nargué je.

- Qu'est-ce que j'avais dit? Sourit elle en lui envoyant un baiser.

L'intercom sonne au même moment.

•••

L'amour du feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant