XLVIII. Who is that girl?

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Le surlendemain, Kelly est de garde. Pendant qu' il va vers la cuisine, je mets un de ses tee-shirts qui traînait. Je le rejoins et prends un café. Il se poste juste en face de moi en se rapprochant au fur et à mesure. Il pose ses mains sur mes hanches et je pose ma tasse vide sur le plan de travail. Il dépose un baiser sur ma joue et remonte jusqu'à mes lèvres. Je glisse mes mains dans son cou alors que notre baiser dure.

- J'aimerais tellement pouvoir venir avec toi... Soupirai-je quand nous nous décollons.

- Rien ne t'en empêche.

- Je veux dire pouvoir travailler, courir dans des immeubles en feu, sauver des gens, te surveiller... Souriais-je. C'est à cause de Zoé que je ne peux pas le faire!

- Ce ne serait pas aussi un peu parce que tu as causé un accident de voitures?

- Un peu. Riais-je. Comment tu trouves mon remplaçant?

- Un bon pompier, efficace, moins embêtant que toi..

Je le tape en faisant mine d'être outrée. Il cherche à m'embrasser pour se rattraper. Il y arrive et nous échangeons plusieurs baisers. En jetant un coup d'œil à l'heure, je remarque qu'il devrait partir.

- Tu devrais y aller, tu vas être en retard.

Pour accompagner mes mots et comme il ne se décidais pas à partir, je me détache de son étreinte et tente de le pousser vers la porte. Il se dirige vers la porte et attrape son sac au vol. Il me souffle un baiser pendant que je me mordille la lèvre inférieure.

La porte claque et je mets quelques secondes avant de me laisser tomber sur une chaise. Je vais vers la salle de bain et me déshabille avant de rentrer dans la douche. Je fais couler l'eau. Je sens les gouttes contre la peau de mon cou avant qu'elles ne glissent sur mon dos. La tête baissée, les yeux fermés, je sens des larmes qui commencent à se déverser sur mon visage. Pour tenter de les arrêter, je lève mon visage vers le plafond se qui ne fait qu'inonder encore plus mon visage. Je pleure ainsi pendant quelques minutes.

Après être sortie de l'eau et être sèche, je m'attache les cheveux en une queue de cheval haute, enfile une brassière de sport, un legging, un tee-shirt propre de Kelly, lance de la musique et me mets à danser. Une fois que je suis plus calme, je laisse la musique et murmure les paroles des chansons. Je range ce qu'y est désordonné pour être complètement calme.

Je sors pour aller acheter à manger à pied étant donné que je n'ai pas encore racheté de voiture. Alors que je m'apprêtais à traverser la route, je vois une voiture heurter un piéton. Dans ses bras, un enfant pleure. J'accours en slalomant entre les voitures. Je m'agenouille auprès de l'homme et prends son pouls. Il est présent. Je crie aux spectateurs d'appeler le 911 et tente de décrocher l'enfant du corps à terre. J'entends la sirène d'une ambulance pendant que le jeune enfant s'avance vers moi. Je le garde près de moi avant de commencer un massage cardiaque à celui que je suppose être son père. Les ambulancières arrivent avec une planche dorsale dans les mains.

- Comment ça se fait que tu es toujours sur les lieux d'accident? M'interroge Gabby en s'allongeant pour intuber l'homme après lui avoir passé un collier cervical pendant que Sylvie soulève le petit enfant.

- On fait de super rencontres. Souriais je pour répondre.

Nous mettons l'homme sur la planche dorsale avant de le porter sur le brancard. Après avoir fait glisser le brancard dans l'ambulance, Sylvie me donne l'enfant et court vers le siège conducteur. Gabby saute dans l'ambulance et m'invite à monter avec l'enfant avant de claquer les portes. Sylvie démarre et conduit jusqu'à l'hôpital. Une fois là-bas, la mère du petit arrive et me l'arrache violemment des bras. J'ouvre les yeux en grand de surprise avant de rejoindre les ambulancières qui rient.

- Tu veux qu'on te ramène? Propose Brett.

J'accepte d'un signe de la tête. Elle conduit jusqu'à la caserne.

- On a un surprise pour toi Severide! Lâche Gabby en ouvrant les portes.

Il se dirige vers l'ambulance avec un air interrogateur. Quand il m'aperçoit, il a un air surpris.

- Salut! Dit-il pendant que je saute à terre.

Il se penche vers moi et pose ses lèvres sur les miennes avec de poser ses mains sur ma taille.

- Je te manquais déjà? Rit-il.

- Non, je venais voir Casey et j'avais faim. Lui répondis je en allant vers la cuisine. Qu'est-ce qu'il y a à manger? Interrogeais je en y entrant.

Les ambulancières et les pompiers des secours arrivent derrière moi pendant que ceux de l'échelle me saluent. Un seul se demande qui je suis que je reconnais l'ayant vu à l'hôpital.

- C'est qui cette fille? Demande-t-il pas vraiment discrètement à Otis qui se trouvait à ses côtés.

- Camille Roulet, celle que tu remplaces. Lui répondis je.

- Et elle vient d'où Camille-Roulet-celle-que-tu-remplaces?

- De France.

- De France... Murmure-t-il.

Nous échangeons un regard qui doit sembler trop long pour Kelly qui s'approche de moi et pose sa main gauche sur ma hanche d'un geste possessif. Je tourne la tête vers lui et il m'embrasse. Nous nous mettons tous à table. Kelly s'installe à côté de moi et mon remplaçant se met en face. Ce dernier cherche mon regard et quand j'ai le malheur de croiser le sien, j'y vois un lueur qui me met mal à l'aise, un lueur presque malsaine.

Quand l'intercom les appelle, je me lève instinctivement. Hermann, Cruz, Otis et Mouch me tape l'échelle en signe de compassion pendant que je retombe sur la chaise dont j'avais bondit. Mon remplaçant me souffle un baiser puis s'enfuit vers le camion sous le regard noir de Kelly. J'adresse un sourire en coin au lieutenant auquel il répond avant de courir vers son camion. Trouvant leur absence trop longue, j'écris quelques mots sur un morceau de papier que je pose sur le bureau du lieutenant des secours. « Je suis rentrée. À demain! » J'hésite, trouvant les mots un peu secs. Je rentre quelques minutes plus tard. Le soir venu, je me glisse dans mes draps, seule. Je me rends seulement compte à ce moment-là de combien je me suis habituée à sa présence.

PDV: Kelly Severide

Après être rentré de notre longue intervention, je me rend dans mon bureau. Je m'assoie sur mon siège pour rédiger mon rapport quand j'aperçois un bout de papier sur lequel une écriture qui danse dans tous les sens est posée. « Je suis rentrée. À demain! J'aimerais être avec toi... » Je finis mon rapport et m'allonge sur mon lit. Je n'arrive pas à m'endormir, je pense à elle.

Dès que la garde est fini, je m'empresse de me changer et d'aller vers ma voiture. Je m'y installe, mets le contact, démarre. Je conduis dans les rues de la ville des vents jusqu'à notre appartement. Je déverrouille la porte et pose mon sac sur le canapé. Je hôte mes chaussures et me dirige vers la chambre en me dirigeant dans les pièces plongées dans le noir. Elle dort encore, affichant un visage paisible. Je m'allonge auprès d'elle, entoure sa taille de mes bras, me rapproche d'elle et pose mon visage contre sa nuque. Je la sens légèrement bouger.

- Salut... Murmure-t-elle en se tournant vers moi.

Je l'embrasse et mes mains remontent jusqu'à ses cheveux pendant que les siennes se glissent dans ma nuque. Nos baisers continuent et s'intensifient pendant que je roule sur le dos de façon à se qu'elle se trouve au dessus de moi. Nous reprenons nos souffles et nous observons en silence. Je fonds à nouveau sur ses lèvres.

•••

Voili, voilou, petit chapitre. Déjà les vacances pour moi, qui a des examens? À bientôt!

L'amour du feuWhere stories live. Discover now